Certains des responsables de la santé en province Rumonge affirment que les moyens pour faire le dépistage volontaire du VIH/SIDA sont disponibles et suffisants à tous les établissements sanitaires. Mais ceux qui viennent faire ce dépistage volontaire viennent à compte goutte, les responsables dans ce district disent ne pas être découragés par cette situation. Par ailleurs ils continuent à sensibiliser la population de Rumonge à se faire dépister volontairement.
Dans ce travail de sensibilisation, ils utilisent la stratégie du porte à porte et sont appuyés par les confessions religieuses en particulier par l’Eglise anglicane qui a des dispensaires dans cette province de Rumonge. Selon cet infirmier, l’adhesion au depistage n’est pas satisfaisante. « En réalité il y a eu un recul dans la sensibilistion au dépistage. Mais actuellement, l’Eglise anglicane, en collaboration avec les agents oeuvrant dans ses dispensaires, a pris les devants dans la sensibilisation ici à Rumonge.
Ceux qui adhèrent facilement au dépistage sont les élèves et les fiancés qui s’apprêtent à fonder les foyers. Le reste accepte difficilement à venir se faire dépister.
Au Burundi, le taux de séroprévalence est estimé à 0.9 % selon le ministère de la santé et de la lutte contre le SIDA. Dans le monde entier, en 2018, les chiffres donnés par l’ONU-SIDA montrent qu’environ un million huit cent mille (1.8 million) personnes vivent avec le VIH-SIDA. La journée mondiale de lutte contre le VIH-SIDA sera célébrée le 1er Décembre sous le thème : « Connais-tu ton statut ? ».