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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

La zone Maramvya sous un couvre-feu instauré par les responsables du CNDD-FDD

La zone Maramvya sous un couvre-feu instauré par les responsables du CNDD-FDD

Depuis plus de 10 jours, les habitants de la zone Maramvya, commune Mutimbuzi de la province Bujumbura ne sont  plus libres  de circuler autant  qu’ils veulent. Les responsables du parti au pouvoir dans cette localité ont instauré un couvre-feu. Appliquant la mesure, les imbonerakure arrêtent et malmènent les passants avant  de les dépouiller de leurs biens.

 Lundi  11 Septembre, le  responsable du CNDD-FDD dans la zone Maramvya en collaboration avec des responsables de parti sur certaines collines de la zone  ont tenu une réunion avec la population de Maramvya. Au cours de cette réunion, révèlent des sources locales, ils ont fixé un couvre-feu. Une mesure mis en application le même jour. Depuis,  des imbonerakure persécutent les personnes circulant au-delà de cette heure fixée.‘’ Dans cette réunion,  ils ont décidé que dans cette localité  aucune personne n’est autorisée  de circuler au-delà de 21h.  Le même jour, les imbonerakure ont érigé des barrières. Ils arrêtent  des passants et les  tabassent.’’  Racontent  nos sources locales.

Ces imbonerakure  malmènent les passants et les dépouillent aussi des biens en leur possession. ‘’ Trois jours après la tenue de cette réunion, le jeudi  14 Septembre, ces imbonerakure ont beaucoup déstabilisé la population.  Des agriculteurs ont été sérieusement tabassés et ces imbonerakure leur ont pris  plus de cent mille BIF.’’ Dénoncent  les mêmes sources.

La population de la zone Maramvya demande aux autorités habilitées de couper court avec ce comportement de la jeunesse du parti au pouvoir avant qu’il ne soit tard.

L’administrateur de la commune Mutimbuzi n’a pas encore donné son commentaire. Albert Nshimirimana le chef de la zone Maramvya lui, a nié cette situation dénoncée par la population locale.

Un rapatrié introuvable après son arrestation par des hommes en tenues policières

Un rapatrié introuvable après son arrestation par des hommes en tenues policières

Deux personnes ont été enlevées  la nuit de ce  18 Septembre  dans la  zone Kamenge  de  la mairie de Bujumbura. Embarquées dans un véhicule par un groupe  d’hommes  dont certains étaient en tenues  policières,  elles restent introuvables. Les témoins indiquent que les deux personnes  ont  été  sérieusement tabassées avant d’être embarquées  dans un véhicule.

 

Plus de 24h après leur arrestation, les deux personnes  ne sont pas toujours localisables. Les deux sont tous des hommes. L’un  nommé Bosco Muhimbare était rentré du Rwanda vendredi dernier 15 Septembre, pays où il s’était exilé il y a 5 ans.

La soirée de ce lundi 18 septembre,  Bosco Muhimbare   surnommé Bebeto  était avec son beau-frère nommé Bosco Butangaro et sa sœur, épouse de Butangaro dans  un cabaret situé  à la 4è avenue près de la zone Kamenge (nord de la capitale Bujumbura).Vers 20 heures  de ce lundi raconte une source qui était au même endroit,  le  trio  a réalisé des mouvements  suspects d’une personne qui visiblement avait suivi depuis longtemps Bosco Muhimbare. Cette personne est partie après avoir repéré  le trio pour revenir un peu après  avec un groupe de personnes dont certaines étaient en uniformes policières.

 ‘’Alors que Bosco Muhimbare  venait juste de prendre place, il a réalisé qu’il y avait quelqu’un qui le suivait. Un homme. D’ailleurs les mouvements de cet homme les ont inquiétés. L’homme est reparti mais pour revenir près de 10 minutes après. Cette fois-ci, il était à bord d’un véhicule à vitres teintées accompagné  de deux  hommes en uniformes policières et  d’autres  en civil.’’ Nous a confiés une source sur place.

Ces hommes se sont  jetés  violement sur trio et ont commencé à les tabasser avant de les embarquer  dans leur véhicule.

‘’Le groupe a  commencé à les tabasser, les a poussés  brutalement  dans le  véhicule et le chauffeur a démarré’’, poursuit la source  qui a précisé que la sœur de Bosco Bebeto a été dépouillée de son téléphone  avant d’être libérée.

Les familles ont essayé de les chercher la journée de ce 19 Septembre mais n’ont pas pu les localiser et leurs portables restent éteints depuis leur arrestation. Ces familles sont donc inquiétées et craignent pour la sécurité des leurs.

Nous n’avons pas pu recueillir la réaction du porte-parole du  ministère de la sécurité.

 

Bujumbura : Un agent des Renseignements cité dans l’enlèvement de deux personnes

Bujumbura : Un agent des Renseignements cité dans l’enlèvement de deux personnes

Un agent du Service National des Renseignements en mairie de Bujumbura est cité par des témoins oculaires de l’arrestation de deux hommes à Kamenge la nuit du 18 Septembre. Depuis cette arrestation, ils restent introuvables et leur famille interpelle la justice. S’ils sont accusés d’une infraction, qu’ils soient poursuivis conformément à la loi y relative.

