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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Cibitoke :Suspension brusque d’une formation paramilitaire des centaines d’imbonerakure

Cibitoke :Suspension brusque d’une formation paramilitaire des centaines d’imbonerakure

Les formations et entrainements  paramilitaires que bénéficiaient des imbonerakure en commune Mabayi de la province Cibitoke viennent d’être suspendus d’une manière inattendue. Programmées au départ sur deux semaines, ces formations auraient été interrompues par  le secrétaire général du parti Cndd-Fdd.

 Ils étaient plus de 500 imbonerakure  en campement au chef-lieu de la commune Mabayi de province Cibitoke  depuis  le 22 octobre. Au départ, il était prévu qu’ils passent deux semaines à faire des formations  ‘’en rapport avec l’amour de la patrie’’. Avec la 1ère semaine, ils  n’avaient que des séances théoriques. Ces séances  étaient  dispensées dans les locaux de la paroisse de Mabayi.

Le soir, ces jeunes  de la milice imbonerakure (qualification de l’ONU)  allaient dormir dans les salles de l’école de métier de Kiriba. Une école qui n’est  pas encore fonctionnelle. Et selon nos sources parmi les membres du parti au pouvoir sur place à Mabayi, la deuxième semaine  devrait être consacrée  aux activités paramilitaires.

Cependant  la soirée du dimanche 29 octobre, les formateurs ont été sommés de suspendre les activités. L’ordre aurait été donné par Révérien Ndikuriyo, le secrétaire général du parti de l’aigle qui d’ailleurs est arrivé à Mabayi ce lundi 30 octobre. Sa descente aurait pour but de mettre fin officiellement à ces travaux.

 Selon nos sources parmi les membres de ce parti, c’est le même patron du parti au pouvoir qui, lors de sa dernière descente en province Cibitoke, avait proposé la tenue de telles séances. Il voulait,  affirment nos sources,  des jeunes  en forme  qui pourraient  bénéficier  des formations  civiques  afin  d’aider dans la protection de la nation. Révérien Ndikuriyo s’était rendu  en commune Mabayi le 17 octobre.

 Les jeunes qui avaient pris part à ces activités  étaient venus des communes Bukinanyana, Mabayi, Mugina  de la province Cibitoke et d’autres  de la province voisine de Bubanza. Personne parmi les imbonerakure n’a été informé des raisons de cette brusque  suspension. Mais certains, nous ont révélés nos sources,  pensent que ce serait lié  à une mésentente au haut niveau du parti.

Un couvre-feu en commune Mutimbuzi

Un couvre-feu en commune Mutimbuzi

Des doutes et questionnements assaillent les habitants de la commune Mutimbuzi en province Bujumbura suite aux mesures de sécurité prises par des autorités  provinciales et communales. Depuis 6 jours, aucune personne n’est autorisée à circuler à partir de 19h.

 

Mardi 10 octobre, vers 15h, s’est tenu une réunion dans les quartiers Kigwati 1 et Kigwati 2 de la commune Mutimbuzi, une réunion animée par le gouverneur de la province de Bujumbura, l’administrateur de la commune Mutimbuzi, le commissaire provincial de la police ainsi que les responsables du service national de renseignements au niveau provincial et communal. Ces autorités ont interdit  la circulation au-delà de 19h.  ‘’C’était une réunion de sécurité. Le gouverneur a décidé qu’à partir de cette date la circulation n’est pas autorisée à partir de 19h.’’Révèle notre source de Mutimbuzi.

Le gouverneur de la province de Bujumbura s’est montré très strict. Un habitant de la commune qui tombera malade ne pourra être conduit à l’hôpital que sur autorisation de l’une des autorités qui ont animé la réunion. ‘‘Le gouverneur a aussi indiqué que pour même conduire un malade à l’hôpital au-delà de 19h,  on devra appeler le gouverneur lui-même, le commissaire provincial, l’administrateur de la commune Mutimbuzi, ou encore le commissaire communal, pour qu’il donne l’autorisation à cette personne d’être transportée à l’hôpital.’’  Ajoute notre source qui précise que cette  mesure  a beaucoup effrayé les habitants de Mutimbuzi.

Les habitants de la commune Mutimbuzi se plaignent que ces mesures viennent leur mettre les bâtons dans les roues car ils ne sont plus libres de travailler  jusqu’à l’heure qui leur convient. Ils demandent alors à ces autorités de leur expliquer le motif réel de la prise de ces mesures puisqu’elles ne cessent de proclamer que la paix règne dans tout le pays.

