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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

La CNIDH ne convainc pas la famille de l'Adjudant Nyongera sur son intention d'enquêter sur la mort du sous-officier

septembre 22, 2016 0 2665
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Le cas de l’assassinat de l'Adjudant Eddy Claude Nyongera va être renvoyé au parquet général de la République, pour que sa famille ait la permission de l'inhumer. Déclaration faite ce mardi 20 septembre par la commission nationale indépendante des droits de l'homme. Les responsables de cette commission disent avoir commencé des enquêtes sur les circonstances de la mort de ce sous-officier. 
 
Il y a un travail à faire par rapport à la nécessité de clarifier les circonstances exactes dans lesquelles « cette personne s'est tuée », a expliqué ce mardi le président de la Commission indépendante des droits de l’homme. « Il faut surtout permettre à la famille de pouvoir procéder à un enterrement digne » a expliqué Jean Baptiste Baribonekeza.
 
Le Président de la CNIDH ajoute que la Commission est en train d'enquêter sur le cas de l'Adjudant Eddy Claude Nyongera. Ce sous-officier a été exécuté dans les enceintes du service national des renseignements après une longue séance de tortures, ont rapporté plusieurs sources policières.
 
Le SNR a catégoriquement refusé de donner le procès-verbal sur la mort de l'Adjudant Eddy Claude Nyongera dans les locaux de cette police présidentielle pour la délivrance d'un certificat de décès. Ce certificat doit être normalement délivré par l'hôpital Roi Khaled où repose le corps du défunt.
 
La CNIDH avance que la prérogative revient au parquet général de la République. «  Nous avons saisi le parquet général. La loi oblige que dans des circonstances pareilles, il y ait quelqu'un qui autorise une expertise médicale » indique le Président de la Commission des droits de l'homme.
 
Ces arguments de la Commission nationale indépendante des droits de l'homme étonnent cependant certains observateurs des droits de l’homme. Ils se demandent pourquoi la CNIDH a attendu six jours pour signifier qu'elle s'est confiée à la justice pour le cas de l'Adjudant Eddy Claude Nyongera, alors que la famille réclame la vérité et le corps du sous-officier depuis l’annonce de son décès au SNR.
 
L'autre ambiguïté pour ceux qui suivent de près le dossier réside sur la façon dont le parquet général va contredire le Service national des Renseignements qui a nié toute responsabilité dans la mort du sous-officier de l'armée Nyongera. 
 
La police nationale s'est précipitée à déclarer que l'Adjudant Eddy Claude Nyongera s'est suicidé à l'aide d'une grenade pendant l'interrogatoire. Certains proches de la famille de Feu Adjudant Eddy Claude Nyongera estiment que la Commission nationale indépendante des droits de l'homme tente de détourner l’attention de l'opinion internationale. Néanmoins, l'évidence est que la police, l'armée et le Service national des Renseignements sont débordés par l'épineux dossier. Aussi au sein de l'armée, c'est le silence absolu alors que le sous-officier a été arrêté à son travail à l’Etat-major de l’armée.
 
L’Adjudant Eddy Claude Nyongera a été exécuté le 14 septembre 2016 dans les locaux du Service national des Renseignements.

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