Selon les témoignages de certains réfugiés qui exercent le commerce dans ce camp de Nduta, ils ont été étonnés de voir leurs marchandises confisqués ce jeudi par les agents de sécurité dudit camp. La raison avancée serait que ces réfugiés n’avaient pas d’autorisation pour exercer à l’intérieur du camp, une mesure que ces réfugiés mettent sur compte de la colère. « Nous pensons que cette persécution a un lien avec le rapatriement. Il se pourrait que les autorités tanzaniennes aient été frustrées par la réticence des réfugiés burundais à se faire rapatrier alors qu’ils s’étaient portés volontaires. Donc, on croit que cette mesure a été prise sous le coup de la colère. »
Au moment où ce n’est pas la première fois que de telles décisions contraignantes sont prises à leur endroit, ces réfugiés demandent au HCR d’intercéder pour eux et de veiller à ce que leurs droits soient scrupuleusement respectés. « Nous demandons au HCR d’intervenir, comme c’est d’ailleurs dans leurs missions, pour couper court avec cette injustice. Qu’il sort de son silence car nous constatons qu’ils ne font qu’assister et observer. Nous demandons l’arrêt définitif et immédiat de ce harcèlement. »
Pour rappel, cette décision a été prise moins de trois mois après qu’ils aient été autorisés à exercer des activités génératrices de revenus dans ce camp, c’était le 15 Août dernier.