Pour avoir l’autorisation d’exercer dans ce domaine des pharmacies et centres de santé, l’argent passe au-dessus de la qualité. Ce qui cache mal la corruption, déplore un agent du secteur. « Un docteur nommé Bosco exige des pots-de-vin. Pour l’agrément d’une pharmacie en milieu rural et les documents, ils font tout et toi tu montres seulement l’endroit où tu veux que ta pharmacie soit placée. Personne ne viendra pour la vérification. Il suffit de donner seulement deux millions et demi et on te donne des documents même si cette pharmacie ne remplisse pas les normes. En Mairie de Bujumbura, on donne un pot-de-vin de 4 millions. » Raconte notre source
Le renouvellement de l’autorisation d’exercer lui aussi, est teinté de corruption. Il est exigé au bout d’une période de 2 ans. « Après deux ans, tu es obligé de demander un nouvel agrément pour ta pharmacie Or, cette inspection est chargée du suivi pour les pharmacies et les centre de santé. On a aussi instauré les bureaux provinciaux de santé et des districts pour vérifier que le travail se fasse bien. Mais à présent, cette inspection veut tout contrôler dans le but de collecter des pots de vin », déplore un pharmacien.
Les personnes exerçant de ces secteurs demandent que ces pratiques cessent. « Nous demandons que cette décision soit annulée. Une fois l’agrément obtenu, que ces départements ou cette inspection viennent pour la vérification du respect des normes. Plus question de nous demander l’agrément chaque année. » Insiste un pharmacien.