Les informations en provenance du camp de Nyarugusu font savoir qu’un groupe de personnes armées de fusils qui seraient des voleurs a attaqué aux environs d’une heure du matin. Des coups de feu ont été entendus. Selon notre source, une personne d’origine rwandaise a été blessée et ces individus lui ont dérobé de l’argent.
« C’était autour d’une heure passée d’au moins 20 minutes lorsque des coups de feu se sont fait entendre dans le camp de Nyarugusu dans les zones habitées majoritairement par les réfugiés congolais. Il s’agit de la zone 1 et du village 1. Ils ont échangé des tirs avec des policiers pour se replier. Donc, les dégâts ou encore l’argent volé ne sont pas connus. Le chef de ménage a été blessé et est allé se faire soigner. » Explique notre source
Le village 1 qui a été attaqué est proche du village 8 où habitent les réfugiés burundais. Cette attaque menée au domicile d’un agent de la compagnie Vodacom inquiète les réfugiés, d’autant plus qu’elle a été perpétrée non loin d’une position policière. Ces réfugiés suspectent certains policiers tanzaniens de collaborer avec des groupes de malfaiteurs. « Il vend des unités et fait le transfert d’argent. Il est parmi les agents de la société Vodacom. Ce qui est étonnant, c’est que l’attaque a eu lieu à 200 mètres d’une position policière. Il est absurde qu’il y ait des gens armés qui attaquent le camp de Nyarugusu. Il n’y a pas vraiment de la sécurité. »
Les réfugiés du camp de Nyarugusu, y compris les burundais, demandent ainsi que leur sécurité soit renforcée. « D’où viennent ces gens qui entrent avec des armes et par où passent-ils? Nous demandons au HCR et au Gouvernement tanzanien ainsi qu’à la police de faire tout leur possible afin de mettre fin à ces attaques menées contre les camps des réfugiés. » Les réfugiés du camp de Nyarugusu demandent à ce que la sécurité de tous ceux qui y sont hébergés soient pleinement assurée.