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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Gitega  décidé à poursuivre les combats contre le M23

Gitega décidé à poursuivre les combats contre le M23

Un regroupement d’un millier de soldats  à envoyer en RDC combattre le mouvement M23 aux côtés de l’armée congolaise, est en cours dans tout le pays . Des militaires alertent que le choix se fait de manière sélective,  sur base des critères liés entre autres à l’appartenance  ethnique.

 Les critères de choix des militaires à envoyer en RDC auraient été donnés la semaine dernière, au cours d’une réunion animée par  le chef d’état-major burundais, le Général Prime Niyongabo. Selon nos sources militaires, il a exigé aux commandants des divisions de faire les listes en toute discrétion, et ces derniers ont confié la tâche aux commandants des camps. ‘’Il y a eu des réunions secrètes et le chef d’état-major a ordonné la confection des listes des caporaux-chefs qui sont tous de l’ancienne armée régulière. Le mot d’ordre était de confectionner secrètement ces listes pour que ceux qui seront choisis, le sachent à la dernière minute  sans possibilité de réclamer.’’

L’objectif, soulignent  nos sources est de regrouper 1500 militaires et le choix est plus orienté vers les militaires qui approchent la retraite, ayant entre 40 et 45 ans. Les militaires  trouvent que  cette mission en RDC est en fait une autre façon de les éliminer systématiquement. ‘’ Aidez-nous à alerter pour notre sécurité et survie car plusieurs militaires qu’ils veulent envoyer en RDC sont  très âgés et ne sont plus à mesure de participer dans ces affrontements.’’

Pour échapper à cette mission suicide, des pots-de-vin sont versés. Le retrait de la liste est fait moyennant paiement aux responsables des camps d’un montant de cent mille BIF par militaire, révèlent les mêmes sources qui  demandent que ce déploiement en RDC soit annulé.

Nous n’avons pas pu avoir la réaction du porte-parole du ministère de la défense, le colonel Floribert Biyereke.

 

Bujumbura: Un policier  sème le trouble à Carama

Bujumbura: Un policier sème le trouble à Carama

Un des policiers affectés  au poste de police  du quartier Carama III de la zone Kinama en Mairie de Bujumbura est dénoncé par la population, victime de sa mauvaise conduite. Le policier  arrête des motards et petits commerçants ambulants  qui n’ont commis aucune infraction. La population de Carama affirme que le policier agit ainsi juste pour les rançonner.

Ce policier qui malmène les habitants du quartier Carama III de la zone Kinama du nord de la capitale Bujumbura est connu sous  le prénom de Médard.  Il exerce ses fonctions sur le poste de police situé à Carama. Les habitants de ce quartier affirment que  ce policier  abuse de son pouvoir pour ses propres  intérêts. ‘’ Lorsqu’il a faim ou soif, il va au milieu de la route pour rançonner les passants. Quand il rencontre un motard ou un commerçant ambulant, il les arrête et les emmène au poste de police et chacun  doit donc lui donner de l’argent.’’  Témoigne un habitant de Carama. 

Ce policier s’attaque également aux petits commerçants qui étalent leurs marchandises au bord de la route. A partir de 20 h, il ordonne aux propriétaires des bars de ce quartier de fermer. ‘’ Il maltraite également les réparateurs de vélos sur la route, sans oublier que des fois il ordonne aux cabaretiers de fermer à partir de 20h. Il  fait tout ça pour remplir ses poches.’’ Ajoute la source.

Nous n’avons pas encore eu  les réactions du chef de zone Kinama, Astère Niyokwizera, ni celui du porte-parole de la police burundaise.

Gihanga : Attaque d’un groupe armé

Gihanga : Attaque d’un groupe armé

La sécurité a été perturbée la nuit du 10 au 11 décembre dans la commune Gihanga de la province Bubanza. Il y a eu des affrontements entre les militaires burundais et un groupe armé. Le mouvement Red-Tabara a revendiqué l’attaque. Sur son compte X, le mouvement a  donné un bilan de 3  militaires tués et une partie du pont Kajeke endommagée.

