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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Un  uxoricide à Kabezi

Un uxoricide à Kabezi

Une femme a été sauvagement tuée par son mari sur la colline Migera, dans la commune de Kabezi, province  Bujumbura. La victime s'appelait Lydie Irishura, elle était mariée à un certain Raymond Ncamubinigi. Selon nos sources à Kabezi, le couple était en conflit car le mari accusait sa femme d’infidélité.

Cette nuit du 23 février, Lydie Irishura a été attaquée par son époux alors qu’elle dormait. Des sources sur place révèlent qu’il l’a frappé à coups de machettes, avant de porter le coup fatal avec une hache à la tête. L'auteur du crime  a pris la fuite immédiatement après les faits.

 Le matin de ce 23 février, l'administrateur de la commune  Kabezi s'est rendu sur les lieux du crime, portant un message d’apaisement et d’appel au  recours à la justice même en cas de conflits familiaux.

Kenya: 7 réfugiés burundais blessés au camp de transit de Kalobeyei

Kenya: 7 réfugiés burundais blessés au camp de transit de Kalobeyei

8 Burundais hébergés dans le camp de transit de réfugiés de Kalobeyei au Kenya ont été blessés la nuit de ce lundi 20 février 2024 par des Soudanais suite aux disputes qui ont pris une autre tournure. Parmi les blessés, 7 sont dans un état critique car blessés à coups de machettes au niveau de la tête.

« Ces disputes entre Burundais et Soudanais ont éclaté la nuit de ce lundi. A ce moment-là,  ils étaient en train de puiser de l’eau, une tâche quotidienne  qui s’est par après transformée en combat acharné à cause d’un Soudanais qui est venu semer le trouble en frappant les autres réfugiés », raconte un Burundais, réfugié dans ce camp de transit de Kalobeyei.

Aussitôt que les autres Soudanais ont su que les Burundais sont en train de se battre avec les leurs, « ils sont accourus munis de machettes ». Au cours de ces combats, «  8 Burundais ont été blessés au niveau de la tête et 7 d’entre eux ont été frappés à la machette ».

Ce n’est pas la première fois que de tels conflits opposent les Burundais aux Soudanais. Souvent, comme notre source l’indique, les deux communautés se disputent sur des choses qu’ils doivent partager à savoir la nourriture et l’eau. « Par exemple, nous pouvons nous chamailler lorsque nous puisons de l'eau à cause de l’arrogance des Soudanais car ils ne veulent pas se mettre à la queue comme d'autres réfugiés. Ils usent de la force et sont souvent munis de couteaux », précise notre source tout en ajoutant que lorsque les choses empirent, tous les autres réfugiés soudanais viennent soutenir les leurs en cassant tout sur leur passage, en fracassant les portes.

Cette bataille entre les réfugiés en provenance du Burundi et ceux du Soudan a pris fin lorsque la police Kenyane est intervenue en utilisant les gaz lacrymogènes. Les réfugiés burundais de ce camp de Kalobeyei, qui est normalement un camp de transit qui accueille les demandeurs d’asile, demandent avec insistance au HCR ainsi qu’à leur pays d’accueil le Kenya d’assurer leur sécurité avant que la situation n’empire.

Bubanza : Un militant du CNL enlevé sur  la colline Kagwema

Bubanza : Un militant du CNL enlevé sur la colline Kagwema

David Bamporiki est le nom du  militant du parti CNL enlevé  la nuit de ce 21 février à Kagwema, zone et commune Gihanga de la province Bubanza. Des témoins  sur place indiquent  qu’il a été embarqué par des gens en tenue policière et civile qui  étaient à bord d’une camionnette  double cabine.

