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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Vente à perte : Les producteurs de lait dénoncent la décision de l’administrateur  de Kayokwe

Vente à perte : Les producteurs de lait dénoncent la décision de l’administrateur de Kayokwe

L’administrateur de la commune Kayokwe, en province Mwaro, contraint les éleveurs  de vendre le lait de leurs  vaches à la coopérative dans laquelle cette autorité aurait des actions. Une mesure qualifiée d’injuste par les habitants de cette localité, étant donné que la coopérative achète le lait à bas prix.

 Les éleveurs de vaches de la commune Kayokwe  n’ont plus la liberté de vendre le lait de leurs vaches où ils veulent. La décision de l’administrateur de cette commune, Honorée Hatungimana, exigeant que tout le lait soit vendu dans une seule coopérative, est tombée dimanche le 06 novembre.

Cette décision a été communiquée dans toutes les églises catholiques de cette commune, de la part de cette autorité communale, pour qu’elle soit applicable depuis le 07 novembre 2022.

Cette mesure est jugée injuste par ces éleveurs qui ne comprennent pas comment cette autorité vient s’ingérer dans cette vente, alors qu’elle ne contribue en rien pour élever ces vaches. « Il y a eu même des menaces à l’endroit des éleveurs », s’indigne un des éleveurs.

 

Un prix très bas imposé aux éleveurs

Pire encore, la coopérative achète le lait à un bas prix. « Elle nous donne entre 750 et 800 francs burundais  par  litre. Alors que normalement, nous vendons un litre de lait à 1000 francs dans les ménages et dans les restaurants », martèlent ces éleveurs qui déplorent la perte énorme qu’ils vont enregistrer, vu combien ça leur coûte l’élevage des vaches.

La mesure de l’administrateur communal de Kayokwe précise que même  les propriétaires des pâtisseries et des cafétérias sont aussi obligés de s’approvisionner en lait dans la même coopérative.

Selon les informations en provenance de cette commune, l’administrateur Honorée Hantungimana, aurait des actions dans  cette coopérative. Ce qui serait très déplorable selon le secrétaire exécutif du Forum pour le renforcement de la société civile, FORSC en sigle. Ernest Nkurunziza souligne que « la constitution interdit aux autorités publiques, à commencer par le président de la République, à mener des activités commerciales ».

Selon lui, on ne peut pas être gestionnaire de l’Etat en même temps commerçant. « Il est vraiment regrettable que des autorités censées servir le peuple se comportent comme des commerçants grisés par des intérêts égoïstes au détriment de ceux des citoyens » ajoute-t-il. 

Le secrétaire exécutif de FORSC  demande  que cette mesure de l’administrateur communal de Kayokwe  soit immédiatement levée, étant donné qu’elle ne vise qu’assujettir les éleveurs qui peinent à nourrir leurs vaches laitières avec la mesure de stabulation.

 

 

 

 

Carburant et Droits de l'homme demeurent un casse-tête chinois.

Carburant et Droits de l'homme demeurent un casse-tête chinois.

Dans une rencontre qu'il a tenue avec les confessions religieuses, le locataire du Palais Ntare Rushatsi Cambarantama a affirmé être au- dessus de la loi. Le seul autorisé à briser la loi d'airain en tant que magistrat suprême de la nation. Et de marteler que la Constitution de la République lui confère ce droit hautement sacré !

A-t-il les coudées franches pour mener à bien les réformes sociales et économiques nécessaires dans le pays le plus pauvre du monde ?

Les promesses qu'avait tenues Evariste Ndayishimiye sont contredites par les faits. Notamment sur deux volets : le carburant et les droits de l'homme.

Force est de constater que des files  interminables foisonnent dans les stations- services de Bujumbura et certaines contrées du pays. Et ce, au grand dam des usagers de la route qui ne savent plus à quel saint se vouer.

L'on se souviendra que le Chef de l'État avait annoncé récemment que le problème du carburant n'allait plus sévir. Ce n'était que chimère et triomphalisme précoce.

Tant qu'il aura du mal à neutraliser toutes les brebis galeuses rôdant autour de lui, le Burundi n'est pas sorti de l'auberge. Il a beau dire avec ostentation qu'il est au- dessus de tout le monde dans ce pays, l'opinion publique y voit un subterfuge  pour cacher ses vraies faiblesses..... Personne n'est dupe !

Outre que le prix du carburant ne cesse d'accroître, l'or noir redevient rare à Bujumbura. Cela entraîne des contrecoups importants sur l'économie nationale dont cette hausse vertigineuse des prix des denrées alimentaires.

