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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

La population craint pour sa sécurité après la découverte des armes policières qui sont entre les mains des civils

juillet 17, 2018 2930
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Le flou plane autour  des armes appartenant à la police nationale saisi entre les mains des présumés auteurs des crimes arrêtés dans différentes régions du Burundi.

 De pareilles situations ont été déjà observées dans beaucoup de provinces.Ce qui laisse des doutes au sein de la population.

L’arrestation la plus récente est celle intervenue ce dimanche à Kirundo. Il s’agit de trois personnes suspectées par la Police Nationale d’avoir commis deux crimes ayant causé 2 morts et 3 blessés dans les communes Kirundo et Vumbi de la même province de Kirundo, en date du 6 et 9 juillet courant.

 

Selon les déclarations de la police, ces présumés auteurs de ce double meurtre avaient sur eux un fusil de type kalachnikov ou encore AK 47. Cette arme avait été volée à un policier affecté au commissariat communal de Bwambarangwe, antenne Kimeza fin 2017.

 

Il y a une semaine, la poursuite d'un groupe de bandits qui avait tiré dans la nuit du 05 au 06 à Kayogoro-Manyenye avant de se diriger vers la SOSUMO a abouti aux arrestations des 3 bandits, Olivier NIMBONA natif de la province Karuzi, Jean-Claude BIGIRIMANA natif de la province Mwaro et Ismail NKUNDWANIMANA natif de la province Makamba, tous récemment libérés par la grâce présidentielle.

 

Selon notre source, ils utilisaient une arme marquée BI PNB IIC 1956 saisie à la SOSUMO dans une plantation de canne à sucre. 

 

La police fait savoir que c'est l'arme d'un policier chargé de la sécurité de l'Administrateur de Makamba volée il y a 3 semaines.

 

La situation similaire s’est produite à Buganda dans la province Cibitoke où une arme d’un policier qui venait de passer deux jours sans traces a été retrouvée un bon matin attaché à un arbre près du poste de police de la localité. Pire encore, à Cankuzo, un commissaire de police avait donné son arme individuelle à un civil Imbonerakure.

 

La population est inquiète et craint pour sa sécurité vu qu’elle ne comprend pas comment ces armes de la police nationale arrivent aux mains des civils qui ne sont pas formés pour le maniement des armes.

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