Welcome to RPA   Click to listen highlighted text! Welcome to RPA Powered By GSpeech

Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

L’administrateur de la commune Mabanda accusé d’être impliqué dans le trafic des produits de la BRARUDI

Les habitants de la commune Mabanda en province Makamba dénoncent la complicité de l’administrateur communal dans le non-respect des prix officiels des boissons BRARUDI. Cette population indique que cet administratif assure la couverture de ceux qui font ces magouilles, étant donné qu’il est également impliqué dans ce trafic.

Cette autorité pointée du doigt répond au nom de  Jean Berry Hatungimana administrateur de la commune Mabanda. Nous sommes dans la province de Makamba. La population locale déplore que cet administratif ne sanctionne pas et moins encore  n’ose réprimander les commerçants qui n’observent pas les tarifs des boissons BRARUDI fixés par le gouvernement.

« La principale raison de cette inertie est que Jean Berry Hatungimana exporterait illicitement ces produits BRARUDI vers la Tanzanie limitrophe. Quand ils reçoivent par exemple 10 caisses de bière, les commerçants revendent  les 3 premières caisses à des prix réglementaires et cachent par la suite le reste », expliquent ces habitants qui ajoutent que cet administrateur de Mabanda a un dépôt et un bistrot dans la localité appelée Kumugina, à la frontière entre la commune Mabanda et la Tanzanie.   

Cette population indique également que les commerçants impliqués dans ce trafic sont particulièrement des autorités œuvrant au sein de différentes structures du pays. « Il y a par exemple le bistrot d’un certain Bikori qui se trouve dans la localité appelée Ngozi. Il y a également le bar du député prénommé Gilbert ainsi que celui d’un surnommé Comptable  qui se trouvent au niveau du rond-point. C’est aussi le cas du bar d’un policier connu sous le sobriquet de De corps, également propriétaire d’un dépôt », précisent nos sources. 

Les habitants de la commune Mabanda demandent aux autorités habilitées de mener des enquêtes sur les agissements de Jean Berry Hatungimana, administrateur de la commune Madanda, étant donné qu’il est aussi accusé de détourner l’argent que les commerçants ont payé pour occuper les stands de différents marchés se trouvant dans cette localité.

L’administrateur de la commune Mabanda accusé de détournement de fonds par les commerçants

Les commerçants de certains marchés de la commune Mabanda, en province Makamba, accusent l’administrateur de cette commune de détourner  l’argent payé pour pouvoir occuper les stands de ces marchés. Ils exigent que les quittances soient conformes à la somme d’argent payé par chaque commerçant, ce qui n’est pas le cas.

Ces commerçants font savoir que Hatungimana Jean Berry, l’administrateur de la commune Mabanda, ne verse pas dans les caisses de cette commune tous les fonds collectés pour l’occupation des stands de différents marchés. Notre source  indique que cet administrateur donne des quittances qui ne correspondent pas à la somme payée par les commerçants. « Il collecte deux millions pour chaque stand au marché de Mabanda. Pour certains commerçants, il ne donne même pas de quittances. Tandis que pour d’autres, il leur donne des quittances sur lesquelles il mentionne deux cent mille francs pour un stand, alors que les commerçants avaient payé deux millions de francs BIF. Ainsi, il met dans sa poche une somme d’un million huit cent mille francs », précise notre source.

Ce n’est pas tout. Les commerçants qui travaillent dans le marché de la colline Gikurazi  se plaignent également qu’ils n’ont pas eu des quittances alors que  chacun a payé une somme de deux cent mille francs BIF. « Les commerçants qui ont bénéficient des places dans ce marché, il leur a exigé de payé une somme de deux cent mille francs, mais personne n’a eu de quittances jusqu’à présent », ajoute notre source. 

Ces commerçants demandent aux supérieurs hiérarchiques de l’administrateur de la commune Mabanda de mener des enquêtes sur cette affaire et de l’empêcher de continuer de détourner les fonds de la commune.     

Toutefois, la rédaction de la RPA n’a pas encore pu joindre Hatungimana Jean Berry, l’administrateur de la commune Mabanda, pour qu’il puisse s’exprimer sur toutes ces accusations portées à son égard.

Vols ratés à cause des coupures électriques à l’aéroport international de Bujumbura

Plus de 30 personnes ont raté leur voyage dans la soirée de dimanche 18 septembre 2022 à l’aéroport  international Melchior Ndadaye. Suite à une coupure de courant électrique, les passagers qui devaient être embarqués par l’avion de la compagnie  Bruxelles Airlines, n’ont pas été enregistrés.

