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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Intolérance politique : Le parti Sahwanya Frodebu visé

Intolérance politique : Le parti Sahwanya Frodebu visé

L’intolérance politique s’observe ces derniers jours dans différentes provinces du Burundi. Des drapeaux du parti Sahwanya Frodebu disparaissent du jour au lendemain. Dans une période de moins d’une semaine, quatre drapeaux de ce parti ont été volés dans différentes localités du pays.

Le cas le plus récent est celui de la nuit du 8 au 9 août 2024 ; des individus non encore identifiés ont fait disparaitre le drapeau du parti Sahwanya-Frodebu à la permanence de la colline Bukeye, en commune Nyanza-Lac dans la province Rumonge (sud du pays). Les veilleurs des environs indiquent que le crime a été commis par un groupe de douze personnes qui a d’abord sommé ces sentinelles d’aller dormir.

Au matin du 6 août 2024, en zone Mitakataka commune et province Bubanza (nord-ouest du pays), le drapeau du parti Sahwanya Frodebu a été descendu par l’ancien Secrétaire du parti CNDD-FDD, accompagné des jeunes de ce parti au pouvoir. Ce drapeau reste toujours dans les mains de l’honorable Manassé Nzobonimpa qui a pris le drapeau après avoir raté l’occasion d’arrêter le  président du parti Sahwanya Frodebu dans cette zone Mitakataka, Donatien Ngendakumana.

La nuit du même 6 août, le drapeau se trouvant à la permanence de ce parti de feu Président Melchior Ndadaye sis sur la commune Kigabiro de la zone Songa, commune Songa en province Bururi (Sud-ouest du Burundi) a été également volé par des gens non encore identifiés.

Selon le parti Sahwanya Frodebu, si jamais cette criminalité continuait impunément et sous le silence des autorités burundaises, cela montrerait qu’il n’y a plus de démocratie au Burundi du moment que ce parti prônait la démocratie.

Dans une lettre que le président du parti Sahwanya Frodebu dans la commune Nyanza-Lac, Alphonse Mambo a adressée à l’administrateur de cette commune, il lui a demandé que des enquêtes soient menées convenablement afin que les responsables soient punis conformément à la loi.

 

 

Burundi-Indépendance : Faute d’autorité forte, le Burundi ne vit pas de véritable indépendance

Burundi-Indépendance : Faute d’autorité forte, le Burundi ne vit pas de véritable indépendance

Le jour de la fête de l’indépendance est une bonne occasion pour analyser où en est le Burundi en ce qui est de la bonne gouvernance. Pour le Mouvement d’Actions Patriotiques, MAP-Burundi Buhire, le pouvoir du parti CNDD-FDD qui dure déjà 19 ans n’a fait que régresser très sensiblement l’économie du pays, la gouvernance ainsi que la justice.

 A l’occasion de la commémoration du 62ᵉ anniversaire de l’indépendance nationale, le Mouvement d’Actions Patriotiques, MAP-Burundi Buhire salue encore une fois la bravoure et le leadership du prince Louis Rwagasore, premier ministre du royaume du Burundi, de ses fidèles compagnons et l’unité du peuple burundais dans la lutte pour l’indépendance nationale.

Le mouvement politique évalue le régime en place se basant sur la célèbre phrase prononcée par le héros de l’indépendance, le prince Louis Rwagasore qui a dit : « Sans autorité forte, aucun pays ne connaît l’ordre, la paix, la tranquillité. Sans autorité forte, point de progrès. »

Nous célébrons ce 62ᵉ anniversaire de l’indépendance nationale au moment où le parti CNDD-FDD est au pouvoir depuis 19 ans et le président Evariste Ndayishimiye gouverne le Burundi depuis quatre ans.

Est-ce que le Burundi a aujourd’hui une autorité forte ? Est-ce que le Burundi a connu des progrès au cours des 19 dernières années ?  Les Burundais ont-ils la paix et la tranquillité ? S’interroge le mouvement MAP Burundi Buhire.

La réponse à toutes ces questions est non, pour le mouvement politique.  Pour ce mouvement qui prône la refondation de l’Etat burundais, il n’y a pas d’autorité forte, comme souhaité par le prince Rwagasore, quand le chef de l’Etat ne cesse de pleurnicher qu’il est mal entouré et qu’il n’a pas de l’aide, quand le mensonge, la corruption, l’injustice ont été instaurés comme mode de gouvernement et quand le droit à la vie n’est plus respecté.

Il ne peut pas y avoir d’autorité forte aussi dans un pays où les trois pouvoirs et les responsables sont insensibles aux pleurs de la population qui souffre de la faim, la maladie et le manque de tous les produits essentiels comme le carburant, les médicaments, l’eau, l’électricité et où le chômage des jeunes et les prix ne cessent d’augmenter, explique le Mouvement d’Actions Patriotiques.

Dans le cadre de la célébration du 62ᵉ anniversaire de l’indépendance du Burundi, MAP-Burundi Buhire lance un appel solennel à tous les Burundais pour que cet anniversaire soit une occasion de réflexion profonde sur l’avenir du Burundi, « comment recouvrer véritablement l’indépendance nationale que le CNDD-FDD nous a arrachée depuis bientôt 20 ans ?» Conclut le mouvement politique.

