Bientôt une année va s’écouler sans que certains élèves n’aient débuté leur année académique, car n’ayant pas encore reçu leurs diplômes d’Etat.
« Si nos enfants qui ont terminé les humanités en Août 2016 n’ont pas encore reçus leurs diplômes d’Etat, que peuvent espérer ceux de 2017 ? », s’interroge un parent.
Selon ce père, plusieurs parents cherchent à comprendre où se situe le blocage dans l’octroi de ces diplômes.
« Je me suis rendu au ministère de l’enseignement supérieur pour savoir où en était la confection de ces diplômes. On m’a dit de me rendre d’abord à l’Office Burundais des Recettes pour payer une somme de 15.000 francs pour le retrait express du diplôme. Je devais attacher la quittance de l’OBR à une lettre adressée à la ministre et une copie de l’Université internationale qui a accepté de recevoir mon enfant. A mon retour de l’OBR, l’assistante du ministre m’a remis une attestation affirmant que tous les documents sont en règle », témoigne ce parent.
A sa grande surprise, le ministère de l’enseignement supérieur a par après signifié au parent qu’il était dans l’impossibilité de lui octroyer le diplôme d’Etat de son enfant.
« D’après des explications que des fonctionnaires m’ont donné, le président Nkurunziza n’a pas encore donné l’ordre à la ministre de compléter les diplômes d’Etat 2015-2016. Mais ce qui est plus étonnant, il y a des enfants qui ont déjà reçu leurs diplômes d’Etat », s’indigne la même source qui dénonce un deux poids deux mesures dans la gestion des diplômes.
Se fiant aux informations reçues au ministère de tutelle, ce parent en appelle au Président Nkurunziza de répondre à leur demande, afin que leurs enfants puissent avoir accès à l’enseignement supérieur.