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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Des Imbonerakure s’entretuent à Rwimbogo

Des Imbonerakure s’entretuent à Rwimbogo

Habayimana, membre de la milice Imbonerakure,  a été assassiné à coups de bâtons,  dans la nuit de dimanche 06 novembre 2022, par un groupe des Imbonerakure de la commune Ntega, en province Kirundo. Il aurait été victime d’avoir divulgué leurs secrets.

 C’était  vers 22 heures du dimanche dernier, quand le nommé  Habayimana  est tombé  dans le groupe de  ses camarades  Imbonerakure du parti CNDD-FDD sur la colline Rwimbogo, en commune Ntega. Selon des sources sur place,  ce groupe des Imbonerakure avait déjà arrêté deux personnes, « un homme et une  femme qu’ils avaient déjà tabassés ».

Ces Imbonerakure ont alors demandé à Habayimana ce qu’il était venu faire à cette heure-là à Rwimbogo. «  Il leur a alors répondu qu’il venait s’entretenir avec un certain Nzobarinda, le chef des Imbonerakure, pour préparer le vol de chèvres sur cette colline de Rwimbogo », ajoute notre source.

A ce moment, Nzobarinda a ordonné qu’ils frappent à mort ce lâche qui venait de dévoiler leur secret. Alors, ils ont bastonné la victime jusqu’à ce que la mort s’en suive.

Pour fausser la vérité, selon toujours nos sources, ce chef des Imbonerakure prénommé Nzobarinda a argumenté que « la victime a été attrapée entrain de défoncer une maison avec un fer à béton ».

La famille de la victime demande à la justice de mener des enquêtes afin que les auteurs de ce crime soient arrêtés et sanctionnés.

Criminalité grandissante : Impuissance ou complicité du numéro un burundais ?

La criminalité grandissante au Burundi inquiète plus d’un. Des corps sans vie sont régulièrement découverts  ici et là dans différentes localités du pays. Paradoxalement, les administratifs s’empressent de les inhumer sans même prendre le temps de procéder à leur identification. Plus inquiétant encore, les soi-disant enquêtes  prônées par la police n’aboutissent jamais.

 Samedi dernier, deux corps sans vie ont été découverts en province de Gitega. La première victime était une femme non identifiée. La quarantaine,  son corps présentait des blessures, surtout au niveau de la tête. La seconde victime était un homme âgé de 38 ans. Feu Désiré Nsabimana était originaire de la province Karusi.

Quelques jours plus tôt, un autre corps avait été découvert en province de Muyinga. Il s’agissait d’un jeune homme qui n’a pas non plus été identifié. Son corps a été découvert entre les collines Gitongwe et Kinyota. Sa mort, selon des sources à Muyinga, aurait été due aux coups de poignards qu’il a reçus au niveau de la tête.

En province de Bururi, c’est un retraité de la police qui a été découvert tout près d’une position policière, située dans la localité de kivumu, nous sommes en commune Mugamba. D’autres corps sans vie ont également été découverts dans différentes localités du pays, notamment dans les provinces de Bujumbura, Ngozi, Makamba, Rumonge pour ne citer que celles-là.

Pour le cas de Rumonge, il s’agit d’une femme retrouvée morte ce lundi matin tout près d’un puits. Cela s’est passé en zone Ruteme, de la commune Bugarama. La victime portait sur son dos un nourrisson qui a été vite secouru et transporté à l’hôpital. Les exemples sont légions, mais nous ne manquerons pas de rappeler la province Cibitoke transformée en cimetière. En effet, des corps ont été vus à maintes reprises flottant par groupe de 3 ou 4 dans la rivière Rusizi, et les autorités se sont à chaque fois vite empressées de les inhumer sans chercher à les identifier.

 

Pourquoi un tel silence du Président Ndayishimiye face à cette criminalité ?

 

Pourtant, les autorités policières ne se sont jamais prononcées sur ce phénomène de cadavres découverts régulièrement dans le pays, à part leurs promesses d’ouvertures des enquêtes qui n’aboutissent jamais, pour ne pas dire qui ne sont jamais amorcées.

Paradoxalement, les mêmes autorités policières ne cessent de parader devant les caméras pour exhiber des soi-disant personnes déclarées portées disparues par la campagne NDONDEZA alors qu’il n’en est rien, ou encore pour montrer des escrocs et voleurs, ou des sujets concernant des faits divers. D’où d’aucuns s’interrogent sur le pourquoi autant d’efforts ne sont jamais fournis pour mettre la main sur ces criminels qui ne cessent d’endeuiller les burundais. Serait-ce pour protéger certains policiers et agents du service national des renseignements, sans oublier les Imbonerakure du parti CNDD-FDD qui seraient derrière ces assassinats ?

Une chose est sûre. C’est que même si le ministre de la sécurité publique, de même que le Président Evariste Ndayishimiye, préfèrent garder le silence devant tant d’ignominie, ils connaissent très bien l’identité de ces malfaiteurs. Du moins selon les dire du numéro un burundais lors d’un entretien qu’il a récemment eu avec les burundais de la diaspora en province Ngozi.

Ce jour-là, Evariste Ndayishimiye a déclaré avoir pu démasquer le groupe de personnes responsables des enlèvements et meurtres ciblés de ses citoyens. Et la cerise sur le gâteau, le commandant suprême a même dit avoir découvert que ce groupe était constitué de policiers et d’agents de la documentation nationale.