 Ce 21 Septembre, est le  3ème jour après l’arrestation de Bosco Bitangaro et Bosco Muhimbare   par des gens qui portaient des tenues policières dans la zone Kamenge où ils prenaient un verre. La famille ignore toujours leur sort.

Les sources de la RPA parmi des témoins qui étaient sur place ont identifié un des hommes du groupe qui a arrêté les deux Bosco. Il s’agit  d’un agent du Service National des  Renseignements à Bujumbura, surnommé Rama. ‘’Ils ont été embarqués dans  un véhicule immatriculé  HA 1602 conduit par le surnommé  Rama, agent du Service National des Renseignements à Bujumbura.’’ Révèle un des témoins de l’arrestation.

La famille de ces deux hommes s’inquiète pour la sécurité des leurs. Elle demande le respect de  la loi.  ‘’Nous demandons que les nôtres soient remis à la justice. En plus, nous voulons savoir où ils sont détenus.  Jusqu'ici, nous ne savons pas s’ils sont encore en vie ou pas. Nous ignorons aussi le motif de leur enlèvement. ‘’ Indique un membre de leur famille.

Nous avons essayé encore une fois de contacter le porte-parole du ministère de la sécurité  Pierre Nkurikiye, sans y parvenir.

RDC: Près 10.000 Burundais ont pris le chemin d’exil ces deux derniers mois

RDC: Près 10.000 Burundais ont pris le chemin d’exil ces deux derniers mois

La plupart de ces Burundais, demandeurs d’asile sont des rapatriés qui ont repris le chemin d’exil. Ils disent fuir la répression des imbonerakure. Cet effectif croissant de réfugiés burundais inquiète énormément les autorités congolaises ainsi que les réfugiés burundais de la localité qui se demandent comment ils vont survivre car  les organisations humanitaires ont sensiblement diminué l’aide aux réfugiés.  

 

Les Burundais qui se réfugient en  RDC augmentent de plus en plus depuis quelques mois. La plupart proviennent des provinces de Bubanza et Cibitoke (provinces du nord-ouest du Burundi). Ils affirment avoir fui la répression  des imbonerakure, jeunesse du parti au pouvoir le CNDD-FDD. L’un de ces demandeurs d’asile témoigne. ‘’Nous sommes victimes de notre appartenance politique. Les imbonerakure  nous reprochent d’être membres du parti CNL et ils ne cessent de nous forcer d’adhérer au CNDD-FDD. Ils n’hésitent même pas de s’introduire dans nos maisons pour nous malmener, raison pour laquelle nous avons décidé de plier bagages.’’

Selon les informations recueillies auprès de ces demandeurs d’asile, la majorité d’entre eux sont des rapatriés qui retournent en exil après avoir constaté  que la répression dont ils avaient fui  il y a quelques années a repris d’une façon inquiétante dès leur arrivée au pays natal.  ‘’J’avais fui mon pays et je suis rentré croyant que la situation avait changé. Mais dès mon retour  au pays, j’ai constaté qu’il n’y a pas eu de changement. Ils voulaient m’ôter la vie et j’ai été obligé de fuir de nouveau.’’

Selon nos sources dans cette partie Est de la RDC, depuis le 12 du mois dernier d’août cette année 2023, le site de Mulongwe a accueilli 1200 Burundais. Parmi eux, 900 avaient été récemment rapatriés et ont été obligés de retourner en exil inquiétés de nouveau pour leur sécurité.

Mis à part les 1200 demandeurs d’asile qui ont été transférés dans le site de Mulongwe, la RDC compte, soulignent nos sources,  plus de 8 mille Burundais demandeurs d’asile répartis dans différents sites de transit dont le site de Sange à Kamanyola qui héberge  7000, celui de Kavimvira  qui a  à peu près 1000 individus et celui de Monge Monge  avec plus de 300  Burundais demandeurs d’asile.

 Cet effectif proliférant de Burundais  qui se réfugient  en RDC inquiète non seulement les autorités congolaises, mais aussi les réfugiés du site de Mulongwe car ils se demandent comment ils vont survivre étant donné qu’ils ne bénéficient presque plus de l’assistance du PAM et du  HCR. ‘’La population congolaise notamment les autorités ne sont pas favorables à ce mouvement grandissant de Burundais. Ils ne comprennent pas pourquoi des rapatriés reprennent le chemin d’exil en moins d’une année de leur rapatriement. Nous aussi ça nous inquiète d’autant plus qu’on a diminué sensiblement l’aide alimentaire. Ils ont été mis dans des hangars et ont bénéficié d’une ration de trois jours seulement. Des gens vont mourir de faim car ils n’ont rien à manger.’’ Déplore  un de ces réfugiés burundais du site de Mulongwe.

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