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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Les réfugiés Burundais Albinos en Ouganda craignent le cancer faute de protection

mars 29, 2016 1935
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Au camp de Nakival en Ouganda, les réfugiés albinos disent être menacés par le cancer de la peau par manque de protection contre le soleil. Aujourd’hui, de nombreux enfants albinos ont abandonné l’école.
 
Le soleil est au Zénith au camp de Nakival, un parent nous accueille chez lui avec deux de ses enfants albinos, une fille et un garçon : « Mes enfants ne se portent pas bien depuis que nous sommes ici. Avec le soleil brûlant et le manque de pommade pour la peau, il y a risque qu’ils soient atteints de cancer de la peau », nous raconte ce père de famille. 
 
« Ils n’ont pas de lunettes de soleil, pas de pommade pour la peau, de parapluie pour se couvrir du soleil lorsqu’ils se rendent à l’école, même pas de babouches » renchérit une mère. Selon elle, au Burundi il y avait des ONGs qui prenaient en charge leurs enfants pour les protéger du soleil « mais ici, personne ne prête aucune attention aux enfants albinos » se plaint-elle. 
 
Autre problème soulevé par ces réfugiés : le manque de nourriture suffisante. Selon eux, à l’arrivée au camp provisoire ils étaient mieux nourris et leur sécurité assurée. Mais depuis qu’ils ont quitté cet emplacement, il y a trois mois, ils ne bénéficient plus de suivi. 
 
En plus de tous ces problèmes évoqués, des abandons scolaires sont enregistrés surtout faute de protection contre le soleil. Après quelques jours d’école, les enfants commencent à être maladifs affirment leurs parents. 
 
L’exemple est celui de Rodrigue Ndagijimana rencontré au camp jouant alors que d’autres enfants de son âge sont à l’école : « J’ai dix ans. Ici je n’étudie pas alors que j’ai quitté le Burundi en étant en 3ème année. Mes parents ont manqué de 4.000 shillings Ougandais pour que je puisse poursuivre mes études » nous raconte Rodrigue.
 
« Moi j’ai deux enfants albinos, un garçon et une fille de 13 et 5 ans. On m’avait dit de les emmener à l’école. Ils avaient commencé à suivre les cours, mais ils ont abandonné pour cause de maladies » indique un autre parent.
 
Enfants albinos et leurs parents interpellent tout bienfaiteur de leur venir en aide. Ils affirment être des oubliés. Les parents disent aussi craindre pour la sécurité de leurs enfants. Ils demandent au Président de l’association des albinos du Burundi d’entrer en contact avec celui de l’Ouganda pour qu’ils soient assistés.
 
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