« J’ai commencé avec un capital 6OO.000 franc rwandais. Dans ma boutique, il y a différents articles notamment l’eau, bleu band, Heineken, les huiles, la mayonnaise, le miel, les jus, les savons, le riz, le sucre et les bières de toutes sortes. Je peux gagner entre 10.000 et 15.000 de bénéfice par jour. Je m’occupe seul de ma boutique. C’est mon petit frère qui m’aide lorsqu’il rentre de l’école. », raconte Innocent IRANKUNDA, propriétaire de la boutique.
« Ce commerce est très bénéfique pour moi et ma famille. J’aide mon frère pour ses besoins scolaires. Je subviens à tous mes besoins de tous les jours et dans l’avenir si on rentre chez nous au Burundi j’achèterais une parcelle », poursuit-il.
Les clients apprécient les services de la boutique de chez Innocent car, il leur donne des dettes. « Il est accueillant et chez lui c’est calme. Sa boutique est située tout près de la route. Nous ne considérons plus Innocent comme un étranger », un des clients rwandais vante ses éloges.
Ce jeune réfugié commerçant termine ses propos en conseillant les autres réfugiés. « Je conseillerai aux autres jeunes réfugiés d’exercer les métiers à leur portée. Ce n’est pas nécessairement le commerce. Ils peuvent faire autre chose et qu’ils n’attendent pas, les bras croisés, l’aide du HCR. »
Article de presse sur l’émission TURIHO du 28/08/2018. Avec le soutien de la Wallonie-Bruxelles International.