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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

La collecte des contributions pour la construction du palais présidentiel bat son plein au sein du ministère de la justice.

Au sein du ministère de la justice,  des formulaires pour la collecte de ladite contribution sont en circulation. Une contribution équivalente à un mois de salaire et payable en trois mensualités est exigée à chaque fonctionnaire.

La contribution est en train d’être collectée par différents chefs de service auprès de tous leurs subalternes.

Les sources de la RPA au sein des différents services du ministère de la justice indiquent que des formulaires sont en circulation et que des personnes auraient également été désignées pour s’assurer de la collecte effective des fonds.

Les mêmes informations précisent que ce montant équivalent au salaire d’un mois de chaque employé sera versé en trois mensualités, soit un tiers du salaire par mois et ce à partir du mois de juillet jusqu’au mois de septembre cette année.

Les informations en provenance des chefs de services font savoir que lesdits formulaires en circulation sont constitués de 6 colonnes à remplir à savoir le numéro matricule du fonctionnaire, son nom et prénom et sa fonction, le montant minimal à contribuer au cours des trois mois prochains, les échéances de paiement, la signature du contribuable ainsi que la rubrique dédiée aux observations.

Par ailleurs, les mêmes sources indiquent que ce projet de mobilisation de fonds émanerait de la présidence de la République aurait également pour but de détecter les véritables adeptes du parti au pouvoir, le CNDD-FDD, au sein des chefs de service et des fonctionnaires de l’Etat.  

Du côté des différents fonctionnaires, ce projet n’aurait pas été  bien accueilli. Ils indiquent qu’ils sont contraints de s’acquitter de cette contribution de peur d’en subir de lourdes conséquences. Déjà, ils craignent un éventuel retrait de ces fonds à la source en cas de refus de collaboration.

Des taxes communales décriées par les riziculteurs de Mpanda.

Les riziculteurs des coopératives Nyamabere et Kabamba en commune Mpanda de la province Bubanza s’insurgent contre les nouvelles taxes qui leur sont imposées par la commune. Ils sont pour le moment contraints de payer 1500 francs pour chaque sac de riz en provenance de leurs champs alors qu’ils payent régulièrement les taxes à travers la SRDI. Ils demandent des explications auprès des autorités compétentes et si possible de mettre fin à ce genre de taxes inhabituelles.  

Ces riziculteurs indiquent qu’ils ne comprennent pas pourquoi ils sont  obligés de payer doublement une taxe sur leur récolte. Ils précisent qu’ils n’ont même pas été informés sur le mobile de ces nouvelles taxes. « Ils ont érigé des barrières à chaque sortie des champs. Les riziculteurs doivent payer une taxe communale de 1500 francs pour chaque sac de riz. On n’était pas habitué à ce genre de taxe. Lorsque tu acceptes de payer une petite somme de 10 mille francs, 5 mille, 4 mille, 3mille ou même 2mille, ils te laissent partir. Et quand on demande aux responsables de la SRDI pourquoi nous sommes obligés de payer une double taxe, ils répondent qu’ils n’en savent rien», a révélé un riziculteur.         

Ces riziculteurs font savoir qu’ils n’avaient aucun problème avec la SRDI, une société qui s’occupe de toute la chaine de la production et de la commercialisation du riz. C’est elle qui donne aux riziculteurs des semences sélectionnées, du fumier, des pesticides et s’occupe de l’irrigation des champs. Les riziculteurs précisent qu’ils n’avaient pas de problèmes quand il s’agissait de payer à la récolte tous les services que la SRDI les a rendus.  «Chaque riziculteur apporte chez lui toute sa récolte. Pourtant, il doit rembourser la semence qu’il a bénéficié de la part de la RSDI. Si par exemple il a eu 30 kg de semences, il doit rembourser 45 kg. Les 15 kg constituent un bénéfice de cette société. Le riziculteur doit en plus payer une somme de 100 francs à la SRDI pour rembourser tous les services qui lui sont rendus y compris les taxes de l’Etat. Cela ne nous inquiétait pas du tout parce que  nous nous en sommes habitués », a poursuit le riziculteur. 

A ce propos, la rédaction de la RPA a essayé de joindre Nadine Nibitanga, administrateur de la commune Mpanda, pour de plus amples éclaircissements sur ces taxes qui inquiètent les riziculteurs de sa commune mais sans y parvenir.

La coupure de la RN3 affecte aussi les malades.

Les malades de Rumonge ayant des transferts pour aller se faire soigner à Bujumbura éprouvent beaucoup de difficultés. Ils payent des frais de transport exorbitants suite à la coupure au niveau  de Gitaza de la route Bujumbura- Rumonge.

La population de la province Rumonge qui se rend dans la ville de Bujumbura se plaint des difficultés rencontrées à cause de la coupure de la route au niveau de la colline Rutunga. A titre illustratif, des malades en provenance de Rumonge traversent par le lac Tanganyika puis sont transférés en voiture sur brancards tandis que d’autres attendent. « Les gens malades à Rumonge en attente d’une ambulance vers Bujumbura ou au district de Bugarama dans un endroit appelé Magarase trouvent des difficultés d’arriver à l’hôpital. Il faut les faire arriver jusqu’à l’endroit où s’est effondrée la colline, puis les faire traverser par le lac et enfin par la route vers l’ambulance », se plaint un témoin.

Non seulement les malades arrivent à destination en état grave mais aussi ils payent des frais de transport élevés. « Tu comprends bien que l’état d’un malade s’empire de passage dans le lac ou par route avec du sérum sur brancard. De plus, les frais de transport augmentent conséquemment », poursuit- il.

Cette route est paralysée depuis trois semaines après l’effondrement de la colline Rutunga de la zone de Gitaza en commune de Muhuta.

Des caméras de détection d’excès de vitesse pour violer le code de la route.

Les conducteurs des voitures en mairie de Bujumbura se plaignent contre l’usage de nouvelles caméras de détection de l’excès de vitesse en circulation routière. Selon eux, les sanctions leur infligées ne figurent nulle part dans le code de la route. En cas d’excès de vitesse, les policiers imposent une amende de 100 mille Francs au lieu des 50 mille prévus par le code de la route.

Depuis ce mardi, les nouvelles caméras de détection d’excès de vitesse ont été placées sur certaines routes du centre-ville de Bujumbura. Ce mardi et ce mercredi, ces caméras ont été placées sur le boulevard de l’Uprona, en bas du campus universitaire de Mutanga.

Les conducteurs de voitures déplorent qu’au lieu d’aider dans la régulation de la circulation routière, ces caméras  sont plutôt  plus utilisées pour renflouer le trésor public en dehors de tout cadre légal. Pour les conducteurs qui dépassent la vitesse de 4o Km/heure, ils sont contraints de payer une amande de 100 mille francs alors qu’ en son article 548 le code de la route a prévu une amande de 50 mille francs.

Ces conducteurs déplorent aussi que la police de roulage travaille en dehors de tout cadre légal. Au moment où ce code fixe la limite de vitesse à 50 km /heure dans les agglomérations sauf pour les véhicules de transport rémunéré, la police de roulage a fixé la limite de vitesse  à 40 km/heure pour tous les véhicules. Ainsi, ces conducteurs demandent que le code de la route soit respecté.

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