Dans une conférence de presse animée ce mardi, Philippe Nzobonariba, Secrétaire général et porte-parole du Gouvernement explique que les réfugiés burundais sont devenus de véritables otages du Haut-Commissariat pour les réfugiés et de certains pays d'accueil.
"Le chiffre de plus de 400 mille réfugiés avancé par le HCR est fantaisiste, quand on sait déjà qu'un effectif non négligeable est déjà rentré et qu'on le connait exactement la population de chaque province du pays", ajoute le SG et porte-parole du gouvernement
Philippe Nzobonariba précise que pour atteindre le chiffre de plus de 400 mille réfugiés avancé par le HCR, ce qu'il y aurait des provinces actuellement dépeuplées ou vides de toute leur population.
Le Secrétaire général et porte-parole du gouvernement propose un recensement et une identification conjointe de ces réfugiés pour que le gouvernement soit d'accord avec les chiffres régulièrement avancés par le Haut-Commissariat pour les réfugiés.
"Un audit international du HCR sur la gestion des réfugiés burundais s'avère indispensable d'autant plus que les financements lui versés et aux pays d'accueil sont proportionnels aux chiffres présentés, une des raisons qui pourrait expliquer ces chiffres exagérés", conclut le SG et porte-parole du gouvernement