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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Les réfugiés burundais de la province de Kigoma seront bientôt vaccinés.

Les  doses de vaccin  contre la COVID- 19  destinées  aux réfugiés vivant en province de Kigoma en  Tanzanie  sont déjà apprêtées par le ministre de la santé de  ce pays.  Les  réfugiés saluent cette initiative du gouvernement tanzanien  mais demandent que ces vaccins soient administrés à  volonté.

Les vaccins contre la COVID- 19 qui seront administrés aux réfugiés vivant dans la province de Kigoma sont estimés à  vingt-trois  milles doses. L’un des réfugiés  burundais du  camp de Nyarugusu,  l’un des camps situés à Kigoma fait savoir qu’il  compte se faire vacciner car il a déjà  appris que le virus a déjà emporté plusieurs vies humaines. « J’ai entendu que c’est une maladie qui tue très vite. Moi et ma famille, nous  irons nous  faire vacciner dès que les vaccins arriveront dans les camps. J’aimerais aussi dire aux autres réfugiés comme on dit que  cela   concerne les  réfugiés de  la province de Kigoma d’aller se faire vacciner.  Car, vaut mieux prévenir  que  guérir. Ils doivent comprendre que se faire vacciner est pour le bien de tout un chacun ».  

 Toutefois, ces réfugiés demandent que la vaccination contre le coronavirus  soit volontaire  comme la présidente Samia Suluhu l’a précisé. « La présidente lorsqu’ elle  s’est faite  vaccinée     nous l’avions vu dans des télévisions, elle a  annoncé dans des radios  et on l’a écrit même dans  des journaux  que ce  sera volontaire. Et nous  refugiés,  nous demandons que ça soit respecté. Nous demandons au HCR  et aux autres autorités  de ne pas amener  plus tard d’autres exigences  comme par exemple dire que  tout refugié  devra montrer sa  carte de vaccination pour bénéficier de tel ou tel autre service », a insisté un réfugié.    

La Tanzanie a commencé la campagne de vaccination contre la  COVID 19 depuis près d’un mois. Mais aucun rendez-vous pour le début de la vaccination dans les camps n’a encore été communiqué.

Le dépistage de Covid-19 toujours lacunaire sur les frontières terrestres du Burundi.

Les voyageurs qui utilisent les frontières burundaises indiquent que les tests auxquels  ils sont soumis ne constituent qu’une mascarade pour dissuader l’opinion.  Par ailleurs, ils craignent que cela ne soit l’une des causes de la propagation continue de la pandémie au Burundi.

Les voyageurs passant par les frontières du pays indiquent que les agents de santé chargés de faire le dépistage de la covid-19 ne le font pas convenablement. Selon ces voyageurs, ils passent la plupart du temps à ces frontières sans même être dépistés. Et quand il arrive que  ces tests soient faits, ils prennent la température seulement et ordonne au voyageur de continuer L’un de ces voyageurs qui est passé par la frontière burundo-tanzanienne témoigne. « Ce n’est pas facile. Moi,  j’ai récemment voyagé vers la Tanzanie. J’ai vu que les agents de santé ne le fait pas comme ça devrait l’être. D’abord quand tu quittes le pays côté burundais, on ne te fait pas un test. Tu es dépisté quand tu arrives sur le côté de la Tanzanie. Là aussi,  on ne te fait pas de vrai test. Mais, on enregistre ton nom puis on vérifie juste la température et on te demande tes documents. Quelques minutes après, on te remet tes documents et tu es autorisé de partir après avoir payé la somme de vingt mille francs burundais ».  

Selon ces voyageurs, le constant est que la grande partie des cas positifs pour ces voyageurs est causée souvent  par des cas positifs qui se trouvent parmi eux durant leur voyage. Le pire, beaucoup de ces voyageurs terrestres prennent un déplacement comme les autres sans toutefois être au courant de leur état de santé. « Imaginez si vous êtes avec quelqu’un qui est positif à la covid-19 dans un véhicule, vous comprenez bien qu’il va vous contaminer. C’est triste donc de voir une personne qui monte dans un véhicule pour voyager avec les autres sans subir un test de la Covid-19. Pour bien protéger la population contre cette pandémie, il faut que chaque voyageur soit dépisté. Surtout pour ceux qui font de longs voyages », conseille un voyageur.

Par ailleurs, même les mesures barrières de la lutte contre la covid-19 ne sont pas respectées à ces frontières. Nos sources révèlent que le manque de dépistage à ces frontières est l’une des causes qui favorisent la propagation de cette pandémie au Burundi.

Jusque ce lundi jour de la rentrée scolaire, le dépistage des élèves de l’internat continuait.

L’activité de dépistage de la covid-19 pour les élèves internes ne s’est pas bien déroulée comme prévu en mairie de Bujumbura. Alors que le ministère de la santé publique avait ordonné que chaque élève se présente après avoir fait le test, bon nombres d’élèves qui fréquentent les écoles à régime d’internat attendaient toujours jusqu’à ce lundi que leur tour arrive. Ce qui fait qu’ils n’ont pas pu se présenter à temps à l’école.

