Ces militaires disent que depuis 2016, il n'y a que des médicaments génériques dans les pharmacies de la mutuelle de la fonction publique qui travaillent avec l'armée. Pour le moment, il y a des militaires qui ne sont plus à mesure d'aller se faire soigner à cause de la pauvreté. Ils disent ne pas comprendre pourquoi les policiers sont soignés à cent pourcent.
« Depuis 2016, il n'y a que des médicaments génériques dans des pharmacies de l'armée. C’est-à-dire, on va chercher ces médicaments en ville dans d'autres pharmacies de la mutuelle de la fonction publique où on nous demande d'ajouter des suppléments. Mais si un policier vient demander ce même médicament sur la même mutuelle, on lui donne ce médicament sans rien payer. Lorsque on demande la raison, on nous dit que ça dépend du contrat avec l'employeur », se plaint un militaire.
Ces militaires disent qu'ils ont soumis leurs doléances à la hiérarchie. A son tour, la hiérarchie leur a renvoyé au Docteur chargé de la santé dans ce domaine. Mais, jusqu'aujourd'hui, leur question reste toujours sans réponse.
« Au Service National de Renseignements, il n'y a aucun problème. Ils sont soignés sur bon de commande. Tous les frais sont payés par le service de la documentation. Les militaires ont soumis cette question à leur chef pendant la causerie et ce dernier les a renvoyés voir le DSS qui est un docteur chargé de la santé mais en vain », indique un autre militaire.
On a cherché le porte-parole du ministère de l'armée à ce propos, mais sans succès