Mathias Nduwimana, agent du Service national des renseignements en commune urbaine de Cibitoke appréhendé dernièrement en possession d’armes et de chanvre vient de passer sa première nuit en prison centrale de Mpimba. Néanmoins, son incarcération n’a pas été aussi facile à valider puisqu’il s’est nettement manifesté deux blocs divergents sur son arrestation et libération.
Depuis l’arrestation de l’agent des services secrets Mathias Nduwimana, le constat est qu’il y a eu présence des forces antagonistes. Les téléphones n’ont cessé de résonner, certains demandaient à ce qu’il soit libéré, d’autres d’être sévèrement sanctionné. Il est visible que ce dossier de ce proche d’Adolphe Nshimirimana, ex-patron du Service national des renseignements, a divisé ce service. Au matin de ce vendredi en attente de son procès, un va-et-vient des agents de renseignements qui grouillaient dans les parages du parquet s’est fait remarquer. Vers 8h 30 du matin, une camionnette Hilux 3175A transportait un individu en pourparlers tantôt avec les magistrats tantôt avec Mathias Nduwimana. Les nouvelles à la disposition de la RPA selon des sources proches du service des renseignements disent que ce véhicule appartenait à un certain Kazungu quand bien même il n’aurait pas été au volant. Vers 10h 30, un véhicule de la même marque s’est présenté au parquet. L’occupant du véhicule s’entretenait avec Nduwimana, sa famille et le parquet. Finalement, l’occupant du deuxième véhicule a assumé le fait de l’appartenance des fusils saisis sur Mathias Nduwimana au service des renseignements. Cependant, le porte-parole de la documentation affirmait que Mathias Nduwimana n’avait reçu aucun ordre de mission. L’interrogation suivante occupe plus d’un : ces fusils qui ont opposé le service des renseignements quel était leur destination ?