Welcome to RPA   Click to listen highlighted text! Welcome to RPA Powered By GSpeech

Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Les prisonniers de Ngozi, Muramvya et Rumonge risquent de mourir de faim.

Le manque  de  nourriture s’observe à nouveau dans  les prisons de Ngozi, Muramvya et Rumonge depuis une semaine. Certaines de ces prisons manquent du haricot et  d’autres de la farine de manioc.

Le manque de nourriture est très criant dans ces 3 maisons de détention.  Selon nos sources, le stock de haricot s’est épuisé depuis une semaine à la prison de Ngozi. Les prisonniers reçoivent uniquement la farine  de manioc et font savoir qu’ils n’ont pas de charbon pour préparer de la pâte. Ce qui fait qu’ils sont contraints de mélanger cette farine avec de l’eau et boivent directement la mixture comme s’il s’agissait de la bouillie.

La prison de Muramvya, elle, n’a pas de farine de manioc depuis sept jours. Les  détenus se contentent du peu de haricot qu’on leur donne.

Selon toujours notre source, la situation est plus grave à la prison de Rumonge. Le stock de farine est vide depuis plus d’un mois. Le manque de haricot dans cette prison  s’est également   fait sentir au cours de ce mois. Plusieurs prisonniers n’ont pas de quoi mettre sous la dent et les plus vulnérables sont  les détenus  qui n’ont pas de famille  pour les rendre visite. Ces derniers craignent de mourir de faim si rien n’est fait pour remédier à cette situation.

Ce problème de manque de nourriture est de plus en plus fréquent et ce dans presque toutes les prisons du pays.

Les propriétaires des parcelles à Gasenyi- Nyakabondo crient à la perte.

Les plus de 2500 familles propriétaires des parcelles de 160 hectares sur la colline Gasenyi- Nyakabondo de la commune Mutimbuzi en province Bujumbura près du palais présidentiel Ntare House enregistre une énorme perte. Depuis 6 ans, le gouvernement leur a interdit toute activité dans leurs parcelles.

 Depuis l’année 2016, plus de 2900 familles propriétaires des 160 hectares sur la colline Gasenyi-Nyakabondo se trouvant aux environs du palais présidentiel Ntare House ont été interdit par le gouvernement d’exercer toute activité dans leurs parcelles. Une mesure qui a occasionné de grandes pertes pour la plupart  de ces propriétaires qui vivaient des métiers exercés dans leurs parcelles, l’un d’eux raconte. « Les habitants d’ici vivaient surtout de l’extraction des pierres dans la rivière qui sépare les 160 hectares du palais présidentiel Ntare house. Ces citoyens qui vivaient de ces métiers ont eu des difficultés pour survivre car ils pouvaient extraire des pierres, du sable et du gravier. Il y’a aussi d’autres personnes qui faisaient l’extraction du bouillon d’une bonne qualité. Tous ont été interdits d’exercer ces métiers ».

En plus de cela, les propriétaires de ces parcelles déplorent que le gouvernement leur ait confisqué le droit de finir les chantiers qui étaient en cours de constructions ainsi que le droit de pouvoir vendre leurs parcelles. « Ceux qui construisaient leurs maisons ont été aussi interdits de terminer leurs chantiers. Ils ont envoyé des policiers pour les en empêcher. Egalement, ceux qui possédaient plusieurs parcelles ne pouvaient en aucun cas les vendre ou acheter d’autres car cela a été aussi interdit », a ajouté un des propriétaires de ces parcelles.

Les 160 hectares ont été saisis par le gouvernement pour cause d’utilité publique. Mais depuis 6 ans, leurs propriétaires n’ont pas encore reçu leurs indemnités d’expropriation. Ces propriétaires se demandent à qui sera imputé les énormes pertes qu’ils ont enregistrées. « Il y’a certaines personnes qui possédaient des maisons qui ont fini par s’écrouler et d’autres personnes ont contracté des crédits des banques dont l’argent n’a servi à rien car on leur a interdit de construire dans leurs parcelles. Alors, on se demande qui répondra de toutes ces pertes? Qui sera responsable de toutes ces maisons qui se sont écroulées avant qu’ils viennent déterminer leurs valeurs ? Qui va dédommager les propriétaires de toutes ces pertes enregistrées ? », s’interroge notre source.

Favoritisme et clientélisme au district sanitaire de Rutana.

Les infirmiers du district sanitaire de Rutana dénoncent les irrégularités observées dans l’organisation des formations pour les agents de santé communautaires dudit district. La majorité des infirmiers qui sont en train de former ces agents de santé communautaires n’ont pas bénéficié d’une formation y relative. Pire  encore, participent dans cette activité des formateurs dont des comptables qui n’ont aucune notion en matière de la santé. Ce district aurait bénéficié d’un financement de l’UNICEF pour la formation des formateurs.

