Les réfugiés burundais à Nduta enregistrés pour un rapatriement volontaire ont causé une émeute au camp en réclamant un rapatriement au plus vite. Dans l’agitation, des réfugiés se sont livrés à des jets de pierres.
« Les candidats au rapatriement ont fait un sit-in ce matin. Dans cette manifestation de leur mécontentement, certains ont jetés des pierres sur la voiture du responsable du camp. A ce moment, la police est intervenue et a arrêté 2 personnes, un homme et une femme », raconte un réfugié.
Selon ces réfugiés, ce n’est pas la première fois qu’ils demandent au chef du camp de leur permettre de rentrer chez eux.
Ils réclament un rapatriement au plus vite comme on leur a promis, depuis le 18 Juillet 2017, ils viennent demander au responsable du camp de leur accorder l’autorisation de rentrer. Ils demandent si les véhicules de les faire rapatrier ne sont pas disponibles qu’on leur autorise de rentrer à pieds au Burundi, renchérit notre source.
Ce soulèvement a été poussé d’après les réfugiés que prochainement ils n’auront plus de ration alimentaire suffisant.
« Certains ont déjà vendu leurs vivres parce qu’ils croyaient qu’ils allaient rentrer bientôt. D’autres pourraient ne plus recevoir de nourriture car les candidats au rapatriement volontaire verront leur ration diminuée », affirme un des réfugiés.
Ces réfugiés demandent que leur rapatriement soit mené au plus tôt afin d’éviter des cas de malnutrition.