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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

L’Afritextile serait-elle en train de tomber en faillite ?

Des inquiétudes sur leur avenir sont légion chez les employés de l’usine Afritextile, après les nouvelles mesures récemment prises par la direction générale. Alors que cette dernière a annoncé que ces mesures sont consécutives à la baisse de production, ces employés accusent cette direction générale d’avoir occasionné la situation actuelle à travers les magouilles qu’elle a perpétrées.

 Les équipes de travail ont dû changer leurs horaires de prestation au sein de l’usine Afritextile, selon les nouvelles directives de la direction générale. Certains employés ont été signifiés de rester à la maison durant un moment précis, tandis que d’autres prestent durant 8h seulement, de 7h30 jusqu’à 15h30, tel que l’a précisé le communiqué de la société Afritextile, rendu public le 07 octobre courant.

Les employés de cette société qui se sont confiés à la RPA disent craindre un licenciement qui pourrait suivre ces modifications. Ils indiquent également que : « La diminution des heures de prestation va occasionner la suppression de certains primes sur les heures supplémentaires. Ce qui va engendrer des difficultés pour nous à rembourser  les crédits collectifs dont les banques avaient accepté de nous donner, compte tenu de notre revenu total. Il nous sera très pénible  aussi de mener une vie normale puisque les revenus vont également baisser ».

La baisse de production avancée comme étant le motif des modifications survenues, est pour les employés de l’Afritextile une conséquence d’une mauvaise gouvernance faite par la direction générale. Ces employés affirment que les clients ont sensiblement diminué suite à une hausse des prix de produits de l’Afritextile, alors que leur qualité restait à désirer.

« Les peintures qu’on utilise sont de mauvaise qualité à telle enseigne que le vêtement perd vite sa couleur quand tu commences à le laver. Autre chose, les tissus importés sont de très mauvaise qualité. Tout cela a considérablement baissé la demande et c’est dû aux pratiques du directeur général qui profitent de l’achat des matières premières de mauvaise qualité pour détourner de l’argent », déplorent-ils, tout en précisant qu’ils assistent impuissamment à cette faillite puisqu’ils n’ont plus le droit de s’exprimer, étant donné que leur représentation a été supprimé.

La rédaction de la RPA a tenté de joindre Gilbert Niyonzima, le Directeur Général de l’Afritextile pour recueillir sa réaction, mais en vain.

Un administrateur de la commune Buganda accusé de vente illégale d’espaces publics

Des constructions anarchiques s’observent en commune Buganda de la province Cibitoke. Les espaces verts sont vendus à des particuliers qui y érigent des maisons. Nos sources font savoir que c’est l’administrateur de Buganda  qui  serait derrière la vente de ces espaces publics.

 Ces espaces publics octroyés à des particuliers se trouvent à Buganda, exactement à la transversale quatre, au bord de la route. Selon les informations en provenance de la commune Buganda, les maisons qui avaient été construites autrefois dans ces espaces publics, ont été par après démolies, car anarchiques. A présent, un certain Munyarwanda, affirment nos sources, est en train d’y ériger une maison. « Il aurait corrompu l’administrateur et certains  membres du conseil communal de Buganda. Car, le gouverneur de Cibitoke avait interdit à toute personne d’y construire étant donné que cet espace vert qui se trouve à Buganda est très vaste », ajoute cette source de la localité.

La  population de Buganda dénonce qu’il y a aussi d’autres autorités du pays qui sont en train de construire dans ces espaces verts en violation de la loi, malgré la mesure du gouverneur de la province de Cibitoke l’interdisant. « Un autre chantier qui est érigé dans ces espaces verts  serait d’une autorité de la police de la sécurité routière. C’est l’administrateur communal qui lui a donné la permission », martèlent ces habitants.

Ces derniers indiquent  également que cela se fait même dans d’autres espaces verts comme à Gihara et à Ruhagarika précisément à l’endroit appelé Mugisenyeri. Pour eux, il n’y a aucun doute que ces espaces publics sont vendus illégalement.

La rédaction de la RPA a contacté par téléphone le gouverneur de la province Cibitoke, Carême Bizoza, mais il nous a exigé de nous rendre dans son bureau pour qu’il puisse répondre à nos questions.

