avec sa sortie médiatique à la télévision nationale pour montrer les visas de son passeport prouvant qu’il était absent du pays le jour du triple meurtre de Kamenge, soit du 7 au 8 septembre 2014. La RPA a obtenu auprès de la Police des Frontières la version que la PAFE nie la paternité de ces visas arguant que cette police a changé depuis longtemps les modèles des visas apposés. Le même jour, le porte-parole adjoint de la police nationale, toujours sur la télévision nationale, déclare que le citoyen Guillaume Harushimana a franchi la frontière burundo-rwandaise légalement. Ce qui étonne plus d’un de voir la police se précipiter pour justifier un civil.
Le lendemain, c’est le Commissaire Général de la PAFE qui donne une version différente de celle qu’il avait donné la veille, appuyant du coup les propos du porte-parole de la police et se refusant de répondre à d’autres questions. Le jour suivant, c’est la porte-parole du Parquet Général Agnès Bangiricenge qui emboîte le pas au Commissaire Général de la PAFE.
Cela laisse penser, aux yeux de certains observateurs, que Guillaume Harushimana a le bras long au sein des institutions de la place.