Exerçant cette vente de gaz depuis une année, Annick a été inspirée par la vision du Rwanda, son pays d’accueil. Elle avoue avoir échoué dans d’autres activités comme la vente des habits, et les restaurants : ‘’Il faut que je me tourne vers la commercialisation du gaz car personne ne peut s’en passer’’, a-t-elle expliqué à la RPA.
Une année après, les affaires sont satisfaisantes
Annick a commencé son commerce avec six bouteilles de 6 kilogrammes, 6 bouteilles de 12 kilogrammes et 5 grandes bouteilles, plus coûteuses. Elle précise avoir débuté son commerce avec un capital de deux millions de franc rwandais qu’elle avait contracté chez les amis.
Aujourd’hui, Annick se réjouit de son avancée car elle juge avoir déjà gagné un million en plus des dépenses faites. Elle vient de se doter d’une balance de 300 mille franc rwandais et doit payer par an 500 mille franc rwandais pour la location d’un véhicule qui transporte ses bouteilles de gaz. ‘’Aujourd’hui, je me réjouis du pas franchi et je fais le marketing pour chercher d’autres clients. Ceux de tous les jours, j’en ai et je dois intéresser d’autres. J’ai par exemple acheté une moto pour livraison à domicile. Nous jouons aussi sur la confiance envers nos clients car tu peux servir des clients à domicile et accepter d’être payé après. Nous cherchons à les fidéliser en faisant des dépannages en cas de fuite de gaz, après une installation gratuite’’, souligne la patronne de ‘’Unique gaz’’.
Les employés d’Annick se disent aussi satisfaits
Suite à ses services de marketing et livraison du gaz à domicile, un personnel a été embauché. Deux parmi ses cinq employés expriment leur satisfaction : « Nous nous réjouissons de notre travail exercé depuis déjà dix mois. Nous sommes capables de subvenir à nos besoins dont le paiement du loyer et de la ration alimentaire sans faire recours à qui que ce soit » ; ont signalé à la RPA le chargé du marketing et le chargé de la livraison des produits à domicile. Et de conseiller aux autres exilés de ne pas négliger le travail et d’éviter surtout les mauvaises compagnies, comme les grands amateurs d’alcool.
Même son de cloche chez Annick, propriétaire de « Unique Gaz ». Elle conseille de chercher du capital pour faire leur business et faute de cela de chercher de l’emploi chez les autres. Elle insiste que même avec une petite somme il y a moyen d’avoir une activité.
Annick conseille ses compatriotes exilés de ne pas avoir peur des taxes exigés en commerce car tous parviennent à les payer et à avancer dans leur commerce. Elle leur conseille de travailler avec abnégation et comme cela, ils ne vont pas rentrer indigents.
Article de presse sur l’émission TURIHO du 16/10/2018. Avec le soutien de la Wallonie-Bruxelles International.