Les administratifs de Rumonge pointés du doigt dans la spéculation sur les prix des produits Brarudi

Plaintes de certains habitants de la province Rumonge quant au non-respect des prix officiels des produits Brarudi qui s’observe dans cette localité. Même si l’administration provinciale avait ordonné à tous les commerçants, sans exception, de vendre leurs produits au prix officiel, ces habitants indiquent que cela n’a produit aucun effet.

 Certains habitants des communes  Rumonge, Buyengero et Burambi s’indignent du non-respect des prix des produits Brarudi qui se remarque chez eux. Les bières produites par la Brarudi se vendent à un prix majoré d’une somme qui varie de 500 à 1600 francs burundais.

« En commune de Rumonge, la grande bouteille d’Amstel s’achète entre  3000 et 3500 francs, en fonction des bars, tandis que la petite Amstel coûte soit 2200 ou 2000 francs. La grande bouteille de Primus est à 2000 francs. En commune de Buyengero, là où l’Amstel est vendu à un prix, disons abordable, il ne peut aller en dessous de 2500 francs. Pour ce qui est de la Primus  de 72 cl, le prix varie entre 1800 et 2300 francs. Une bouteille de Fanta ne s’achète jamais à un prix inférieur à 1000 francs », racontent les  habitant ces localités.  

En date du 22 septembre 2022, le gouverneur de la province de Rumonge a exigé à tous les vendeurs des produits Brarudi, y compris ceux ayant l’autorisation de majoration délivrée par le ministère du commerce, de respecter les prix officiels. Comme objectif, cette haute autorité provinciale avait déclaré vouloir lutter contre toute forme de spéculations.

Sur base de cette mesure du gouverneur, cet habitant de la commune de Burambi déplore ainsi l’inaction des administratifs communaux : « Il y a quelques jours, le gouverneur avait ordonné que les prix soient respectés partout. Il avait mis en garde que toute personne qui n’obtempéra pas, se verra sanctionnée. Ce qui nous sidère et nous attriste beaucoup, c’est qu’il y a des vendeurs qui ne respectent pas le prix au su et au vu des administratifs communaux, mais ces derniers ne réagissent pas ».

Ces habitants demandent donc au gouverneur de Rumonge de suivre de près la situation qui prévaut dans toutes les communes quant au respect des prix des produits Brarudi. A ce propos, la rédaction de la RPA a essayé de joindre en vain Consolateur Nitunga, gouverneur de la province de Rumonge, pour recueillir sa réaction.

Recrudescence des enfants de la rue, défaillance du régime en place

La politique dénommée « zéro enfant et adulte mendiant dans la rue » n’a pas atteint son objectif. Après la campagne de retrait de ces enfants et adultes dans les rues, exécutée au mois de juillet 2022, par le ministre de la solidarité et la police, aujourd’hui cette catégorie de gens est bien présente dans tous les coins de la ville de Bujumbura.

 Depuis la reprise du programme de retirer de la rue les enfants et adultes mendiants, le 15 juillet dernier, aujourd’hui la situation dans la capitale économique Bujumbura est telle que rien n’a été fait. L’effectif de ces enfants augmente du jour au jour.

Certains de ces enfants qui reviennent dans les rues, avaient été renvoyés dans leurs familles respectives se trouvant sur leurs collines natales. Tandis que d’autres avaient été acheminés dans les centres de prise en charge.

A part les vols perpétrés dans les véhicules, les magasins ou dans les poches des individus, ces enfants se promènent par petits groupes afin de faire face aux policiers ou à quiconque constituerait pour eux une menace. Ces enfants se munissent d’ailleurs des objets tranchants comme des rames de rasoir, des bâtons métalliques ou tout autre objet pour se défendre en cas d’attaque.

Ces enfants, ayant un âge compris entre 8 et 15 ans, affirment même qu’ils consomment du chanvre ainsi que d’autres stupéfiants pour pouvoir surmonter cette vie très dure qu’ils mènent.

Le gouvernement a déjà tenté maintes fois d’en finir avec ce phénomène d’enfants de la rue, mais ses stratégies sont toujours vouées à l’échec. Selon une enquête de la commission nationale des droits de l’homme au Burundi (CNIDH) menée dans 8 provinces du pays, plus de 7 milles enfants vivraient dans ces conditions de rue. Cependant, la pauvreté au sein des familles reste la cause principale de ce phénomène.

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