Ces derniers jours circulent sur les réseaux sociaux, des documents signés par le chef d’Etat-major de la RDC, le Général Célestin Mbala Munsense, des documents parlant d’un projet d’organisation des opérations conjointes entre armées de la RDC, du Rwanda, du Burundi et de l’Ouganda pour éradiquer les groupes armés se trouvant à l’Est de la RDC. Un projet qui inquiète plus d’un surtout les congolais de l’Est, en plus d’être difficile à réaliser suite au climat actuellement tendu entre certains des pays concernés par le projet, estime une autre opinion.
Voulant en savoir plus, la RPA a approché des responsables de l’armée congolaise sur différents échelons. Au sein des responsables de l’armée à l’Est de la RDC, l’on nous a répondu que c’est une affaire diplomatique à demander aux responsables de l’armée au niveau national.
Contacté, le porte-parole national des FARDC, le Général Léon-Richard Kasonga nous a renvoyés chez les responsables de l’armée burundaise. ‘’Je ne sais pas de quoi vous me parlez. Demandez ça à l’armée de votre pays, le Burundi !’’
Avançant vers l’armée onusienne en mission en RDC, la Monusco, Florence Marchal la porte-parole, nous a répondu qu’elle ne peut pas s’exprimer sur ce projet qui est une initiative de l’armée congolaise. Et qu’en cas de concrétisation du projet, la Monusco n’est pas jusqu’ici autorisée à y participer. ‘’Comme vous, j’ai vu que ça circule sur les médias sociaux, mais c’est une initiative de la RDC. Donc ce n’est pas à moi de confirmer ou non cette information. C’est vraiment une initiative des forces de sécurité congolaises, je vous invite alors à voir avec elles pour qu’elles vous confirment cette information. La Monusco a une mission nationale de protéger les civils congolais. Même si on nous le demandait, notre mission ne nous l’autorise pas. S’il devrait en être autrement, c’est au conseil de sécurité de l’ONU de revoir notre mandat !’’
La RPA a essayé donc de joindre le porte-parole de l’armée burundaise, le colonel Floribert Biyereke mais sans succès.
Mais des sources indépendantes confirment l’existence de ce projet de formation d’un Etat-major intégré, mais un projet sur lequel tous les pays concernés ne se sont pas encore convenus, précise les mêmes sources.