Selon la population de la commune Gihanga, un groupe d’hommes armés a commencé à circuler  dans les parages du pont au-dessus de la rivière Kajeke à partir de minuit. C’est vers 3h00 du matin que les accrochages  ont  débuté entre le groupe et les militaires d’une position de la localité.

‘’ Nous avons passé une nuit trop agitée, beaucoup de coups de feu ont retenti. On dit qu’il y a des gens qui avaient été enlevés jeudi au centre Gihanga. Nous pensons qu’ils cherchaient des éclaireurs. Cette nuit, ils étaient avec ces gens. Ils les guidaient quand ils sont tombés sur ces militaires.’’ Témoigne une source locale.

Une partie du  pont construit au-dessus de la rivière  Kajeke  a été endommagée. Le groupe de combattants l’aurait détruit  à l’aide d’un engin explosif. ‘’La sécurité a été perturbé à la 5ème avenue de Gihanga, sur le pont se trouvant au-dessus de la rivière Kajeke. Ils avaient visiblement l’objectif de s’en prendre à ce pont. Il a été troué.’’

Depuis ces affrontements, le trafic est perturbé sur ce pont. Via son compte tweeter, le mouvement Red-Tabara   a revendiqué l’attaque. Il  dit avoir  tué 3 militaires.

Ce lundi matin, l’armée a effectué  des fouilles dans les quartiers environnants. Deux personnes ont été arrêtées pour raisons d’enquêtes.

La rédaction de la RPA  n’a pas pu avoir la réaction de l’administration de Gihanga ni du Colonel Floribert Biyereke, le porte-parole de l’armée burundaise, la FNDB. Aucune communication n’a encore été faite sur cette perturbation de la sécurité.

Cibitoke :Suspension brusque d’une formation paramilitaire des centaines d’imbonerakure

Cibitoke :Suspension brusque d’une formation paramilitaire des centaines d’imbonerakure

Les formations et entrainements  paramilitaires que bénéficiaient des imbonerakure en commune Mabayi de la province Cibitoke viennent d’être suspendus d’une manière inattendue. Programmées au départ sur deux semaines, ces formations auraient été interrompues par  le secrétaire général du parti Cndd-Fdd.

 Ils étaient plus de 500 imbonerakure  en campement au chef-lieu de la commune Mabayi de province Cibitoke  depuis  le 22 octobre. Au départ, il était prévu qu’ils passent deux semaines à faire des formations  ‘’en rapport avec l’amour de la patrie’’. Avec la 1ère semaine, ils  n’avaient que des séances théoriques. Ces séances  étaient  dispensées dans les locaux de la paroisse de Mabayi.

Le soir, ces jeunes  de la milice imbonerakure (qualification de l’ONU)  allaient dormir dans les salles de l’école de métier de Kiriba. Une école qui n’est  pas encore fonctionnelle. Et selon nos sources parmi les membres du parti au pouvoir sur place à Mabayi, la deuxième semaine  devrait être consacrée  aux activités paramilitaires.

Cependant  la soirée du dimanche 29 octobre, les formateurs ont été sommés de suspendre les activités. L’ordre aurait été donné par Révérien Ndikuriyo, le secrétaire général du parti de l’aigle qui d’ailleurs est arrivé à Mabayi ce lundi 30 octobre. Sa descente aurait pour but de mettre fin officiellement à ces travaux.

 Selon nos sources parmi les membres de ce parti, c’est le même patron du parti au pouvoir qui, lors de sa dernière descente en province Cibitoke, avait proposé la tenue de telles séances. Il voulait,  affirment nos sources,  des jeunes  en forme  qui pourraient  bénéficier  des formations  civiques  afin  d’aider dans la protection de la nation. Révérien Ndikuriyo s’était rendu  en commune Mabayi le 17 octobre.

 Les jeunes qui avaient pris part à ces activités  étaient venus des communes Bukinanyana, Mabayi, Mugina  de la province Cibitoke et d’autres  de la province voisine de Bubanza. Personne parmi les imbonerakure n’a été informé des raisons de cette brusque  suspension. Mais certains, nous ont révélés nos sources,  pensent que ce serait lié  à une mésentente au haut niveau du parti.

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