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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Un nouveau variant de Covid- 19 détecté en Tanzanie présente un danger pour le Burundi.

Le nouveau variant de covid-19 détecté en Tanzanie inquiète les experts de la santé de ce pays. Il peut également se propager au Burundi suite aux relations étroites entre les deux pays surtout à travers la circulation de biens et personnes entre les deux pays voisins. Pire encore, les citoyens de ces deux pays négligent le vaccin contre la pandémie.

Les experts de santé en Tanzanie disent que la lutte contre la covid-19 risque d’être compliquée à cause du nouveau variant de cette pandémie détecté sur deux Tanzaniens. Selon The Citizen, le journal Kenyan, ces experts de la santé en Tanzanie indiquent également que ce nouveau variant peut causer des dégâts du fait que la plupart des Tanzaniens n’a pas répondu massivement au vaccin contre la covid-19. 

Lors de la conférence sur la sensibilisation des gens souffrant du cancer pour se faire vacciner, Eligius Lyamuya,  le docteur de l’Université de la santé et des sciences connexes de Muhimbili, a fait savoir que le seul moyen de lutter contre ce nouvequ variant est de se faire vacciner contre la covid-19.

Les deux Tanzaniens testés positifs à ce nouveau variant se dirigeaient vers l’Angola. Ce variant peut se propager également au Burundi surtout que les voyageurs traversant les frontières burundo-tanzaniennes révèlent que les risques de propagation de ce nouveau  variant sont multiples à cause des circulations régulières des citoyens des deux pays. Ces voyageurs s’inquiètent beaucoup d’attraper ce nouveau variant comme l’indique l’un d’entre eux. « Les inquiétudes ne peuvent pas manquer du fait que les  Burundais et Tanzaniens continuent à circuler sans aucun problème entre les deux pays. C’est vrai, il y a des tests qui se font sur les deux frontières. Mais, l’inquiétude est qu’il existe toujours des gens qui traversent ces frontières sans se faire dépister surtout ceux qui passent par les entrées clandestines »

Par ailleurs, nombreux Burundais et Tanzaniens ont négligé le vaccin contre la covid-19 d’une façon remarquable du fait que seuls ceux qui le désirent se font vacciner. L’exemple est celui donné par Martin Kalongolela, directeur de vaccination de la ville de Dar es Salaam, qui fait savoir que malgré l’augmentation des centres de vaccination la plupart des Tanzaniens résistent toujours à la vaccination contre la covid-19. Ceci est également confirmé par Furaha Kyesi, ministre tanzanien de la santé.

Pareille situation se remarque au Burundi. Seuls ceux qui le veulent se font vacciner. Se faire vacciner étant l’un des moyens les plus sûrs de lutter contre ce nouveau variant de la covid-19,  la négligence vis- à- vis du vaccin contre la covid-19 expose les deux pays à d’énormes dégâts qu’occasionnerait ce nouveau variant.

Début ce lundi des activités de vaccination contre Covid- 19 au Burundi.

Ces activités de vaccination   n’ont pas été portées à la grande connaissance de la population. Ce même lundi, le ministère de la santé publique a mis sur pied un site d'inscription pour les voyageurs qui désirent se faire vaccinés contre le Coronavirus. Pour les autres qui veulent se faire vaccinés, les inscriptions se feront aux centres de dépistage actuels.

C'est ce lundi que le ministre de la santé publique avait fixé comme jour du début de vaccination contre le Covid-19 tandis que vendredi de la semaine dernière c'était le premier jour d'inscription pour les volontaires.

Sur les différents sites de dépistage au Covid-19 visités par la Rpa, seuls les mouvements des personnes qui veulent se faire dépistés étaient remarquables contrairement à ceux qui vont se faire inscrire pour recevoir le vaccin. Mais, des sources en provenance de certains agents de santé confirment qu'il y a des gens dont le nombre reste indéterminé qui se sont faits vaccinés ce lundi.

Les mêmes sources ajoutent que certains des bénéficiaires n'ont pas voulu que leur vaccination soit rendue publique. Quant aux voyageurs, le ministère de la santé a instauré un système d'inscription en ligne. Le requérant devra aussi préciser si il a été testé positif ou non au covid-19 durant les 6 derniers mois.

Les activités de vaccination  contre le corona virus ont commencé sans aucun lancement officiel comme ça a été le cas dans d’autres pays.

Manque criant d’eau au Lycée de Rugari

Situé en commune et province Muyinga, le Lycée de Rugari n’a plus d’eau. Le véhicule de l’école est le seul moyen d’approvisionnement en eau que dispose cet établissement scolaire.  Ce qui entrave à  l’observation minutieuse des règles d’hygiène et perturbe en même temps les activités de l’école.   Les éducateurs et les élèves demandent à la REGIDESO d’apporter sa contribution incontournable pour faire face à ce problème.                   

Le Lycée de Rugari est un établissement scolaire à régime d’internat. Selon les informations recueillies à cette école, l’hygiène laisse à désirer. Pour cause, le manque criant d’eau.  A cette école, pas d’hygiène ni corporelle chez les élèves ni des locaux tels les latrines, les dortoirs,  la cuisine, le réfectoire et les salles de classes.

L’eau utilisée dans les différents besoins fondamentaux  est puisée à la source grâce à un seul véhicule  dont dispose l’école. Ce qui fait que la quantité reste insuffisante pour l’ensemble de l’établissement. Quant aux élèves, ils sont obligés d’effectuer un trajet de 16 km aller- retour pour puiser l’eau à utiliser  pour leur hygiène. 

Les mêmes informations font savoir que les éducateurs à ce Lycée de Rugari avaient solliciter auprès de la REGIDESO un transformateur pour pouvoir alimenter en électricité une station de pompage située à plus ou moins deux km de cette école et ainsi pouvoir  être servie en eau. Aucune réaction n’a été jusqu’ici réservée à cette doléance, déplorent les autorités dudit Lycée qui compte 492 élèves

L’école Technique de Mutumba baigne dans un ordurier

Les déchets ménagers et les restes de nourritures de l’école technique de Mutumba à régime d’internat en commune Kabezi de la province Bujumbura inquiètent les élèves et les enseignants. Ces derniers craignent d’attraper différentes maladies suite à cette insalubrité et les moustiques qui pullulent. 

En entrant à l’intérieur de l’école technique de Mutumba à régime d’internat en commune Kabezi de la province Bujumbura, on est accueilli par les odeurs nauséabondes et des mouches à cause des déchets ménagers selon ce témoignage. « Les déchets ménagers et les restes de nourritures sont éparpillés un peu partout dans les lieux proches de la cuisine et des toilettes. Les restes d’épluchages ne sont pas dégagés. Ce qui attire les mouches un peu partout. Les mouches peuvent transmettre différents microbes jusqu’à l’assiette ».

Selon des informations sur place, il y a un manque d’un encadrement pour le respect de l’hygiène  à cette école. « Nous observons à un manque d’encadrement. Il n y a pas des encadreurs pour pousser les élèves à respecter l’hygiène. Les encadreurs qui manquent se focaliseraient à organiser les activités de propreté. Mais ce n’est pas le cas », précise une source sur place.

A ce propos, la rédaction de la Rpa n’a pas encore pu joindre le directeur d'internat, Térence Kabirigi, pour réagir à cette situation.

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