Selon la Présidente de l’AVOD, même si leur association a organisé des activités pour se souvenir des martyrs du 21 octobre 1993, elle sait très bien que le Burundi a perdu des filles et fils même longtemps avant cette période. Pour Jacqueline SINDAYIRAKIRA, « la prise en charge des victimes est obligatoire et la justice doit être rendue aux victimes ».
Lors des activités de ce lundi en mémoire des victimes de 1993, il y a eu des témoignages des veuves et orphelins sur différents problèmes vécus. Selon le psychologue David NIYONZIMA, conférencier du jour, « la personne qui a perdu les siens dans ces crises qui ont secoué le Burundi doit avoir l'occasion de parler de ce qui s'est passé sinon elle perd l'estime de soi et devient incapable de prendre de bonne décisions pour elle et même pour sa famille ». Les veuves et les orphelins doivent aussi parler avec les autres pour construire la résilience, a conclu le psychologue.