Le problème lié à la coupure d’électricité perturbe certaines activités à l’aéroport international de Bujumbura, selon certains employés qui y prestent. L’exemple récent est celui de plus de 30 personnes qui ont raté leur vol avec la compagnie Bruxelles Airlines, dans la soirée de dimanche dernier, à cause de ce problème de coupure électrique qui a retardé leur enregistrement.

Selon toujours ces employés, ce problème observé depuis plus de deux semaines, est à l’origine de la déconnexion  internet,  causant ainsi la paralysie de toute une chaîne d’autres  services. « Cela fait au moins deux ou trois semaines qu’on observe  une coupure intempestive de courant électrique. Des fois cela retarde les vols, mais aussi la coupure de connexion qui entraine la perturbation  pour l’enregistrement des voyageurs sans oublier ceux qui arrivent  et qui ne parviennent pas à dédouaner leurs bagages à temps. C’est un véritable  problème », martèle un des agents qui prestent à l’aéroport  international Melchior Ndadaye.

Ces employés ajoutent que, par conséquent, les scanners fonctionnent mal à leur tour par manque de connexion internet. Ainsi, ils demandent aux responsables habilités de résoudre dans l’immédiat ce problème qui paralyse souvent les activités à l’Aéroport de Bujumbura  afin d’offrir aux voyageurs un bon service.

Nos sources au sein de la compagnie  Burundi Airlines font savoir que certains voyageurs qui avaient raté leurs vols ont pris l’avion de la compagnie rwandaise Rwandair ce lundi, tandis que d’autres ont voyagé à bord de l’avion de la compagnie Ethiopian Airlines.

A ce propos, la rédaction de la RPA a tenté de joindre le Colonel Prime Yamuremye, l’administrateur-directeur général  de Burundi Airlines, mais il nous a raccroché au nez après notre brève  présentation.

Interdits d’exercer le petit commerce, les réfugiés burundais du site de Mulongwe plaident pour le respect de leurs droits

Les réfugiés burundais du site de Mulongwe en République Démocratique du Congo dénoncent les actes de harcèlement et de violation des droits humains dont ils sont victimes.  Ils précisent qu’ils sont interdits d’exercer le petit commerce à l’intérieur du site et sont obligés de fréquenter le marché situé loin de ce site où leur sécurité n’est pas du tout garantie.

Ces réfugiés burundais du site de Mulongwe en RDC avaient l’habitude d’étaler leurs produits agricoles à l’intérieur de ce site, surtout pendant la soirée, après les activités champêtres. Ils déplorent le fait qu’ils sont pour le moment interdits d’exercer aucune activité commerciale à l’intérieur du site. Ils précisent que celui qui refuse d’obtempérer à cette mesure, ces denrées alimentaires sont vandalisées ou confisquées par des policiers ou des agents de sécurité communément  appelés  Sungusungu. « Ce sont des agents de sécurités qui nous malmènent à savoir les policiers et les Sungusungu. Ils ont confisqué la farine que j’avais sur moi lorsque je la déposais par terre pour aller acheter le poisson chez une voisine. Moi et mes enfants, nous avions alors passé la nuit sans rien manger », s’indigne une des réfugiés du site.  

Pour ces réfugiés burundais, la façon dont ils sont traités est une violation des droits humains car, il est impossible qu’il n’y est pas au moins de petites activités commerciales au sein d’une population de plus de six milles personnes. « Ils nous ont vraiment perturbés. On n’arrive pas à trouver de quoi nourrir nos enfants. Là où ils nous recommandent d’aller exercer le commerce c’est trop loin. On doit dépenser 1500 francs de frais de déplacement alors que cet argent pouvait  nous aider à acheter de la nourriture », se lamentent-ils en demandant  qu’on les laisser vendre leurs produits à l’intérieur du site pour survivre d’autant plus que l’assistance du HCR a été trop diminuée et n’arrive jamais à temps.

Gatanagi, qui représente ces réfugiés du site de Mulongwe, est également préoccupé par de telles exigences. Il affirme qu’il est quasiment impossible pour un réfugié d’aller vendre ses produits en dehors du site pendant la nuit, surtout qu’il y’a toujours des personnes qui sont tuées aux alentours de ce site.

La rédaction de la RPA n’a pas pu joindre les autorités administratives dans la province du Sud Kivu ainsi que les représentants du HCR pour de plus amples éclaircissements à ce sujet.

Faire un don

Nos journaux parlés

Qui est en ligne?

Nous avons 393 invités et aucun membre en ligne

Click to listen highlighted text! Powered By GSpeech