informations sur la sécurité, en exagérant dans leurs propos. Gabriel Nizigama a pris pour exemple le chef de zone Muyira en commune Kanyosha qui a été soudoyé, selon lui, par un journaliste pour mentir sur l’état de la sécurité dans sa zone. Il venait de tenir une réunion sécuritaire des responsables de police de la région ouest à Buhonga.
Après la réunion de sécurité qu’il avait tenue à Buhonga, le ministre de la Sécurité a fait savoir qu’il y a une part de certains journalistes dans la perturbation de la sécurité au Burundi. Ainsi donne-t-il un exemple : «Il y a des journalistes qui ont d’autres visées et qui sèment la peur panique au sein de la population. L’exemple est celui du chef de zone Muyira qui a affirmé que la sécurité n’est pas assurée dans sa zone et ce journaliste lui a fait signer un document y relatif. Mais par après ce chef de zone s’est rétracté.
Contacté aujourd’hui pour savoir les mesures qui ont été prises à l’égard de ce journaliste et le chef de zone Muyira, Gabriel Nizigama fait savoir que le plus important est que le chef de zone Muyira s’est ressaisie et qu’il s’est excusé.
Et à propos de ce document supposé que le journaliste aurait fait signer à Gédéon Mpitabavuma, chef de zone Muyira, le ministre de la Sécurité, Gabriel Nizigama avoue ne pas avoir vu le document lui-même. Contacté à propos de ces accusations portées contre lui, Gédéon Mpitabavuma a coupé avant d’éteindre son portable