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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Le président de l’APRODH renforcé par l’expérience de son incarcération

septembre 30, 2014 0 4164
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Pierre Claver Mbonimpa ne relâchera pas sa lutte pour les droits de l’homme et des prisonniers. C’est la toute première réaction du président de l’APRODH au lendemain de sa mise en liberté provisoire conditionnée par le Tribunal de grande instance en mairie de Bujumbura. Plusieurs activistes de la société civile venus rendre visite à Pierre Claver Mbonimpa à l’hôpital se disent satisfaits de sa libération.

Dans son lit d’hôpital, le président de l’association pour la défense des droits de l’homme et des prisonniers dit être satisfait de sa libération provisoire avec des conditions. Mais selon Pierre Claver Mbonimpa, cette libération sous conditions c’est comme le maintenir en prison. Quant à ceux qui croient qu’il va abandonner la lutte pour la défense des droits de la personne humaine et des prisonniers, ils se trompent car, a-t-il dit, il revient en force.

La société civile burundaise se dit satisfaite de cette libération de Pierre Claver Mbonimpa. Pacifique Nininahazwe affirme qu’avec cette libération provisoire de Pierre Claver Mbonimpa, ce serait une bonne occasion de libérer d’autres prisonniers politiques et d’opinion toujours incarcérés. Pacifique Nininahazwe, l’un des leaders de la fameuse campagne « Vendredi Vert » exige des enquêtes sur les informations selon lesquelles de jeunes burundais seraient en formation paramilitaire en RD Congo. Pierre Claver Mbonimpa est libéré provisoirement après 139 jours d’incarcération dont 109 jours passé à la prison centrale de Mpimba et 30 jours d’incarcération sous surveillance policière à l’hôpital BUMEREC. Il fut incarcéré après avoir affirmé détenir des preuves sur des entrainements paramilitaires des jeunes burundais à Kiliba-ONDES à l’Est de la RDC.   

Satisfaction également du côté de l’organisation Human Right Watch et de l’Union Européenne après la libération provisoire de Pierre Claver Mbonimpa. Dans un communiqué rendu public, HRW demande cependant au gouvernement de retirer toutes les charges qui pèsent sur cet activiste des droits de l’homme au Burundi. La délégation de l’Union Européenne quant à elle félicite la justice burundaise qui a fait prévaloir les principes d’humanité. Le gouvernement du Burundi salue également la mesure de mise en liberté provisoire de Mbonimpa et tient à préciser que cette décision n’est le résultat de quelques pressions que ce soit.

 

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