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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Les sœurs d’origine polonaise de Gatara menacées de subir le même sort que celles de Kamenge

septembre 28, 2017 2974
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Paralysie ce mardi, des activités au centre de santé de Gatara en province Kayanza. Une structure sanitaire dirigée par des religieuses originaires de la Pologne. C’est suite à un tract de menace de mort découvert près de la paroisse de Gatara. Des menaces attribuées à un infirmier du centre de santé.

 

Ce tract a été découvert aux environs de 8h du matin de ce Mardi 26 Septembre 2017, à quelques mètres de la paroisse. Des sources sur place indiquent qu’une des sœurs à alerter l’administration.

 

‘’Sur ce tract était mentionné que les religieuses seront tuées comme les religieuses de la paroisse Guido Maria comforti de Kamenge à Bujumbura, assassinées en 2014. Cela a créé la panique et une des sœurs a appelé les administratifs’’, nous a confié notre source.

 

Différentes autorités se sont rendues sur les lieux, pour entamer des enquêtes et tranquilliser ces religieuses qui faisaient leurs valises pour un déménagement.

 

‘’Le gouverneur de la province Kayanza, le commissaire provincial de la police étaient là pour les enquêtes qu’ils ont mené sur les travailleurs du centre de santé. Ils les ont enfermés à l’intérieur pour comparer leur écriture avec celle du tract. Le responsable du service de renseignements à Kayanza était aussi présent; les responsables de la paroisse Gatara étaient également là pour tranquilliser ces religieuses qui se préparaient déjà pour quitter le centre’’, ajoute nos sources.

 

Depuis la découverte de ce tract, les activités ont été perturbées au centre de santé de Gatara des sœurs Sainte Marie. Après enquêtes, quatre parmi les membres du personnel de ce centre ont été arrêtés pour être interrogés au commissariat de Kayanza. Les informations en provenance de Gatara disent que l'auteur du tract serait un des infirmiers qui allait être mis à la retraite, une décision qu’il n’a pas bien accueilli. Ce Mercredi 27 septembre 2017, les activités se sont déroulées normalement dans l’attente de la fin des enquêtes.

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