Ce groupe de bandits vise les téléphones portables et l’argent. Il n’est pas rare que les victimes subissent des coups et blessures d’armes blanches utilisées par ces malfaiteurs comme les couteaux, indiquent des habitants du centre de Ruyigi.
Cette présence cause une psychose dans la ville de Ruyigi, de telle sorte que la population s’est imposé un couvre-feu. Après 18h30, tous les habitants sont dans leurs maisons ou aux environs. « Les femmes ne peuvent pas sortir sans être accompagnées », explique un habitant.
Ces groupes de bandits se faufilent dans les rues et sentiers qui mènent dans les quartiers à la tombée de la nuit. Ils profitent de l’obscurité pendant cette période ou l’électricité est rare dans ce centre urbain à l’Est du pays. Deux personnes sont hospitalisées, après avoir été blessées par ce même groupe, et plusieurs autres portent des cicatrices des coups reçus.
Selon les habitants de Ruyigi, le manque d’électricité favorise ce banditisme. « La ville de Ruyigi peut passer deux jours sans électricité ; ce qui affecte la communication de façon qu’on ne peut pas demander de l’aide lorsqu’on est attaqué par les bandits », témoigne un habitant.
La population demande à la police de multiplier les patrouilles nocturnes dans la ville. Selon la police de Ruyigi, les agents de l’ordre sont à l’œuvre pour traquer ces bandits, et des suspects sont en garde-à-vue pour le moment.