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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Bujumbura observe un répit mais le reste du pays reste confronté au manque de médicaments de Covid- 19

Après quelques mois de carence des médicaments de covid-19, certains médecins qui traitent les cas testés positifs à la covid-19 dans différents hôpitaux de la mairie de Bujumbura indiquent que c’est un ouf de soulagement. Actuellement,  la situation n’est plus comme avant. Une personne testée positive peut avoir un médicament aujourd’hui.

Néanmoins, ces médicaments ne sont pas suffisants et un patient ne peut pas avoir la totalité de la dose  prescrite par le médecin. Par conséquent, ces cas positifs de covid-19 ne peuvent pas guérir complétement comme le témoigne ce médecin. « C’est vrai, il y a eu un changement et on a mis de l’effort. Les médicaments sont disponibles mais pas en quantité suffisante. Actuellement, un cas positifs peut avoir au moins la moitié des médicaments dont il a besoin. Les conséquences sont multiples car un patient ne peut pas guérir complétement sans avoir tous les médicaments et c’est tout à fait compréhensible. Tu ne peux pas guérir sans prendre tous  les médicaments. Je te parle ce qu’il y a là où j’exerce. En plus pour le moment,  le problème est que la propagation de la covid-19 ne cesse d’augmenter ».       

A l’intérieur du pays, c’est tout à fait le contraire. Les sources de la RPA dans certaines provinces de l’intérieur font savoir que la plupart des provinces du pays souffre du manque de ces médicaments qu’on donne aux personnes testées positives à la covid-19 .  

Dans les provinces de Gitega, Ngozi, Kirundo et autres,  les cas testés positifs à la covid-19 sont actuellement envoyés chez eux sans même leur donner des médicaments. Cette situation dure depuis quelques mois. Mais, aucune réaction de part des dirigeants du ministère de la santé pour résoudre ce problème n’a été jusqu’ici enregistrée.

A ce propos, la rédaction de la RPA a essayé de joindre  Thadée NDIKUMANA, ministre de la santé, mais en vain. 

Les responsables du Cndd- Fdd se soucient de leur santé en sacrifiant celle d’autrui.

La population de la province Ngozi condamne l’égoïsme des dirigeants du parti CNDD-FDD qui viennent de passer 2 jours dans cette province dans les activités dudit  parti. Ces dirigeants ont pris toutes les précautions nécessaires y compris le dépistage avant le début de ces activités alors qu’aucune mesure de protéger la population ayant participé à leur croisade contre le Covid-19 n’a été prise.

Ces activités du parti CNDD-FDD se sont déroulées sur la colline et zone Buye de la commune Mwumba en province Ngozi. Les habitants de cette localité ont beaucoup critiqué l’attitude des responsables du parti CNDD-FDD y compris le président de la république qui n’ont pas songé à prendre des précautions pour protéger les participants alors que eux ont pris des mesures draconiennes   pour se prévenir contre cette pandémie. « C’est aberrant.  Les hauts responsables du parti ont été dépistés. Et ils ont appelé des milliers et des milliers de personnes pour  participer  aux prières sans porter de masques et sans distanciations sociale », a déploré un habitant de Ngozi.

Parmi ces mesures figurent le dépistage du coronavirus exigé à tout congressiste dudit parti avant la participation à ces activités. Nancy Ninette MUTONI est porte-parole du parti de l’Aigle. «  Nous venons de se faire dépister en tant que leaders Bagumyabanga qui sont membres du comité central du parti. C’est à la veille de la tenue du congrès du parti Cndd- Fdd ce jeudi et vendredi. Ces assises regroupent plus de cent personnes. Nous avons jugé bon de nous enquérir de la situation de notre santé par rapport à cette pandémie de corona virus », a- t- elle indiqué.

Ce n’est pas la première fois que le parti CNDD-FDD organise les activités et les évènements réunissant beaucoup de personnes  sans pour autant veiller au respect des gestes barrières préconisés dans la lutte contre cette pandémie.

Le Corona virus s’amplifie en province de Bururi.

Le  taux de propagation du coronavirus de  plus en plus  inquiétant dans certaines communes de la province de Bururi. Une situation qui préoccupe et la population et le personnel soignant de cette province.

