Ces commerçants ambulants vendent des vêtements, des ustensiles de cuisine, des produits de beauté, et bien d’autres produits faciles à transporter.
Cependant, leur travail n'est pas facilité par la police de Gitega qui les traquent et arrêtent régulièrement certains de ces vendeurs. Leurs revenus en sont affectés, se plaignent les concernés.
« On a peur de la police, et donc on vend moins d'articles car la police nous traque », explique l’un de ces vendeurs ambulants.
Ces commerçants viennent de plusieurs localités du pays pour tenter de trouver de quoi survivre ; d’autres sont des victimes de l’ancien marché central de Bujumbura incendié ainsi que des diplômés au chômage. « Malgré le maigre profit tiré de ce commerce, cela nous évite de quémander et de voler », poursuivent nos sources.
La police de Gitega accuse les vendeurs ambulants d'être à la base des attroupements observés dans la ville, et quelque fois des malfaiteurs se faufilent parmi eux. Ils sont aussi accusés par la police de ne pas payer les taxes et impôts, alors qu'ils concurrencent des marchands en ordre avec le fisc.
De leur côté, les petits commerçants se disent prêts à payer des impôts à leur niveau, une fois qu’ils seraient recensés comme d’autres marchands.