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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

L'accès à l'eau potable de plus en plus difficile pour certains villages du camp de Mahama

septembre 22, 2016 0 2354
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Les réfugiés burundais du Camp de Mahama au Rwanda viennent de passer plus de deux semaines sans eau potable. Ils craignent d'attraper les maladies des mains sales. Du côté de la représentation, ils promettent des solutions dans deux ou trois semaines.
 
Ce manque d'eau au camp des réfugiés burundais s'observe généralement dans la partie de Mahama II, près de la rivière Akagera qui sépare le Rwanda et la Tanzanie. Ces réfugiés signalent qu'ils viennent de passer deux semaines sans eau potable.
 
«  Nous venons de passer dans le village A, B, 17, 18,19 et 20. L'eau continue à diminuer de quantité alors que nous avons construit des réservoirs », témoigne un des réfugiés.
 
Les villages qui connaissent ce manque d'eau essaient de partager le peu disponible avec d'autres. Mais ils se heurtent au grand nombre de réfugiés qui en ont besoin. Cette diminution d'eau potable inquiète plus dun. Ils craignent de probables maladies comme celles des mains sales.
 
« Les maladies comme le choléra sont devenues presque chroniques dans les villages. Ils ont certes sensibilisé sur l'hygiène, mais sachez que cela n'est pas possible sans eau pour faire la propreté des latrines », précise un autre réfugié.
 
Les représentants des réfugiés confirment cette information. Ils tranquillisent tout en signalant la mauvaise gestion de l'eau par les réfugiés eux-mêmes. 
 
« Normalement, l'eau destinée à une partie quelconque se mesure sur base de la population qui y habite. L'ONG Oxfam mentionne que les villages de cette localité utilisent l'eau des robinets. Cette eau des robinets est cependant utilisé dans le drainage du jardin de cuisine, la fabrication des briques adobes et dans d'autres activités non prévues pour l'eau potable », indique Philbert NIYONGABO, chargé de la communication au sein du camp des réfugiés de Mahama.
 
Ce problème d'eau potable sera résolu au mois doctobre 2016, après l'aménagement d'une nouvelle source d'eau dans le but d'augmenter la quantité distribuée dans les différents villages, a-t-on appris des responsables du camp.
 

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