 Les infirmiers qui prestent au district sanitaire de Rutana indiquent que cette activité a été mal organisée tenant compte des compétences des formateurs qui participent à cette formation. Un petit nombre d’infirmiers formateurs ont bénéficié de cette formation, il y a plus de deux ans. D’autres n’ont eu aucune formation y relative sans oublier que certains comptables font partie des formateurs alors qu’ils n’ont bénéficié aucune formation en matière de la santé, déplore un des infirmiers du district sanitaire de Rutana. « Ils n’ont pas pu trouver assez d’infirmiers qui ont été formés pour enseigner ces notions aux agents de la santé communautaire. Ils ont alors intégré parmi les formateurs d’autres infirmiers qui n’ont pas bénéficié de cette formation. Il y a même des formateurs qui n’ont pas faits l’enseignement paramédical dont un certain Olivier, le gestionnaire du district sanitaire de Rutana et son comptable prénommée Claire. Normalement, on donne ce qu’on a. Comment alors ces gens vont enseigner ce qu’ils n’ont pas appris ? Ils n’ont même pas eu une seule formation en la matière. Nous demandons que ce phénomène de favoritisme et du clientélisme soit banni dans le secteur de la santé ».  

Ces infirmiers du district sanitaire de Rutana se demandent pourquoi ils n’ont pas été formés pour cette activité alors que ce district sanitaire a bénéficié d’un financement de  l’UNICEF alloué à cette formation. « Nous demandons au médecin provincial, le Dr Joachin, de nous dire à quoi a servi ce financement. Nous demandons en plus au médecin chef du district sanitaire de Rutana, le Dr Ciza Gilbert, de nous expliquer pourquoi certaines personnes participent dans cette formation en tant que formateurs alors qu’elles n’ont eu aucune formation en matière de la santé ? Pourtant, il y a des infirmiers qui n’ont pas été choisis alors qu’ils ont quelques notions en cette matière », se plaint un infirmier.

Cette formation des agents de santé communautaires du district sanitaire de Rutana a débuté ce mardi 14 juin et se clôturera le 17 de ce mois.

A ce propos, la rédaction de la RPA a essayé de contacter le médecin provincial, le Dr Joachim, sans y parvenir. Quant au médecin chef du district sanitaire de Rutana,  le Dr Ciza Gilbert, après avoir entendu les questions, il a raccroché.

Un détournement de fonds rampant à l’hôpital de Mukenke.

Les travailleurs de l'hôpital de Mukenke situé en commune Bwambarangwe de la province  de  Kirundo continuent  de dénoncer les  malversations et les vols commis à cet hôpital. Selon eux, le directeur a désigné un comité de suivi pour la reconstruction de la clôture de cet hôpital sans passation  d'un marché. Il n y a même pas eu de réunion alors qu’un montant considérable sera utilisé pour cette activité.

La clôture de l’hôpital  Mukenke détruite et qu’on compte réhabiliter était construite par l’ambassade de Belgique. Cette clôture a été détruite  par les pluies de la mi- avril 2021. Selon les travailleurs de cet hôpital, cette clôture de 15 mètres de longueur et 2 mètres de hauteur sera actuellement reconstruite par un montant estimé de 18 millions comme le révèle notre source. « Cette clôture  a  été détruite entre le mois d’avril et mai  2021  pendant les pluies torrentielles. On a, par après, entendu que  le secrétaire  a distribué des lettres aux membres d’un comité chargé du suivi de la reconstruction de cette clôture.  Ils sont au nombre de cinq. Le montant pour cette activité  est de 18 millions.  Par estimation, la partie détruite est de 15 mètres de long  et 2 mètres de hauteur. C’est incompréhensible que tout cet argent soit utilisé pour cette partie. Aussi, ce comité est composé par les proches  du  directeur ».

Les travailleurs de cet hôpital font savoir qu’il n’y a pas d’appel d’offre pour ce  marché. Ils estiment que c’est une autre forme de malversation à cet hôpital.  « Il n’  y a pas eu d’appel d’offre pour ce marché.  C’est une malversation. Il a d’abord pris le moteur sans s’inquiéter. Et maintenant, il veut dépenser comme il veut l’argent de la sueur de notre front. On n’a pas vu ceux qui ont soumissionné pour ce marché. Nous   demandons qu’on stoppe ces malversations.  Qu’il écrive une lettre au  ministre  et qu’il y ait de gens qui viennent  pour soumissionner.  Ce n’est pas le responsable d’un hôpital  qui doit piloter toutes les activités qu’on doit effectuer dans cet hôpital », se plaint un employé.

Ces travailleurs demandent au ministre de la santé  et lutte contre le SIDA de trouver une solution aux nombreux problèmes   observés dans cette structure sanitaire.

A ce sujet, la rédaction de la RPA a encore une fois essayé de joindre  Joseph Miburo, le directeur de  l’hôpital de Mukenke,  mais  sans succès

Faire un don

Nos journaux parlés

Qui est en ligne?

Nous avons 128 invités et aucun membre en ligne

Click to listen highlighted text! Powered By GSpeech