David Bamporiki passait sa soirée au centre de négoce de la colline Kagwema, un lieu qu’il aimait fréquenter selon les informations recueillies sur place. Il était avec un groupe de personnes dont le responsable des imbonerakure en commue Gihanga nommé Olivier Nahimana. Des hommes en tenues policière et civile sont alors arrivés à cet endroit vers 21heures, ils étaient à bord d’un Hilux selon des témoins oculaires.  « Ces individus en tenues policière et civile  se sont rués  sur David. Il a tenté de résister  mais sans succès et ils l’ont jeté dans ce véhicule. » Décrit notre source qui précise que  ceux qui étaient avec lui se sont  tous levés  pour le secourir, mais « le responsable des imbonerakure qui étaient avec eux s’est rangé du côté des bourreaux de David  et les ont menacé de tirer sur eux. »

 Le véhicule en question a pris la Route Nationale 5  (Route Bujumbura-Cibitoke), vers une destination jusque-là inconnue, ajoute la même source.

Les habitants de Gihanga indiquent que l’opération  d’enlèvement de David Bamporiki aurait été planifiée par Olivier Nahimana, le  chef des imbonerakure (jeunesse du parti au pouvoir) dans la même commune de Gihanga qui l’accusait de collaborer  avec des rebelles, des opposants et des Radios qui ne sont plus reconnues au Burundi. Néanmoins, des sources de la localité avancent plutôt  des mobiles politiques. « Tout ça c’est par qu’il l’a refusé  d’intégrer le parti au pouvoir et n’était plus en bon terme avec Olivier depuis longtemps. »  

Nous n’avons pas pu recueillir la réaction de l’administrateur de Gihanga, Léopold Ndayisaba  

David Bamporiki est alors  le 3ème membre du parti dirigé par Agathon Rwasa  enlevé en moins d’un mois dans la commune Gihanga. Le premier est  le responsable de la jeunesse de ce parti CNL sur la colline Buringa, Georges Nimbona surnommé Manyene. Il a été enlevé  la nuit du 28 janvier dernier et le second est nommé  Désiré Bizimana   arrêté le jeudi 8 du mois en cours. Les deux  restent jusqu’à ce jour introuvables.

Bubanza : Disparitions après arrestation par les corps de l’Etat : L’histoire se répète ? Les habitants de Buringa s’interrogent

Bubanza : Disparitions après arrestation par les corps de l’Etat : L’histoire se répète ? Les habitants de Buringa s’interrogent

Désiré Bizimana, habitant de la colline et zone Buringa en  commune Gihanga de la province Bubanza a été appréhendé  par la police sur son lieu de travail il y a 6 jours. Ses proches ignorent les raisons de son arrestation et le lieu de détention. Les seules informations qu’ils ont et qu’il aurait été remis à la police présidentielle.

Désiré Bizimana a été  arrêté  jeudi le 8 février  2024. Des sources locales indiquent que l’opération de son arrestation était dirigée par le commissaire communal Philippe Masabarakiza  au  moment où il vaquait à ses activités quotidiennes.

 « Il travaillait comme gestionnaire des étables, la police l’a appréhendé sur son lieu de travail. Après  l’arrestation, ils ont fait semblant de l’emmener à Gihanga mais ils l’ont livré au service des renseignements. Depuis ce jour, nous n’avons aucune nouvelle de Désiré Bizimana et sommes  très inquiets.» Témoigne un de ses proches.

Les habitants de  Buringa  comparent la situation actuelle à celle de 1972, quand des gens étaient arrêtés et ne revenaient plus. «  A voir l’allure actuelle des enlèvements, je me demande si nous sommes retournés en  1972. Nous demandons au pouvoir de se ressaisir et de nous montrer où  se trouve Désiré. Ce n’est pas compréhensible qu’on vienne prendre une personne et qu’elle disparaisse sans aucune suite.» Déplore cette autre source  de Buringa.

La rédaction de la RPA n’a pas pu joindre Philippe Masabarakiza et Léopold Ndayisaba respectivement commissaire et administrateur communal  de Gihanga pour recueillir leurs réactions.

Désiré Bizimana est la deuxième personne qui est introuvable après son arrestation sur cette même colline Buringa de la zone Buringa en moins d’un mois. Le responsable de la jeunesse du parti CNL sur la même colline de Buringa, Georges Nimbona surnommé Manyenye a été kidnappé  la nuit du 28 Janvier  par des individus armés de fusils  qui seraient des agents de la police présidentielle. Depuis ce jour, il est introuvable.   

 

 

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