Welcome to RPA   Click to listen highlighted text! Welcome to RPA Powered By GSpeech

Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Désormais, le prisonnier le plus célèbre du Burundi est libre

septembre 29, 2014 0 4359
Rate this item
(0 votes)

C’est ce lundi vers 13h 15 que le Tribunal de grande instance en mairie de Bujumbura a accordé la liberté provisoire au président de l’APRODH, Pierre Claver Mbonimpa, actuellement alité à l’hôpital BUMEREC et sous haute surveillance policière. C’est après que la commission médicale a confirmé l’état de santé dégradant du président de l’APRODH. Le rapport a été rendu public ce vendredi matin au cours d’une audience publique au tribunal. Le sexagénaire défenseur des droits humains souffre de deux autres maladies en plus du diabète et de l’hypertension. Toutefois, le tribunal a posé des conditions pour que Pierre Claver Mbonimpa reste à la disposition de la justice. Ce dernier ne doit pas dépasser le périmètre de la ville de Bujumbura et ne doit pas s’approcher de l’aéroport international de Bujumbura.

Cette libération provisoire arrive après que les députés européens aient sorti une résolution faisant état des lieux dégradant des droits de l’homme au Burundi et réclamant la remise en liberté de ce grand défenseur des droits de l’homme. Les députés européens ont aussi constaté la violation des Accords de Cotonou dans cette dérive autoritaire. Quelques jours après, le président des Etats-Unis d’Amérique a embrayé dans le même sens et a rappelé l’importance de la société civile pour l’équilibre des nations. Sur ce, Barack Obama a aussitôt réclamé la libération du président de l’APRODH et des autres activistes défenseurs des droits de l’homme incarcérés dans le monde.   

Le président de l’Association pour la Promotion des Droits Humains et des Prisonniers « APRODH », Pierre Claver Mbonimpa a été arrêté le 16 mai de cette année avec comme accusations : atteinte à la sécurité intérieure et extérieure de l’Etat ainsi que le faux et usage de faux. Il demandait des enquêtes fiables sur les allégations faisant état des jeunes burundais qui suivraient des entrainements paramilitaires sur le sol congolais. Chose que le pouvoir de Bujumbura continue à démentir.

L’arrestation et la détention de ce défenseur des droits humains ont été décriées par différentes organisations tant nationales qu’internationales actives dans la promotion et la lutte pour les droits de l’homme. Entretemps, des radios internationales et des associations de la société civile basées en RD Congo confirment la présence des personnes en tenues militaires burundaises à l’Est de ce vaste pays et elles se demandent le pourquoi de leur présence.   

Leave a comment

Make sure you enter all the required information, indicated by an asterisk (*). HTML code is not allowed.

Faire un don

Nos journaux parlés

Qui est en ligne?

Nous avons 666 invités et aucun membre en ligne

Click to listen highlighted text! Powered By GSpeech