ayant participé à l’assassinat des trois sœurs d’origine italienne de la Paroisse Guido Maria Comforti de Kamenge. Il était accompagné de sa femme, de ses jeunes enfants portant l’uniforme, de son frère et d’autres personnes. Le cercueil, selon le frère de Guillaume, visait à montrer qu’il est mort et enterré par la RPA et que la radio doit le déterrer. Au vu du déroulement de cette manifestation, celle-ci était connue des autorités policières qui ont laissé Guillaume Harushimana et sa suite manifester tranquillement durant une heure.
Les réactions de la société civile n’ont pas tardé. Pour Pierre Claver Mbonimpa, président de l’APRODH, la police a bien fait de laisser ces personnes manifester pacifiquement. Il faut désormais qu’à l’avenir les forces de l’ordre sécurisent toutes les autres personnes qui voudront manifester comme elles l’ont fait aujourd’hui avec Guillaume Harushimana.
Quant à Gabriel Rufyiri, Président de l’OLUCOME, il est clair que cette manifestation était téléguidée par le pouvoir. Rufyiri annonce qu’il va reprendre à son tour ses manifestations que la police lui a toujours empêché de mener.