Ce qui pousse bon nombre de burundais à se demander pourquoi, comme il passe son temps à sillonner les chantiers et les services étatiques comme la REGIDESO pour montrer qu’il a l’intention de redresser le pays, le numéro un burundais n’a jamais convoqué le ministre de la sécurité ou du moins faire une causerie morale avec les agents de l’ordre et ainsi les instruire de traquer et maîtriser ces malfaiteurs afin de mettre fin à ces assassinats ? Ferait-il parti de ce même groupe de criminels ? Où se serait-il rendu finalement compte qu’il s’est frotté à plus fort que lui ?

Le RED-Tabara rappelle le rôle des Nations-Unies dans la résolution de la crise burundaise

Le mouvement de Résistance pour un Etat de Droit, RED-Tabara en sigle, s’insurge  contre certains éléments du contenu du rapport du conseil de sécurité des Nations-Unies, sur la situation qui prévaut dans l’Est de la République Démocratique du Congo. Ayant été cité parmi les groupes  armés qui menacent la sécurité dans l’Est de la RDC, le RED-Tabara indique qu’il cohabite bien avec les populations locales. Il en appelle aussi aux Nations-Unies de s’activer pour  mettre fin à la crise burundaise. 

 Le mouvement de Résistance pour un Etat de Droit, RED-Tabara, « cohabite harmonieusement avec les populations locales congolaises et ne s'est jamais rendu coupable des méfaits attribués aux groupes criminels armés ». C'est en substance la réaction de ce mouvement armé faisant rapport au conseil de sécurité qui s'est réuni fin octobre dernier, pour analyser la situation dans l'Est de la République Démocratique du Congo.

Dans un communiqué rendu public ce 1er novembre et signé par Patrick Nahimana son porte-parole, le RED-Tabara s'insurge contre les accusations à son égard par Mr Xia Huang, l’envoyé spécial du secrétaire général des Nations-Unies pour la région des Grands-Lacs. C’est au moment où cette haute autorité des Nations-Unies a cité le mouvement RED-Tabara  parmi les groupes armés qui ont aggravé l'insécurité dans l'Est de la RDC.

Selon le communiqué dudit mouvement, cette affirmation dénote au mieux d'une méconnaissance du terrain dans le Sud-Kivu. Le RED-TABARA saisit l'occasion pour rappeler que les Nations Unies ont échoué à résoudre pacifiquement la crise déclenchée au Burundi depuis 2015, suite à la violation de l'Accord d'Arusha. Et que l'Union Africaine a pour sa part été incapable de mettre en œuvre sa décision d'envoyer une force militaire de protection des civiles.

A travers le même communiqué, le RED-TABARA indique qu'il a plusieurs fois proposé la solution à appliquer au Burundi pour que les armes se taisent: réhabiliter l'accord d'Arusha pour la paix et la réconciliation dont les Nations-Unies sont le dépositaire et le garant, et contraindre le gouvernement du Burundi à engager des négociations sincères, pour l'organisation d'élections démocratiques, libres, inclusives et transparentes.

Pour conclure, le mouvement RED-TABARA souligne que la cause de la crise burundaise est la violation de l'Accord d'Arusha par le parti CNDD-FDD au pouvoir. Ainsi, il précise qu’il revient aux Nations-Unies de mettre fin à cette cause avec le moyen non militaire que lui confère son statut de dépositaire et de garant de l'Accord d'Arusha, notamment en son aspect qui garantit au peuple le droit de choisir librement ses dirigeants au cours des élections crédibles.

Si cela est fait, le RED-TABARA indique dans son communiqué, qu'il n'aura plus de raison de poursuivre la résistance armée.

Vols des vaches à Matongo par un groupe d’hommes non identifiés

Un groupe  d'inconnus  a volé  une  vache  dans  la commune Matongo en province Kayanza et l'a abattue avant d'emporter sa viande. Ce vol a été perpétré dans la nuit du 19 au 20 octobre 2022. Les habitants de Matongo indiquent  qu'une vingtaine de vaches ont été volées dans cette commune au bout d'un mois seulement.

 Ceux qui ont volé une vache dans la nuit de ce mercredi à jeudi dans la commune Matongo l'ont abattue à quelques mètres du lieu de vol. Cet habitant de Matongo indique que dans la localité de Rutenderi, de la colline Ngoro, où le vol a été commis, ils n'ont trouvé que les restes de la vache. « Ils l'ont volée dans un ménage, puis ils l'ont abattue à quelques centaines de mètres de là. Le matin, on y a retrouvé des entrailles, de la peau et des cornes », précise notre source.

Certains habitants de Matongo indiquent qu'environ 20 vaches ont été volées dans des conditions pareilles dans leur commune, dans une période d'un mois seulement. Cependant, ces habitants de Matongo suspectent les imbonerakure qui font des rondes nocturnes : « Nous demandons que les véritables forces de l'ordre assurent la sécurité au lieu de nous emmener ces groupuscules parallèles. Nous les suspectons d'ailleurs d'avoir commis ces vols parce que c'est eux qui font des rondes nocturnes ».

L'administrateur de la commune Matongo, Alice Nsabiyumva, confirment ce vol perpétré la nuit de ce mercredi. Même si elle ne donne pas de chiffres, Alice Nsabiyumva estime que la population exagère sur le nombre de vaches volées au bout d'un mois. Elle  précise qu'il y a d'autres enquêtes en cours pour en savoir encore plus.

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