Les réfugiés burundais de ce camp indiquent que suite au manque du courant électrique, les malades ne peuvent plus être soignés les soirs. « Ici au camp, ça fait déjà un mois que les malades ne sont pas soignés à cause du manque du courant électrique. Le groupe électrogène qui générait du courant à ce centre de santé ne fonctionne plus. Les malades qui viennent se faire soigner la nuit sont renvoyés. Suite au manque du courant électrique, ils leur disent de revenir le lendemain dans la journée. »
En cas de maladie grave, les infirmiers transfèrent le patient à l’hôpital de Nundo. Ce qui ajoute le drame au drame pour ces réfugiés du fait que cet hôpital est situé loin du camp et que le déplacement vers ledit établissement sanitaire exige beaucoup des frais. « Si un malade retourne à la maison sans être soigné, la maladie peut s’aggraver et le matin, les infirmiers sont obligés de transférer le malade à Nundo. Et comme vous le savez, un réfugié est un indigent qui n’a pas d’argent. Le malade a besoin d’un garde malade et ceux qui lui apportent de quoi manger. Ce qui fait que les frais se multiplient. Nous demandons que ce groupe électrogène soit réparé. »
Ce camp de Lusenda compte un effectif d’à peu près 29 milles réfugiés.