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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Découverte d'un corps décapité à Buganda

Découverte d'un corps décapité à Buganda

Un corps d’homme non identifié a été découvert dimanche sur la colline Gasenyi de la commune Buganda en province Cibitoke. Ce cadavre, en état de décomposition avancée, était décapité.  

Ce corps a été découvert dans un champ de manioc sur la transversale 3 de la colline Gasenyi en commune Buganda de la province Cibitoke. La victime était décapitée et était dans un état de décomposition avancée. Une  odeur nauséabonde et des bourdonnements des mouches alertaient ceux qui passaient dans le périmètre où avait été déposé le corps. Les auteurs de son assassinat ont tenté de lui enlever son pantalon selon les habitants de la commune Buganda qui indiquent que la victime n'a pas été identifiée. "Personne n'a pu identifier la victime. Vraiment personne ne  l'a reconnu. Personne n'a pu savoir quand il a été déposé sur les lieux ni par qui. Le corps était décapité." Raconte un habitant de la colline Gasenyi. 

Le même dimanche, le  chef de la colline Gasenyi et le responsable des imbonerakure en commune Buganda ont donné l'ordre d’enterrer le corps sans faire aucune enquête.

La découverte de ce corps sans vie est survenue 2 jours après la fusillade qui a coûté la vie à un jeune du nom de Lahay Roy Niyera sur la colline Nyamitanda de la même commune de Buganda en province Cibitoke. C'est un militaire qui lui avait tiré dessus.

Suicide ou  simulacre de pendaisons à Kayanza ?

Suicide ou simulacre de pendaisons à Kayanza ?

Des cas de mort dans des circonstances douteuses se multiplient dans la province de Kayanza. Le matin de ce lundi 14 novembre, un autre corps sans vie a été retrouvé pendu à un avocatier sur la colline Nyarurama en commune Butaganzwa. Les administratifs parlent de suicide, une hypothèse qui n’est pas soutenue par la population qui demande des enquêtes.

 La personne  retrouvée morte s’appelait Innocent Nimbona.  Âgé de 37 ans, il était originaire de la colline Nyarurama, en commune Butaganzwa, de la province Kayanza. Le corps de la victime a été retrouvé ce lundi, pendu à un avocatier.

Les administratifs en commune Butaganzwa ont annoncé, dans la fraicheur des faits, que « la victime s’est suicidée car elle n’était pas en bons termes avec sa femme ». Ce que les voisins et les habitants de la place réfutent et demandent plutôt des enquêtes approfondies vu que la victime avait partagé la veille un verre avec ses amis dans une buvette de la place. Ces derniers disent n’avoir rien trouvé d’alarmant dans son comportement.

Trois jours auparavant, un certain Céleus Ndagijimana, âge de 34 ans avait été retrouvé mort dans les mêmes circonstances. Il habitait la colline Ruhororo, en commune Kabarore, de la même province de Kayanza. La victime avait été accusée vendredi dernier par son voisin de lui avoir volé 20 avocats. Et, c’est le lendemain que son corps fut découvert.  Là aussi, les administratifs ont parlé de suicide, mais pour les habitants, Céléus a été tué puis pendu à un arbre pour simuler un suicide.

Toujours à Kayanza, vers la fin du mois d’octobre dernier, un nommé Samson Niyibigira, âge de 45 ans a été retrouvé mort pendu lui aussi à un avocatier. Cela s’est passé sur la colline Musema de la commune Butaganzwa.

Les administratifs disent « ignorer toujours ce qui l’a poussé à se suicider vu qu’il n’était en conflits avec personne ». Mais, même si l’administration s’est vite empressée de conclure à un suicide, les habitants de la place qui ont vu le corps de la victime disent qu’ « elle a été étranglée avant d’être pendue ».

Ce qui pousse les habitants de la province Kayanza à penser que toutes ces morts non élucidées cachent mal une nouvelle stratégie de maquiller les assassinats afin que leurs auteurs ne soient pas inquiétés.

Gitega : Un retraité de l’armée assassiné à Gishubi

Gitega : Un retraité de l’armée assassiné à Gishubi

Le corps d’un militaire en retraite a été découvert dans la matinée de mardi 13 décembre dans la vallée qui sépare les collines Ruhande et Gishubi. Selon les habitants de Ruhande, la victime a été attaquée par des inconnus alors qu’elle rentrait chez elle dans la nuit de lundi.

Pierre Ngendanzi surnommé Mabuye rentrait chez lui à Ruhande en provenance du marché de Gishubi lorsqu’il a été attaqué par des personnes non identifiées selon les habitants de Ruhande. Ces derniers expliquent que le corps de ce retraité de l’armée portait une blessure au niveau de la tête quand il a été découvert le lendemain dans un ruisseau situé dans la vallée qui sépare les collines Ruhande et Gishubi. « Ses assassins se sont également emparé de tout ce qu’il avait sur lui notamment son téléphone portable. Ses béquilles ont été retrouvées là où ils les avaient jetées ».    

 

Les habitants de la colline Ruhande indiquent qu’ils ne comprennent pas pourquoi ce retraité issu des Forces Armées Burundaises, ex-FAB, a été tué alors qu’il entretenait de bonnes relations avec tout son entourage.  

Ses proches réclament des enquêtes minutieuses pour identifier les auteurs de l’assassinat de ce sexagénaire afin qu’ils soient punis conformément à la loi. 

Certains habitants de la commune Gishubi signalent que la localité où le militaire en retraite de 63 ans a été tué, est la même où il avait été blessé, fusillé par les combattants du CNDD-FDD quand ils étaient encore au maquis.

Une tentative d’évasion qui finit en exécution

Une tentative d’évasion qui finit en exécution

Un prisonnier a été tué par balle  dans  la nuit de ce lundi 14 novembre dans les enceintes de la prison centrale de Mpimba, située en zone Musaga dans  la mairie de Bujumbura. Les informations en provenance de cette maison carcérale révèlent que ce prisonnier  aurait été exécuté, appréhendé tentant de s’évader en escaladant les murs de cette maison carcérale.

 Les habitants de la 3ème avenue de la zone Musaga, communément appelée avenue Mpimba ont passé la  nuit de ce lundi dans la peur suite aux coups de feu entendus  vers minuit. Des coups de feu qui ont retenti une vingtaine de minutes dans les enceintes et derrière la prison centrale de Mpimba.

Nos sources dans cette maison carcérale révèlent qu’il s’agissait des policiers  qui montaient la garde qui essayaient d'empêcher trois détenus qui tentaient de s'évader. L’un d’entre eux a été touché par balles et il est mort sur le champ. « Il avait déjà réussi à escalader le mur séparant le lieu de détention des  hommes et des femmes ».

Le défunt s’appelait Claver Niyonkuru, précisent nos sources, « quand il a été appréhendé,  il aurait demandé pardon aux policiers mais ces derniers lui ont tiré dessus et il est mort sur le champ ».

La victime fut militaire. Il était parmi les chefs de sécurité de la prison. Il  était condamné  à perpétuité pour assassinat par jet de grenade, indiquent nos sources au sein de la prison centrale de Mpinda.

A trois dans cette tentative d’évasion, les deux autres détenus ont été interceptés par la police. Ils sont pour le moment dans une cellule correctionnelle  appelée Tingitingi.

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