Depuis vendredi de la semaine dernière, il s’observait dans différents centre de dépistage de la mairie de Bujumbura de longue files d’attente des élèves de l’internat qui voulaient se faire dépister surtout que la rentrée scolaire était fixé à ce lundi. Cette activité ne s’est pas bien déroulée. Jusque ce lundi, beaucoup d’élèves n’avaient pas encore été testés à cause de leur surnombre. Certains d’entre eux indiquent que le ministère de la santé ne leur pas donné du temps suffisant. « Hier,  le dépistage était toujours en cours car  ils étaient très nombreux. En plus,  on a donné peu de jours. Partout où on fait le dépistage, il y avait de  longues files d’attente. Que ce soit au Bon Accueil et ailleurs, il y avait partout beaucoup d’élèves jusqu’au soir. Moi-même avec un élève qui devrait se rendre à Bubanza. nous nous sommes  présentés  ce dimanche à 11 heures mais on nous a dépisté à 17 heures. On y a laissé même d’autres qui étaient en attente », a déclaré un élève.

Les conséquences suite de ce surnombre d’élèves qui voulaient se faire dépister n’ont pas tardé à se faire manifester. Certains élèves des écoles à régime d’internat ont du s’absenter à l’école. Les parents disent que le gouvernement devrait prendre ce genre de décision bien avant le temps. « L’autre constant est que le dépistage des élèves n’a pas été terminé et par conséquent beaucoup n’ont pas pu se présenter à l’école. Je suis  passé même au Bon Accueil.  On est en train de dépister les élèves et les enseignants seulement. Nous demandons au gouvernement de prendre ce genre de  mesures avant et pas à la dernière minute », conseille un parent. 

A chaque élève de l’internat dépisté a été octroyé un certificat prouvant qu’il a été testé la Covid-19.  C’est le dit certificat qu’il montre avant d’entrer dans les enceintes de son école.

La pandémie à Covid-19 fait rage au Burundi.

Cette pandémie se propage à une vitesse vertigineuse dans différentes localités du pays. Les victimes se dénombrent parmi les enfants, les jeunes, les adultes et les vieillards. Paradoxalement, les rapports du gouvernement cachent mal la situation qui prévaut sur terrain.

Dans les 36 heures, il a été signalé 6 décès au site des malades de covid -19  à la Clinque Prince Louis Rwagasore. Deux de ces personnes sont mortes après 23 heures de ce mardi. Une autre personne de cette liste avait rendu l’âme vers 17 heures 40 la soirée de ce mardi. Le matin de ce mercredi, des sources de la RPA signalaient qu’à 10 heures ce  site alitait encore 6 personnes en état grave et sous oxygène. Et vers 15 heures de ce mercredi, l’on a appris que l’une de ces six venait de trépasser. 

La propagation à une allure inquiétante de covid -19 est également signalée  dans le district sanitaire de MABAYI en province  CIBITOKE. Une source de l’hôpital de ce district signalait ce mardi soir que le district avait recensé plus de 200 cas positif en l’espace de 2 semaines.

En province de Bujumbura et plus précisément à KABEZI, les  cas  positifs à la covid -19  sont signalés en grand nombre chez les  enfants  à bas âge. Notre source raconte. « Il s’agit d’une famille composée de 4 enfants et leur mère. Tous,  dont un nourrisson de quelques mois ont été testés  positifs au covid-19. La maman disait qu’elle allait appeler son mari pour qu’il  fasse aussi le test. Lorsque nous avons quitté le lieu, il  n’était pas encore arrivé. Mais,  tout ce que tu devais savoir est qu’il y avait beaucoup, beaucoup d’enfants qui attendaient les médicaments contre la covid-19. On leur donnait des sirops. Je dis bien, beaucoup d’enfants».

La population de la commune KABEZI craint que ces enfants ne contribuent dans la propagation du virus. « La covid-19 va faire des ravages dans les bananeraies. A Kabezi,  elle va  tuer beaucoup de gens. Imaginez-vous un  enfant de 3 ans malade de la covid-19. Vas-tu réussir à le  maitriser et le garder confiné  dans la maison ? Il va sûrement sortir comme il veut. J’ai vu  par exemple des enfants qui avaient été testés positifs en train de  jouer  avec d’autres testés négatifs sans qu’ils ne se soucient de rien.  Au nom de Dieu, la Covid-19 va tous nous tuer», se plaint notre source.  

Jusqu’à la fin de l’après-midi de ce mercredi, la rédaction de la RPA n’avait pas encore été au courant du  rapport actualisé sur la situation de la pandémie.

Entretemps, la population plaide pour la rigueur dans la mise en application des mesures barrières et surtout l’interdiction de grands rassemblements.

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