La chasse à l’homme des intellectuels et militaires burundais ex-FAB a commencé avec le début des informations parlant des exercices paramilitaires au camp de Nduta. Nos sources au camp de Nduta font savoir que ces exercices étaient des montages dans le but de traquer les intellectuels et les militaires ex-FAB réfugiés dans ce camp. La police tanzanienne avait la mission de les rapatrier au Burundi par force.
« Vous vous souvenez des arrestations en cascade des politiciens burundais suite aux montages orchestrés par le gouvernement Tanzanien et celui du Burundi. Ils ont organisé les exercices paramilitaires dans le but de traquer les intellectuels et ex FAB. Les Sungusungu ont des listes de ceux qui seront interpellés par des policiers. Ils ont reçu des injonctions du gouvernement du Burundi. Dans tous les services ici, il y a des Imbonerakure. » Révèle un des réfugiés burundais du camp de Nduta.
D’après toujours nos sources, ayant constaté que cette voie a échoué, ces policiers tanzaniens ont par la suite traqué quelques ex-FAB et ces derniers ont été retrouvés par après morts. Pour le moment, les responsables du camp et agents de sécurité ne ménagent aucun effort pour traquer les réfugiés intellectuels et militaires ex-FAB pour le rapatriement forcé, ajoutent nos sources. « Il y a des émissaires du gouvernement du Burundi qui ont été envoyés pour cette fin. Il s’agit notamment d’un certain Saidi et Love. Ils prennent des photos en cachette pour les transférer au Burundi. Les autorités tanzaniennes ont dit qu’elles vont nous rapatrier au Burundi par force. Quant aux militaires et intellectuels, ils sont arrêtés et tués un à un. Vous avez vu qu’un certain Saido a été arrêté avant d’être retrouvé mort. »
Ces réfugiés Burundais du camp de Nduta demandent à l’organisation des Nations-Unies d’intervenir en leur faveur.