C’était dans la nuit de samedi 29 Septembre quand un réfugié burundais du nom de Jean CONGERA qui habite dans la zone 13 du village 25 a été attaqué par des personnes non encore identifiées. Comme le témoigne un de ses voisins, ces personnes parlaient à haute voix, ce qui a poussé ce voisin à alerter les autres réfugiés.
Selon notre source au camp de Nduta, les réfugiés ont trouvé la porte de la maison ouverte mais Jean CONGERA n’y était plus. Dans cette même nuit, les autres réfugiés se sont mis à sa recherche mais sans succès.
Le lendemain matin, les réfugiés sont allés signaler sa disparition à la police tanzanienne. Cette dernière a fait des enquêtes mais jusqu’aujourd’hui, Jean CONGERA reste introuvable et ses ravisseurs n’ont toujours pas été identifiés.
Pour le moment, les réfugiés du camp de Nduta disent être inquiets pour leur sécurité car, ces derniers jours, il s’observe des mouvements de va-et-vient des réfugiés composés par des hommes et jeunes qui se sont faits enregistrés pour un rapatriement volontaire mais qui sont retournés au camp. Ces réfugiés craignent que Jean CONGERA ait été enlevé par un des émissaires de Bujumbura qui ont pour mission de perturber la sécurité des réfugiés se trouvant sur le sol tanzanien. Ces réfugiés ont peur que Jean CONGERA ne soit déjà exécuté, même si son corps n’a pas été retrouvé.