L’administrateur de la commune Mutimbuzi Siméon Butoyi, n’a pas  donné  sa réaction.

Gihanga : Un homme non identifié retrouvé égorgé

Gihanga : Un homme non identifié retrouvé égorgé

Un homme  a été tué  par des inconnus  ce lundi  matin, dans une plantation de riz se trouvant au village 5 de la  zone Buringa, commune Gihanga en province  Bubanza. La victime  a été retrouvée  morte, sans chaussures ni documents d’identité sur elle.

 

Cet homme   retrouvé mort l’avant midi de ce lundi  30 0ctobre  n’a pas été pas identifié. Selon des sources qui ont pu voir le cadavre  l’homme a été égorgé, son corps était couvert de sang encore frais. ‘’La victime portait un pantalon et une chemise mais sans chaussures ni pièces d’identité. Visiblement, il a été égorgé non loin de l’endroit où a été retrouvé  son corps.’’

Le cadavre  a été découvert  dans une localité où les bergers ont l’habitude d’arracher des herbes pour le bétail. N’eut été l’intervention de la population, un des bergers allait en payer le prix.

 ‘’Deux hommes, l’un muni d’une  machette et l’autre d’un bâton ont été remarqués  sur les lieux. Non loin de là, il y avait un berger de Buringa  en train d’arracher des herbes pour  le bétail. Les deux hommes l’ont pris et l’ont accusé d’avoir  tué cette personne. Il a été enfin libéré grâce à  la présence  d’une foule de gens, mais il a été battu. ‘’ Témoigne un des habitants de la zone Buringa.

Le corps de la victime a été embarqué  par l’administrateur de la commune de Gihanga  vers une destination inconnue par la population. Les habitants de Buringa  demandent  qu’il y ait des enquêtes pour connaître  l’identité de la victime, les auteurs et les mobiles de son assassinat.

Nous n’avons pas pu recueillir la réaction de l’administrateur de Gihanga,  Léopold Ndayisaba.

Une double exécution à Muramvya

Une double exécution à Muramvya

Un détenu de la prison centrale de Muramvya est mort samedi dernier dans des circonstances  douteuses. Le détenu aurait été assassiné par des imbonerakure qui l’ont retrouvé dans sa cachette après évasion de la prison. Son hôte a été aussi assassiné. Les familles exigent des enquêtes.

 

Ce détenu qui a été tué Samedi 16 Septembre  répondait au nom de Bonithe Ruratukana. Il est sorti de la prison avec  deux de ses codétenus maçons jeudi 14 Septembre  avec  autorisation d’aller travailler en dehors de la prison. C’est à partir du même jour, indiquent les détenus de cette maison pénitentiaire qu’ils ont appris qu’il s’est échappé de la prison. Deux jours après, le samedi 16 Septembre  Bonithe Ruratukana  a été retrouvé dans une maison d’un certain Bosco situé sur la colline Masango à 5km du chef-lieu de la province  Muramvya. Les deux ont  été assassinés, précisent nos sources.

 ‘’Des imbonerakure  ont sérieusement battu  Bonithe et son hôte  prénommé Bosco à l’aide de gourdins. Le détenu lui a succombé à un coup de pierre qui lui a été lancée par ces imbonerakure alors qu’il tentait de s’échapper et Bosco a succombé aux coups de gourdins.’’ Révèlent nos sources de Muramvya.

Les corps des victimes ont été mis à la morgue de l’hôpital de Muramvya.  Les familles des victimes ont refusé qu’ils soient enterrés sans qu’il y ait une enquête pour que les auteurs du double crime soient traduits devant la justice. Bonithe Ruratukana n'était jamais autorisé à sortir de prsion, il participait uniquement aux travaux à l'intérieur de la prison, précisent nos sources. Sa famille se demande comment ce jour il a été autorisé à sortir et pense que son assassinat était prémédité.

Bonithe Ruratukana venait de passer deux ans dans la prison centrale de Muramvya poursuivi pour atteinte à la sécurité intérieure de l’Etat ; il était accusé d’avoir lancé une grenade dans un bar situé au chef-lieu de cette province. Le détenu  Bonithe a été condamné d’une peine de 30 ans  mais il avait interjeté appel à la cour suprême et le dossier était toujours en cours.

Le directeur de la prison de Muramvya n'a pas encore réagi.

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