 

Un des partis de l’opposition  demande le changement du gouvernement

Un des partis de l’opposition demande le changement du gouvernement

 Le parti Sahwanya Frodebu a, ce dimanche, émis des propositions qui, estime-t-il, pourraient aider au président Evariste Ndayishimiye d’unifier le pays. Entre autres propositions, le limogeage des membres du gouvernement actuel et l’instauration des conditions permettant le retour de tous les Burundais se trouvant en exil depuis 2015.

Ce 28 juillet, le parti Sahwanya Frodebu a célébré le 32ᵉ anniversaire de son agrément. Lors des festivités tenues en maire de Bujumbura, le parti du héros de la démocratie, Feu président Melchior Ndadaye, n’a pas manqué de s’exprimer sur la situation qui prévaut au pays et de proposer des voies de solutions.

« En premier lieu, que le président de la République ou son gouvernement fasse tout son possible pour que tous les réfugiés burundais vivant en exil rejoignent le pays », a déclaré le président du parti de l’opposition Sahwanya Frodebu.

Patrick Nkurunziza a aussi mentionné les réfugiés accusés du coup d’Etat de 2015. Le sahwanya Frodebu plaide pour l’allégement de leur peine afin de leur permettre de rentrer au pays natal.

La question de l’emprisonnement des membres de certains partis politiques a été également évoquée. « Ils doivent être libérés sans conditions. Il y en a même un prisonnier politique décédé en prison à Gitega. Pour nous donc, ces prisonniers doivent être libérés. »

Le président du parti de Feu Melchior Ndadaye a aussi, dans son discours, réclamé le respect des droits de l’homme en général. « Qu’aucune personne ne soit plus contrainte de s’exiler, qu’il n'y ait plus d’arrestations arbitraires ni d’assassinats. »

Le parti Sahwanya Frodebu de proposer aussi au président de la République de changer son gouvernement.

« Il a lui-même déclaré que son équipe gouvernementale se démarque par l’incompétence. Il faisait allusion au programme dénommé PTBA 2024-2025, tous les ministres avaient présenté des projets qui vont leur permettre d’encaisser seulement de l’argent », a précisé Patrick Nkurunziza, qui considère ainsi que « le président de la République doit les limoger tous et nommer de ministres compétents. »

 

 

Burundi: Une indépendance loin d’être vécue

Burundi: Une indépendance loin d’être vécue

La coalition des forces de l'opposition burundaise pour le rétablissement de l'Accord d'Arusha trouve que l’indépendance acquise par le Burundi, il y a 62 ans, a connu un grand recul compte tenu de différents défis qui s’observent actuellement au pays. Dans une déclaration sortie à l’occasion de la célébration du 62ᵉ anniversaire de l’indépendance par la CFOR-Arusha indique aussi que les problèmes auquel fait face le Burundi actuellement présage un avenir incertain.

« Cette période nous a permis de mettre en place la démocratie, d’avoir de hautes institutions du pays dirigées par des citoyens burundais. Actuellement, on est capable de mettre en place des lois qui nous protègent, des institutions de défense et de sécurité sont composés par des Burundais », explique Frédéric Bamvuginyumvura, ancien vice-président de la République, président de la CFOR-Arusha, en faisant allusion aux acquis que le Burundi a obtenu grâce à l’indépendance célébrée pour la 62ᵉ fois, le 1ᵉʳ juillet courant.  

La coalition des forces de l'opposition burundaise pour le rétablissement de l'Accord d'Arusha, CFOR-Arusha en sigle, fait aussi part de son constat actuel : « Pour nous, le chemin est encore long pour dire que nous sommes devenus indépendants. »

L’ancien vice-président de la République d’illustrer leur constat en premier lieu, par la situation politique du moment : « Sur le plan politique, on trouve que même si la période électorale approche, le Burundi ne s’est pas encore doté d’un code électoral dont tous les partis politiques reconnaissent. Mais cela n’a pas empêché que le président de la République de mettre en place la CENI alors qu’il n’y a pas encore de code électoral. » Ce contexte fait déduire la CFOR-Arusha que le régime en place n’a d’autres visées que : « de frauder les élections, ce qui sous-entend la confiscation de l’avenir des Burundais. »

CFOR-Arusha revient aussi sur les accords d’Arusha non respectés qui, selon la coalition politique,  « préconisait la procédure par laquelle les Burundais pouvaient retrouver la démocratie tant désirée, mais que le régime CNDD-FDD a enterré. »   « Ces accords d’Arusha nous liaient aux propos du prince Louis Rwagasore qui disait que le moment est opportun pour analyser et résoudre les problèmes qui hantent le Burundi », affirme Frédéric Bamvuginyumvira.

Quant à ces problèmes, la déclaration de la CFOR-Arusha  mentionne « des pénuries du carburant, de l’eau, de l’électricité, du sucre, des médicaments, des engrais chimiques, de l’interdiction des taxis-vélo alors que le pays fait face à une situation chaotique de manque de carburant, le charbon qui ne peut plus atteindre la Maire de Bujumbura, la détention des devises transformé en un crime, etc. »

Ainsi, comparativement aux discours des dirigeants qui promettent un meilleur lendemain grâce à la vision 2040-2060 qui permettra d’atteindre le développement, la coalition des politiques de l’opposition la trouve utopique, pour elle : « L’avenir est incertain, c’est plutôt le passé qui était meilleur. »

 

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