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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Les employés de l’ENAB totalisent six mois d’arriérés de salaire.

Les employés de l’Enquête Nationale Agricole du Burundi,  ENAB en sigle, réclament leur salaire d’à peu près six mois. Actuellement, ces travailleurs se plaignent d’être talonnés par la misère alors qu’ils ont un emploi.

Les employés du secteur de l’Enquête Nationale Agricole du Burundi  sont au nombre de 170 et se trouvent  dans différentes provinces. Depuis le mois de janvier 2022, aucun d’entre eux n’a eu même un franc burundais de salaire. Pourtant, on leur avait promis de recevoir chaque mois  leur salaire sans problème comme celui-ci le témoigne. « Maintenant,  ça fait cinq mois que nous n’avons pas eu nos dus. En plus le mois de juin risque aussi de toucher à sa fin sans rien avoir. C’est pour cela que nous vous demandions de nous aider à porter loin notre voix pour voir si le président de l’ENAB  peut nous donner notre argent. Avant, il nous payait par saison et chaque année avait trois saisons. Mais, il a changé ce moyen de paiement et il nous avait promis de nous payer chaque mois.  Mais, nous n’avons rien vu venir ».    

Les conséquences dues au retard de ces salaires se fait remarquée davantage. A part qu’ils ne sont plus capables de subvenir aux besoins de leur familles, personne ne leur fait plus confiance car certains sont incapables de payer leurs dettes. « Les retards de cet argent nous cause beaucoup de problèmes. Surtout dans nos familles et dans notre société entière. Des gens nous voient faire des mouvements de va et vient vers le travail et croient que nous avons quelque chose. Pour ceux qui ont des enfants, ces derniers attendent tout le temps que leur père revienne avec quelque chose en main mais en vain. Les parents contractent des dettes qu’ils sont incapables de payer, ce qui nuit au bon voisinage et entraîne un manque de confiance  du fait que les délais de paiement de la dette ne sont plus respectés ».

Nos sources au sein de l’ENAB révèlent que certains de ces employés ne peuvent pas même assurer les soins de santé de leurs enfants. Ainsi, ils demandent à  leur employeur de faire son mieux pour que leur salaire soit disponible  surtout que ce problème  est récurent au sein de cette institution.

Contacté à ce propos par la rédaction de la RPA, jean Claude Ngwebu, le directeur de l’Enquête Nationale Agricole du Burundi n’a pas nié l’existence de ce problème.  Il a plutôt tranquillisé ces employés en leur promettant qu’ils vont avoir leur argent lundi prochain.

Un administratif à la base transforme un robinet public en un robinet privé.

Un administratif à la base au quartier Ruziba de la zone Kanyosha est accusé de transformer un robinet public en une propriété privée. Il donne l’eau en premier à ceux qui lui versent des pots-de-vin.

Cet administratif est prénommé  Henry et il est chef de 10 ménages de la localité appelée Uwingare du  quartier Ruziba de la zone Kanyosha en Mairie de Bujumbura. Les habitants l’accusent d’exiger de l’argent à de nouveaux habitants qui viennent s’approvisionner en eau sur le robinet public offert par la paroisse de Ruziba. « Au fait ce robinet a été offert à la population par la paroisse Ruziba. La parcelle de cet administratif est proche de ce robinet et la paroisse lui a confié les clés de ce robinet. Il profite de cette confiance pour mentir aux nouveaux habitants de la localité qui déménagent en nombre important ces derniers jours qu’ils doivent lui donner 6000 francs burundais pour puiser de l’eau. Il leur dit que c’est une décision de la paroisse et ces gens lui donnent ces sommes », révèle un des habitants.

Certains ménages se sont déjà abonnés chez cet administratifs afin d’obtenir facilement de l’eau. Celui qui n’est pas dans ce circuit peine pour en avoir. « Il a instauré également un système d’abonnement. Certains ménages lui payent mensuellement et lui donnent des bidons qu’il doit remplir chaque jour. Ces ménages viennent plus tard récupérer leurs bidons remplis d’eau. Certains ménages donnent par mois un montant de 100 milles, 80 milles, 200 milles et j’ai même entendu qu’il y aurait une personne qui donne 250 milles francs burundais. Et ces ménages doivent obtenir de l’eau en premier le matin. Si tu ne lui donnes rien à la fin du mois, tu peux avoir de l’eau aux environs de midi où même après », ajoute- t- il.

Ces habitants indiquent qu’ils ont essayé d’être entendus  par la paroisse Ruziba qui a offert ce robinet public mais qu’ils n’ont pas encore été reçus. Ils demandent aux supérieurs hiérarchiques de cet administratif de suivre de près cette situation.