Le Conseil Économique et Social assiste béat ! Il n'existe que de nom,  serions-nous enclins à dire ! Qui arrivera à la rescousse des Burundais enfermés dans ce perclus de misère ?

 

Un réseau de drogues dans nos murs

Un réseau de drogues dans nos murs

Cela est devenu un secret de polichinelle, des proches du pouvoir de Bujumbura entretiennent un réseau mafieux de drogue. Depuis les quartiers sud de Bujumbura, à Kanyosha, Kinanira, Kinindo, Kabondo…. jusqu’au nord à Ngagara, Kamenge, Carama, Cibitoke, les parents alertent et disent être dans la consternation totale. Plusieurs jeunes sont en proie à une consommation de drogue de toute sorte.

 Un parent qui suit de près ce commerce des stupéfiants s’est confié à la RPA.

« Il est aisé de comprendre que le dit réseau est loin d'être démantelé vu qu'il a sous son étendard des personnes actives et influentes autour de la galaxie du parti au pouvoir le CNDD-FDD »….. « Ceci explique cela ! L'ancien ministre de la Santé Thadee Ndikumana est cité dans ce scandale sanitaire et social mais n'est jamais inquieté ». s’inquiète notre source. Et ce, depuis qu’il a été régulièrement cité dans l’importation frauduleuse d’Ephédrine. Un produit à partir duquel les dealers burundais fabriquent des stupéfiants

"Nous lançons un vibrant appel à toutes les bonnes volontés nationales et internationales pour aider les patriotes burundais à faire face à ce fléau dévastateur" lance un autre parent dévasté par la propagation de ce fléau. 

 Une de nos sources déplore l’implication des autorités politiques et policières car, dit-elle, ce sont ces autorités qui protègent les ‘’dealers’’. A chaque fois qu’il y a des personnes impliquées dans ce trafic qui sont arrêtées, elles sont très vite relâchées sans aucune forme de procès, ajoute  notre source

 Néanmoins, notre source évoque un cas particulier dans cette mafia : un dealer très connu dans la capitale Bujumbura n’est plus trouvable depuis bientôt 4 mois. Il s’agit d’un certain Abu dit MAFEGE. Des proches craignent pour sa vie car il serait lié dans ce commerce à des hautes personnalités burundaises dont l’ancien premier ministre le Maréchal Bunyoni.

 Un autre protégé du pouvoir de Bujumbura dans cette mafia est le nommé HAKIZIMANA Prosper, alias GISIGA. Sur révélations de la Radio Publique Africaine, il avait été arrêté et inculpé pour commerce des stupéfiants en Avril 2021 avant d’être provisoirement libéré sous caution de 400.000 dollars américains le 10 Juin 2021. Malgré la clause du jugement qui l’interdisait à dépasser les frontières de la mairie de Bujumbura, il fait, depuis, des navettes entre Bujumbura-Kampala-Mogadisho où il entretiendrait ses réseaux.

 Le gouvernement d'Evariste Ndayishimiye, loin de convaincre de sa capacité à rectifier le tir et à démanteler cette mafia qui détruit la jeunesse, sème le doute et le désarroi dans les ménages....

Rendement faible avec la campagne « zéro nid de poule » à Bujumbura

La campagne dénommée zéro nid de poule dont l’objectif était de boucher tous les nids de poule semble ne pas avancer comme promis. Quatre mois après son lancement officiel, les nids de poule sont toujours visibles sur les principales routes de la capitale économique Bujumbura. Les conducteurs de véhicules désespèrent.

 Certains conducteurs de véhicules dénoncent le fait que rien n’a encore changé 4 mois  après le début des activités de la campagne zéro nid de poule. Lors du lancement de cette campagne en date du 12 juillet 2022, le directeur général de l’agence routière du Burundi, ARB en sigle,  avait indiqué que la campagne va coûter 2 milliards et 400 millions francs burundais et que le budget était disponible.

En mairie de Bujumbura, seule la route dite de Musaga et le boulevard du peuple Murundi ont été réhabilités. Les autres sont toujours comme elles étaient avant le début de cette campagne.  Pire, certaines se dégradent du jour le jour. Ici, l’on notera le boulevard du 01 novembre qui passe devant la Brarudi, le boulevard Patrice Lumumba menant à la cathédrale Regina Mundi, l’avenue Nkondo qui va vers le Mont Sion, l’avenue des Etats-Unis qui est en très mauvais état, pour ne citer que ces quelques exemples. 

Le ministre des infrastructures lors de la présentation des réalisations du trimestre dernier, a indiqué qu’actuellement, ils sont concentrés à  réhabiliter la route nationale numéro 1. Les habitants de Bujumbura demandent la réhabilitation de toutes les routes de Bujumbura,  la capitale économique.

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