Ces derniers jours, le niveau de contamination de covid-19 s’accélère dans les communes de Matana et Bururi selon les habitants de ces deux communes. Une situation qui laisse beaucoup d’inquiétudes chez les habitants qui parlent également du manque de médicaments prescrits aux porteurs du coronavirus comme le témoign Le cet habitant. « La contamination de ce virus est vraiment inquiétante. Par exemple à l’hôpital de Matana, il s’observe beaucoup de cas positifs et les malades ne sont pas traités efficacement. La situation est identique en commune de Bururi car le nombre de cas positifs augmentent sans cesse dans le voisinage. Les habitants indiquent qu’il est difficile de penser à la maîtrise de la situation vu qu’il s’observe souvent une carence de matériels de dépistage.  « Il arrive des fois que ceux qui manifestent des symptômes se rendent dans certains établissements sanitaires mais ils ne sont pas dépistés suite au manque de réactifs et retournent à la maison », ajoute notre source.

Du côté du personnel soignant, une des sources de la RPA à l’hôpital de Matana confirme que la situation est alarmante car à peu près la moitié des cas testés est positive. « Autrefois, on entendait la présence de la covid-19 dans certains pays lointains et maintenant elle est chez nous à Matana. La situation nous inquiète beaucoup car sur 50 tests effectués par exemple plus de 20 sont positifs, c’est vraiment problématique »,a précisé notre source.

Selon les habitants, il y aurait même des cas de décès déjà enregistrés dans leurs localités suite au coronavirus mais qui ne sont pas déclarés.

La RPA a tenté de joindre en vain le Dr Vénérant Nyambikiye, médecin provincial de Bururi,  ainsi que le Colonel Leonidas Bandenzamaso, gouverneur de la province de Bururi.

Les habitants des communes de Bururi et Matana dénoncent aussi la négligence qui s’observe chez eux dans la gestion de cette pandémie.

Les autorités burundaises sont à l’origine de la propagation du Covid- 19.

Les hautes autorités du Burundi continuent à manifester une légèreté dans l’application des  mesures de lutte et de prévention contre la Covid-19. Non seulement  le Premier ministre a demandé à l’ouverture du salon entre les industriels de la communauté est- africaine organisé ce jeudi que le vaccin contre cette pandémie ne soit pas obligatoire pour la libre circulation des populations mais aussi une grande partie des participants n’a  pas observé les mesures barrières établies par l’Organisation Mondiale de la Santé,  OMS.

Ce salon industriel organisé par l’Association des Industriels du Burundi a été rehaussé par la présence du Premier Ministre du Burundi, Alain Guillaume Bunyoni. Dans son allocution, le secrétaire général- adjoint chargé des affaires sociales et du secteur de la production au sein de l’EAC a fait savoir que le vaccin sera dorénavant obligatoire pour circuler dans la zone de cette Communauté Est Africaine. Par, ailleurs, l’Honorable Christophe Bazivamo a déclaré  que cette mesure doit entrer en vigueur sans tarder.

De son côté, le Premier Ministre du Burundi a, dans son intervention,  demandé que le passeport de vaccination ne soit pas une entrave à la circulation des personnes. Alain Guillaume Bunyoni a expliqué que cette communauté ne doit pas porter atteinte au droit qui garantit la libre circulation des citoyens. «Ça c’est un message à notre secrétariat général que dans l’East African Pass on ne puisse pas aller à l’encontre de certains droits fondamentaux des peuples et des citoyens mais plutôt privilégier des mesures qui puissent à la fois rendre efficiente la prévention du Covid-19 mais aussi promouvoir le développement, tout en évitant de rendre inerte l’activité humaine ou de l’opposer à des contraintes qui pourraient venir nuire aux libertés et à la vie en général des citoyens », a déclaré Alain Guillaume Bunyoni..

Ces activités se sont déroulées dans un espace étroit par rapport à l’effectif des invités convié. De plus, les participants n’observaient pas la distanciation sociale et un bon nombre d’entre eux ne portait pas de masques.

Selon les observateurs, ce rejet des autorités burundaises des mesures de prévention contre le Covid-19 est un des facteurs de la propagation de cette pandémie.

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