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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Rumonge : Un jeune garçon égorgé à  Kigwena

Rumonge : Un jeune garçon égorgé à Kigwena

Attaque à la machette la nuit du 05 au 06 juillet dans une famille de la colline Gashasha secteur Karonda zone Kigwena commune et province Rumonge.  Un garçon de cette famille a été tué et la mère grièvement blessée. Quatre suspects ont déjà été arrêtés.

 La nuit avancée de ce vendredi à samedi, des malfaiteurs se sont introduits dans une maison de la colline Gashasha et ont tué un jeune garçon de 15 ans. Selon des témoignages recueillis sur place, le jeune garçon s’appelait Ajay et a été tué égorgé par machette. Les malfaiteurs voulaient assassiner sa mère aussi, mais celle-ci s’est défendue, a crié au secours et les voisins sont intervenus, mais elle a reçu un coup de machette sur la tête.

D’après toujours des sources sur place, les forces de l’ordre sont aussi intervenues et ont réussi à arrêter les présumés auteurs. Ce sont quatre jeunes gens. Deux sont natifs de cette même colline Gashasha et deux autres viennent d’autres provinces. L’un est originaire de Bubanza et l’autre de la province Mwaro.

Parmi les quatre présumés auteurs du crime, un était hébergé par cette famille attaquée. C’est lui qui a ouvert la porte aux trois autres.

La mère, grièvement blessée, a été vite conduite dans un établissement sanitaire de Rumonge. Quant au corps du jeune garçon, les forces de l’ordre et les administratifs l’ont transporté à la morgue, soulignent nos sources de Gashasha.

Cibitoke : Trois assassinats en deux jours  à Ndava

Cibitoke : Trois assassinats en deux jours à Ndava

Trois personnes ont été assassinées au cours de cette semaine en commune Ndava de la province Cibitoke. Selon nos sources, un des responsables d’un de ces meurtres a déjà été appréhendé. Révoltée, la population locale demande à la justice de sévir pour mettre fin à cette criminalité qui prend de plus en plus de l’ampleur.

La dernière victime s’appelait Samson Nkunzwenumuryango. Selon nos sources en commune Ndava, elle aurait été assassinée ce mardi 02 juillet par des amis qui guettaient son retour du marché où il s’était rendu pour vendre sa volaille. Les mêmes sources révèlent que pour le maitriser, ses bourreaux se sont d’abord servis d’une machette afin de l’affaiblir.  « Il revenait du marché de Nyamitanga. Arrivé au niveau du pont, ses amis ont vérifié s’il n’y avait aucun témoin gênant avant de l’étrangler. Au fait, ce n’est pas le coup de machette qui l’a tué. Celui qui l’a achevé était assis sur lui, essayant de lui casser le larynx pour mieux resserrer l’étreinte. Tuer quelqu’un pour une somme de 100 mille francs burundais, c’est vraiment hallucinant. » S’est indigné une de nos sources sur place.

La RPA a pu identifier le présumé tueur en question. Il s’agit d’un certain Ernest, originaire lui aussi de la commune Ndava. Ici, notre source dit que  « ce dernier n’a pas eu de bol, car les militaires positionnés tout près de ce pont ont été alertés par les cris de la victime. » Et un des habitants de la place de regretter que, malheureusement, quand ils sont arrivés sur les lieux, la victime avait déjà expiré. Et d’ajouter que la personne qui était en train de l’achever a aussitôt été appréhendée, même si ses autres compagnons ont réussi à prendre fuite.

Remontés, les habitants de la commune Ndava exhortent la justice d’ouvrir un procès de flagrance au lieu de se laisser intimider par l’appartenance politique de ce criminel qui se trouve être un influent imbonerakure de la place. Ils demandent également que des enquêtes soient diligentées afin d’identifier et traduire en justice les complices de ce prénommé Ernest.

24 h avant le meurtre de Samson Nkunzwenumuryango, deux autres personnes sont mortes assassinées. Il s’agit de deux hommes empoisonnés dans un bar de la place par des gens non encore identifiés.

 

 

 

 

Qui cherche la tête du patron de la BCB?

Qui cherche la tête du patron de la BCB?

La crise des devises risque de faire tomber des têtes au Burundi. Depuis un certain temps, l'actuel Administrateur Directeur Général de la Banque de Crédit de Bujumbura (BCB), Roger Guy Ghislain Ntwenguye, est menacé par des hommes puissants à Bujumbura. Ce mercredi, deux agents du SNR sont allés à son bureau et l'ont emmené pour être interrogés. Un mois avant, Roger Guy Ghislain Ntwenguye aurait échappé à un plan d'assassinat.

