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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Cibitoke : Assassinat du titulaire du centre de santé du camp des réfugiés congolais de Cishemere

Cibitoke : Assassinat du titulaire du centre de santé du camp des réfugiés congolais de Cishemere

Le  responsable du centre de santé  du camp  de transit des réfugiés congolais  à Cishemere en commune Buganda de la province Cibitoke, géré  par  la GVC, a été assassiné.  Son corps a été retrouvé le 1er de ce mois d’avril  en commune Rugombo de cette même province du nord-ouest du pays. L’acte aurait été commandité par un de ses collègues qui convoite  sa  place  au service.

Lin Nshimirimana c’est le nom de  cette nième victime d’assassinat en  province Cibitoke. Il avait  disparu la soirée du dimanche 31 mars. Son corps a été retrouvé dans  la rivière Nyamagana  en  commune Rugombo de la province Cibitoke, lundi dernier. Lin Nshimirimana était titulaire du centre de  santé  gérée par  l’organisation  GVC qui intervient dans les secteurs de développement et d’humanitaire.  Le centre de santé se trouve dans  le camp des réfugiés congolais de Cishemere en commune Buganda de la même province.

Selon les informations données par des sources sur place, ce natif de la commune Rugazi en province Bubanza a été  arrêté  par un groupe de gens identifiés comme des membres de la milice imbonerakure du parti au pouvoir (qualification de l’ONU)  alors qu’il rentrait de sa boutique située  près de ce  camp de  transit à  Cishemere. Ses bourreaux  auraient été envoyés par un de ses collègues qui, selon notre source, convoite le titre de titulaire de ce centre de santé.  Feu Lin Nshimirimana  avait obtenu le   poste  de titulaire de ce  centre santé après avoir réussi au test de recrutement. 

Lin  Nshimirimana   aurait  été tué  par coup de bâton et  les auteurs ont pris tout ce qu’il avait sur lui. . L’administration et police ont ordonné  que  le corps soit  transporté à la morgue de l’hôpital de Cibitoke. Et la police  a  indiqué  dit avoir entamé des enquêtes.

 

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Photo : Lin Nshimirimana

 

 

 

Deux découvertes macabres  le même jour

Deux découvertes macabres le même jour

Mardi de la semaine en cours, deux cadavres ont été retrouvés dans des localités différentes mais tous jetés dans des latrines. L’un était un homme de la zone Kibimba,  commune Giheta en province Gitega et l’autre, une femme de la zone Rwegura, colline Kaserege, commune Muruta en province Kayanza.

Apollinaire Nduwimana est le nom du jeune homme retrouvé mort en province Gitega, la capitale politique. C’était un enseignant à l’école primaire Bukingi de la  zone Kibimba. Il a été tué dans la nuit de lundi 25 mars et son cadavre a été retrouvé le lendemain matin dans une toilette à Busangana.

Des informations en provenance des proches de sa famille affirment que ceux qui l’ont tué l’ont d’abord torturé vu les traces et blessures sur son corps, avant de l’abandonner dans une toilette de l’église adventiste localisée à Busangana.

Apollinaire Nduwimana est la deuxième personne torturée, assassinée et jetée dans une latrine en moins de deux semaines. Le 20 mars, un taximan du nom de Nestor Ntawunkiza a été retrouvé dans une latrine au quartier Ruziba de la zone urbaine de Kanyosha.

Le même jour mardi 26 mars, mais cette fois ci en province Kayanza (nord du pays), un corps d’une femme  enceinte a été retrouvé dans une latrine  de la colline Kaserege. La victime s’appelait Dative Manirumva, originaire de la colline Kaserege en commune Muruta. Elle  a été égorgée la nuit du dimanche 24 mars 2024. 

Selon des informations recueillies sur cette colline Kaserege, la femme aurait été tuée par un homme nommé Léonard Ndayiragije, propriétaire de la latrine dans laquelle a été retrouvé le cadavre, et qui serait l’auteur de la grossesse de la défunte. «Cette femme était veuve. Par après, elle a eu une relation avec  Léonard Ndayiragije. La victime voulait que son amant, marié, reconnaisse la paternité. » Révèle la source locale qui précise que le présumé auteur du crime « avait emmené la victime dans un bistrot et en rentrant il l’a décapitée. Le corps de cette veuve a été jeté  dans sa latrine et sa tête dans une plantation de bambous. »

Selon toujours notre source sur la colline Kaserege, par défaut de trouver le présumé auteur de ce crime, la police judiciaire a appréhendé les membres de la famille de Léonard Ndayiragije  pour enquêter sur cet assassinat.

 

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Photo : Paysage du Burundi

 

 

Mutimbuzi : Une distribution d’armes aux imbonerakure en cours à Maramvya

Mutimbuzi : Une distribution d’armes aux imbonerakure en cours à Maramvya

Certains habitants de la zone Maramvya en commune Mutimbuzi province Bujumbura sont  inquiétés par les fusils qui sont en train d’être distribués aux imbonerakure.  Et ces jeunes du parti au pouvoir qui sont armés révèlent que c’est pour persécuter les opposants du régime en place.

