Le Conseil de sécurité des Nations Unies « CSNU » exhorte le gouvernement burundais à respecter les Accords d’Arusha, à se conformer à la Constitution du pays, à respecter les engagements et obligations internationaux, à traduire en justice et faire répondre de leurs actes les responsables des violations des droits de l’homme.
Dans cette déclaration sanctionnant la session de ce mercredi, le CSNU se dit préoccupé par l’impasse politique qui persiste au Burundi et la stagnation du dialogue. Jugeant le dialogue comme unique voie qui aboutira à un consensus politique durable au Burundi, le CSNU appelle à la mise en œuvre immédiate de la feuille de route sur la voie à suivre, conformément au dernier rapport du facilitateur Mkapa lors du sommet de la communauté Est africaine et l’implication active des pays de cette communauté en est la pierre angulaire, souligne le CSNU qui s’inscrit toutefois en faux contre les probables soutiens financiers aux mouvements armés.
Dans la même déclaration, le CSNU se dit également préoccupé par le retard du déploiement de tous les observateurs des DH et experts militaires de l’Union africaine. Il demande que le mémorandum déterminant le mandat de ces derniers soit rapidement signé.
Le CSNU déplore l’immobilisme du gouvernement burundais en matière de mise en application des décisions et résolutions prises par la communauté internationale et s’engage à suivre de près l’avancement de la mise en application de la Résolution 23 03, votée il y a une année, et qui autorise le déploiement des policiers onusiens au Burundi.
Le CSNU exhorte aussi Bujumbura à accepter de collaborer avec la commission d’enquête sur le Burundi du conseil des droits de l’homme
Pour terminer, ce Conseil de Sécurité des Nations Unies appelle le gouvernement burundais à renouer avec ses partenaires internationaux. Il demande qu’il y ait respect des engagements et restauration de la confiance afin que le Burundi reçoive encore des appuis financiers et ainsi palier à la dégradation de la situation humanitaire au Burundi, une dégradation causée par la crise politique.