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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Découverte du cadavre d’une élève à Makamba

Découverte du cadavre d’une élève à Makamba

Le corps d’une jeune fille a été découvert mardi sur la colline Rurambira
en commune Vugizo dans la province Makamba. Il s’agissait d’une élève du
lycée Gishiha. Les informations en provenance de la commune Vugizo font
savoir qu’elle aurait été tuée ailleurs et jetée tout près de son établissement.
Sophie Irakoze était élève du département social du lycée Gishiha en commune
Vugizo de la province Makamba. Les sources sur place indiquent que la jeune
fille avait été vue pour la dernière fois le jeudi de la semaine précédente
lorsqu’elle se rendait à l’école avec ses amies. A la fin des cours, Sophie avait
dit à ses amies qu’elle se rendait chez un tailleur pour faire coudre ces robes.
Personne ne l’avait revue selon ces sources.
Son corps découvert presqu’une semaine plus tard
C’est mardi vers 14 heures qu’un berger a découvert un cadavre tout près de
l’endroit où son bétail était en train de brouter selon les sources sur place. Elles
indiquent que le berger a constaté que c’était le corps de Sophie. « Sophie était
enceinte et elle avait une blessure au niveau de la tête. Selon ceux qui ont
découvert le corps, la victime aurait été tuée ailleurs et jetée à cet endroit. »
Expliquent nos sources. Selon ses proches, lorsqu’elle s’était à l’école, Sophie
avait rangé tous ses habits comme si elle voulait déménager.
Les informations en provenance du lycée Gishiha indiquent les enquêtes sont en
cours.

 
Rugombo : Quand la zone Cibitoke se transforme en cimetière

Rugombo : Quand la zone Cibitoke se transforme en cimetière

Au total, neuf cadavres gisant dans la nature ont été découverts dans la zone Cibitoke de la commune Rugombo en l’espace de 16 jours depuis le début de l’année 2023. Les sources locales évoquent des exécutions extra-judiciaires.

A la 8eme transversale colline Cibitoke de la zone Cibitoke en Commune Rugombo, deux corps ont été découverts lundi. Les victimes étaient des hommes qui ont été tués égorgés. Selon les témoins, ces personnes auraient été tuées après d’intenses tortures. "Leurs corps présentaient des traces de bâtons. L’administration a directement ordonne l’enterrement." Nous a rapporté l'une de nos sources.

Le 9 janvier dernier, 3 autres cadavres avaient été retrouvés à la 11ème transversale de la colline Rusiga de la même zone. L’enterrement de ces corps a suivi sans aucune forme d’enquête. En date du 6 janvier, 2 corps ont été découverts sur la colline Rusorora. C’est toujours en zone Cibitoke. Les victimes étaient des hommes qui n’ont pas être identifiés et l’administration a aussitôt ordonné l’enterrement.

Le 3 janvier, il a été découvert  sur la transversale 3 de la colline Kagazi, toujours en zone Cibitoke, un corps d’un enfant de 3 ans .Selon les sources sur place, ses parents le recherchaient depuis des jours. Et en date du 1er janvier, c’est le corps d’une jeune femme qui a été retrouvé à la transversale 7 de la colline Karurama, toujours dans la zone Cibitoke de la commune Rugombo. Selon les témoins, elle aurait été violée avant d’être tuée. Seules les deux dernières victimes ont pu être identifiées.

La rédaction de la RPA a contacté Carême Bizoza gouverneur de la province Cibitoke mais il n’a pas voulu s’exprimer sur le sujet arguant qu’il ne donne pas des informations sur téléphone.

Kayogoro : La population alerte sur la recrudescence des cas de banditisme

Kayogoro : La population alerte sur la recrudescence des cas de banditisme

Des cas de vols se multiplient du jour au lendemain en commune Kayogoro
de la province Makamba selon la population. Cette dernière accuse
l’administration de négliger la situation.
Certains habitants de la commune Kayogoro indiquent que des cas de vols dans
les ménages et les champs de culture sont devenus monnaie courante au niveau
de toutes les collines. « Cette situation tend à devenir irréversible surtout que
même les administratifs négligent la recherche d’une solution. Ces vols sont
commis et dans les ménages et dans les champs de cultures. Ce qui est étonnant
c’est le fait que les administratifs n’agissent pas alors qu’ils sont au courant de
ces cas. Ils considèrent cette insécurité comme une situation normale. » Cet
habitant de Kayogoro indique ne pas comprendre l’utilité des comités mixtes de
sécurité. « On nous a dit qu’il y a des comités mixtes de sécurité chargés de
préserver la sécurité mais nous ne voyons pas leur importance. On se demande si
les membres de ces comités sont toujours là ou s’ils seraient complices des
voleurs. » Certains habitants de la commune Kayogoro réclament « des actions
concrètes visant à lutter contre ces cas de vols ».
La rédaction de la RPA n’a pas pu s’entretenir avec l’administration de la
commune Kayogoro pour répondre aux sollicitations des habitants.

Un jeune homme meurt "étranglé" à Matana

Un jeune homme meurt "étranglé" à Matana

Le corps d'un homme d'une trentaine d'années a été découvert ce lundi dans la brousse dans la commune Matana de la province Bururi. Les habitants de Matana indiquent qu'il y avait une machette à côté du cadavre de ce jeune homme enterré deux jours plus tard.

Clovis Koriciza c'est le nom du jeune homme d'une trentaine d'années qui a été enterré ce mercredi à Mugamba, sa commune natale. Sa famille avait voulu que son corps soit examiné à Bujumbura avant l'enterrement mais l'administrateur de la commune Matana a autorisé la libération du corps tardivement alors qu'il était déjà en décomposition selon les voisins. C'est, en fait, dans cette commune de Matana que résidait Clovis Koriciza et que son cadavre a été découvert mardi. Selon les sources sur place, Clovis Koriciza travaillait comme domestique dans un ménage d'une vieille femme et était introuvable la veille de la découverte de son cadavre. "Clovis avait quitté son domicile lundi et a été vu par la suite au chef-lieu de la commune Matana. A côté de son corps, il y avait une machette. On ne sait pas si c'est la machette qu'il utilisait dans les champs ou s'elle a été utilisée pour le tuer. Mais ceux qui ont vu son corps ont dit qu'il a été étranglé."

Nous n'avons pas pu joindre l'administrateur de la commune Matana Dieudonné Nkunzimana mais certains habitants de cette commune de la province Bururi indiquent que cet administrateur n'a rien fait pour que les enquêtes sur cette mort soient menées. Même ce mercredi, aucun administratif n'a participé aux obsèques de Clovis Koriciza, signalent-ils.

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