Deux agents du SNR, le Service National des Renseignements, se sont présentés mercredi 3 juillet 2024, au siège de la Banque de Crédit de Bujumbura. Ils ont pris l’ADG de la banque, Roger Guy Ghislain Ntwenguye et l’ont conduit au siège du SNR pour un interrogatoire.

Selon certaines informations émanant du SNR, « les deux agents ont été envoyés par le responsable de cette institution, Général Ildephonse Habarurema. »

Les faits survenus mercredi à la BCB ont donc laissé des craintes chez les agents de cette banque.  « Il y a un mois, une tentative d’assassinat de Roger Guy Ghislain Ntwenguye a été perpétrée par des agents du SNR », révèle un des agents de la BCB.

Selon toujours nos informations, « l’ADG de la BCB est sous menace de certains hommes d’affaires burundais qui collaborent avec des responsables du SNR. »

Pour cause, ces hommes d’affaires désirent obtenir des devises telles qu’ils étaient servis par des prédécesseurs de Roger Guy Ghislain Ntwenguye. Nos sources expliquent que ces hommes d’affaires passent par le patron du SNR, le Général Ildephonse Habarurema qui par la suite menace l’ADG de la BCB.

Actuellement, c’est l’inquiétude mélangée à la peur au sein de certains agents de la Banque de Crédit de Bujumbura suite aux menaces qui pèsent sur l’administration de cette banque. D’où Ces agents de la BCB dénoncent les magouilles dont certains individus veulent opérer à travers ladite banque.  La société Musumba-Steel appartenant à un homme d’affaires surnommé Mayondori est citée par des agents de la BCB.

La RPA a pu joindre par téléphone Audace Ndayizeye qui dirige la société Musumba-Steel pour recueillir sa réaction. Il nous a répondus que les informations pointant du doigt la société qu’il dirige sont erronées. 

Quant aux responsables du SNR, la rédaction de la RPA n’a pas encore réussi à les joindre.

 

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Photo : Roger Guy Ghislain Ntwenguye, ADG de la BCB 

 

Tanzanie : Des rondes nocturnes qui ne tranquillisent pas  les réfugiés  du camp Nduta

Tanzanie : Des rondes nocturnes qui ne tranquillisent pas les réfugiés du camp Nduta

Les représentants des réfugiés dans les zones du camp Nduta ont appelé les réfugiés à s’apprêter à mener de rondes nocturnes pour faire face aux groupes d’hommes armés de fusils qui, depuis un temps, circuleraient dans le camp. Cet appel qui provient des responsables du camp Nduta inquiète les réfugiés. Pour eux, la question de la sécurité du camp est le rôle de la police.

Ce lundi 1ᵉʳ juillet, les responsables du camp Nduta de la province Kigoma en République Uni de la Tanzanie ont réuni tous les chefs des zones et leur ont ordonné d’annoncer aux réfugiés que bientôt, ils vont commencer les rondes nocturnes. La raison avancée par ces responsables est l’insécurité. Des hommes armés de fusils qui sont de temps en temps aperçus au tour ou même à l’intérieur du camp.

« Les chefs de zones ont été convoqués et informés que les réfugiés devraient commencer à faire de rondes nocturnes. Le motif avancé est l’insécurité. On a évoqué des cas des groupes armés de fusils qui auraient été vus à l’extérieur, mais aussi à l’intérieur du camp. On pense qu’ils auraient l’intention de perturber la sécurité dans le camp. » Explique un réfugié burundais du camp Nduta.

Les réfugiés confirment qu’il y a des fusils de fabrication locale dit UMUGOBORE qui ont été saisis dans le camp. Mais ils ne comprennent pas comment il leur soit demandé de faire des rondes nocturnes pour faire face aux groupes armés de fusils alors qu’eux, ils n’ont aucune arme de défense.

« C’est vrai que nous avons vu certaines armes saisies. Mais c'est utopique de nous demander d'assurer notre sécurité alors que nous n'avons rien. C’est ce qui nous inquiète. On n’a même pas de machettes ni aucune autre arme. Ils nous exposent. »

Un autre réfugié estime que la sécurité du camp est le rôle de la police. «  C’est une proposition qui n’est pas la bienvenue, comment est-ce que la police peut-elle nous demander d’assurer notre sécurité alors qu'elle est payée pour ça ? »

Les responsables du camp de Nduta avaient au départ souhaité que les rondes nocturnes commencent avec la date du 1ᵉʳ juillet 2024, mais elles n’ont pas encore commencé.

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