Les imbonerakure qui ont reçu ces armes ne se gênent pas à circuler avec. Nos sources de Maramvya citent certains noms. «Trois imbonerakure, parmi ceux qui ont été armés, circulent avec leurs fusils. Makado, le prénommé Alexis, fils de Ndori et Bigirimana dit Bakwete se promènent ici sur la 2ème transversale en possession de leurs fusils. »

Selon les mêmes sources, ces trois ont reçu des Kalashinikov et « collaborent avec le responsable de la cellule Ruzinyeri, Etienne Bazompora.»

Les habitants de la zone Maramvya craignent  des persécutions car,  ces armes  auraient été distribuées pour persécuter des membres des partis de l’opposition, selon certains des imbonerakure qui en ont bénéficié. « Ces imbonerakure se vantent qu’ils ont été armés pour mater les opposants au régime CNDD-FDD. Ils disent que ce sont ces fusils qui aideront à les ramener à l’ordre. »

Cette population demande  aux autorités habilitées de suivre de près cette situation.

Etienne Bazompora,  un des administratifs à la base de la zone Maramvya, cité  dans le dossier de distribution d’armes aux imbonerakure, a nié ces informations.

Des exécutions extra-judiciaires maquillées en vols  mal tourné

Des exécutions extra-judiciaires maquillées en vols mal tourné

Une nouvelle stratégie de camoufler des crimes commis par des organes étatiques. Ces derniers les  font passer  pour du simple banditisme. Parmi les victimes, la RPA a pu identifier 2 qui sont morts dans les mêmes circonstances. Présentées comme des victimes de banditisme, elles auraient pourtant été assassinées par la police présidentielle.  

La dernière victime portée à la connaissance de la RPA s’appelait Nestor Ntawunkiza. Chauffeur de Taxi, il était porté disparu depuis le 14 mars de cette année. Jusque ce mercredi 20 mars matin, les proches de Nestor avaient toujours espoir de le retrouver. Mais cet espoir fut anéanti par la découverte macabre du corps de Nestor Ntawunkiza dans une latrine se trouvant au domicile d’un certain Jean Marie Niyonzima, sis au quartier Ruziba. Comme on peut le voir sur les photos qui ont circulé sur la toile, le corps de la victime était déjà en état avancé de décomposition. Côté police, ils disent avoir appréhendé le propriétaire de cette maison, de même que 2 de ses complices.

Quelques jours auparavant, plus précisément le 11 mars, un autre corps sans vie avait été découvert dans un cimetière situé dans le même quartier de Ruziba, nous sommes en zone Kanyosha. Transporté d’urgence à la morgue de l’hôpital Clinique Prince Louis Rwagasore, il sera vite identifié comme étant celui de nommé Emmanuel Ndagijimana. Gagnant sa vie en conduisant des Taxis,  il avait été porté disparu depuis le 07 de ce même mois de mars. Tout comme le premier, la police s’est empressé de dire qu’elle avait déjà mis la main sur ses bourreaux. ‘’Il s’agit d’un groupe de bandits qui n’hésite pas à commettre des crimes pour dépouiller leurs victimes.’’ A précisé le porte-parole de la police burundaise. Mais ce qui a choqué en plus d’étonner plus d’un, c’est qu’il n’y a pas eu de procès de flagrance alors que les auteurs ‘’ont  reconnu leurs crimes.’’

Le SNR fait tout pour effacer toute trace pouvant l’impliquer

Selon les enquêtes de la RPA, la version donnée par la police n’est qu’un leurre. En effet, des sources fiables de la RPA au sein du Service National de Renseignements burundais, SNR en sigle, révèlent que l’ordre d’exécuter ces deux chauffeurs de Taxi émanait de leur patron, le Général Major Ildephonse Habarurema. C’est d’ailleurs pour cela que les 3 criminels ont vite été tirés du cachot de la zone Kanyosha où ils étaient détenus en attendant leur procès, pour être conduit au BSR. Un transfert qui était supervisé par Eliphaz Niyongabo, responsable du SNR en mairie de Bujumbura qui, révèlent les mêmes sources, a d’abord pris soin de récupérer tous les téléphones portables des prévenus. Aurait-il voulu effacer toute trace qui lierait son service à ces tueurs ? Le fait est que le vol des véhicules n’a rien à voir avec l’assassinat de ces deux citoyens. Et nos sources de confier même que, avant d’être livré à ceux qui allaient les exécuter, les deux taximen ont d’abord été atrocement torturés, accusés d’avoir collaboré avec des groupes armés.

En plus d’êtres tous les deux chauffeurs de Taxis, Nestor Ntawunkiza et Emmanuel  Ndagijimana étaient des amis proches.

 

 

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Photo : Général Major Ildephonse Habarurema, patron du service burundais des renseignements

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