Joint au téléphone, ce prénommé Henry a raccroché après lui avoir demandé sa réaction sur les accusations de ces habitants. Le chef du quartier Ruziba, Omer Nkurunziza, quant à lui, a indiqué  que les propos des habitants sont mus par la jalousie contre Henry.

Trafic d’enfants au camp de réfugiés de Nduta en Tanzanie.

Un  réseau de trafiquants  fait sortir du camp des enfants   pour aller les  faires travailler comme des esclaves. L’opération se fait sans consentement des parents et des fois ces derniers passent des années sans aucune nouvelle de leurs enfants.

Le réseau  des personnes  impliquées  dans ce trafic d’enfants est fait en général des gens venant de l’extérieur du camp mais qui ont des contacts   à l’intérieur de ce camp. Ces contacts de l’intérieur s’occupent du recrutement. Le réseau s’intéresse  aussi bien aux filles qu’aux garçons  dont l’âge est compris entre 14 et 18ans. Le réseau change de tactique selon la situation comme le révèle ce réfugié. « Les trafiquant existent encore mais auraient changé de tactiques. Avant, ils entraient eux même pour recruter dans le camp. Mais aujourd’hui, ils utilisent leurs contacts à l’intérieur du camp. Ce sont ces derniers qui recrutent  et se chargent  de faire sortir ces enfants du camp ».

 

La majorité de ces enfants quitte  le camp à l’insu  de leurs parents. Tellement on leur fait miroiter d’une  vie meilleur  à  l’extérieur du camp  que ces enfants ne toléreraient point  quelque  que chose qui viendrait  gâcher leur  rêves. « Les parents ne sont jamais informés. Les tractations se font en cachette parce que les enfants  fatigués de la vie dure dans le camp voudraient sortir coûte que coûte. Les trafiquants savent aussi qu’ils sont dans l’illégalité et ne peuvent pas oser associer les parents », ajoute notre source.

Arrivés à destination,  c’est le désenchantement. La grande majorité se retrouve en train de travailler comme esclaves. « La tâche  n’est pas du tout facile pour ces enfants. Ils font face à de multiples défis. Ils travaillent dur  sans être payer. Quand arrive le moment de retourner au camp, ils rentrent bredouille », compatit notre source à leur peine.

 

Des enfants sont partis depuis de longues dates  mais ne sont toujours pas revenus. Les espoirs de les revoir chez les parents s’amenuisent au fil des jours. « Il y en a même qui ne sont plus revenus  et pour qui les parents ne savent  pas s’ils sont encore en vie ou s’ils sont morts. Les parents  continuent  seulement  à garder espoir de les revoir un jour », précise- t- elle.

Selon des informations recueillies au camp de Nduta,   certains enfants ont été emmenés dans des  centres non loin camps comme Kasulu et Kibondo  et d’autres dans des  villes comme  Mwanza et  Dar- Es  Salaam. Certains  seraient employés  comme domestiques et d’autre comme travailleurs dans des maisons d’hébergement. Les filles quant à elles auraient pours rôle de faire plaisir aux clients de ces maisons.

La rédaction de la  RPA n’a pas encore pu joindre les responsables du HCR au camp de Nduta.

Les prisonniers de Ngozi, Muramvya et Rumonge risquent de mourir de faim.

Le manque  de  nourriture s’observe à nouveau dans  les prisons de Ngozi, Muramvya et Rumonge depuis une semaine. Certaines de ces prisons manquent du haricot et  d’autres de la farine de manioc.

Le manque de nourriture est très criant dans ces 3 maisons de détention.  Selon nos sources, le stock de haricot s’est épuisé depuis une semaine à la prison de Ngozi. Les prisonniers reçoivent uniquement la farine  de manioc et font savoir qu’ils n’ont pas de charbon pour préparer de la pâte. Ce qui fait qu’ils sont contraints de mélanger cette farine avec de l’eau et boivent directement la mixture comme s’il s’agissait de la bouillie.

La prison de Muramvya, elle, n’a pas de farine de manioc depuis sept jours. Les  détenus se contentent du peu de haricot qu’on leur donne.

Selon toujours notre source, la situation est plus grave à la prison de Rumonge. Le stock de farine est vide depuis plus d’un mois. Le manque de haricot dans cette prison  s’est également   fait sentir au cours de ce mois. Plusieurs prisonniers n’ont pas de quoi mettre sous la dent et les plus vulnérables sont  les détenus  qui n’ont pas de famille  pour les rendre visite. Ces derniers craignent de mourir de faim si rien n’est fait pour remédier à cette situation.

Ce problème de manque de nourriture est de plus en plus fréquent et ce dans presque toutes les prisons du pays.

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