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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

La ville de Gitega se débarrasse de petits commerçants

La ville de Gitega se débarrasse de petits commerçants

La ville de Gitega se débarrasse de petits commerçants
La police chasse depuis le lundi de la semaine dernière les petits commerçants qui exercent au bord de la route qui mène au marché central de Gitega. C’est une mesure administrative qui viseraient la propreté de la ville .
C'est vers 10h00 du lundi de la semaine dernière que la police, en collaboration avec l'administration et les imbonerakure, a commencé à pourchasser et éparpiller les petits commerçants qui étalaient leurs petites marchandises, au bord de la route qui mène au marché central de Gitega. Les commerçants ambulants étaient également ciblés. Ont été également visés, les agents de la compagnie téléphonique Lumitel qui vendent des unités de recharge et qui font le transfert d'argent souvent installés sous des parapluies au bord des routes. Ces petits commerçants du bord de l'axe menant au marché central de Gitega vendent de petites marchandises comme des beignets, des bananes mûres en faible quantité, des arachides grillées, des vêtements et des souliers d'occasion et des soutiens-gorge de seconde main. D'autres commerçants chassés sont ceux qui vendent du riz, du haricot, et des grains de maïs.
La colère et les grognes
Ces petits commerçants indiquent qu’ils ne savent pas comment ils continueraient à exercer leurs activités commerciales. Selon eux, c'est ce genre de commerce qui leur permettait de nourrir leurs familles.
De leur côté, les policiers affectés à cette opération ont laissé entendre que c'était pour mettre en application la mesure administrative d'interdire tout commerce qui se réalise dans des lieux non autorisés.
Ces grognes des petits commerçants s'ajoutent à celles des vendeurs des téléphones portables de seconde main qui ont été chassés du marché central de Gitega au début du mois en cours.
Certains habitants de la ville de Gitega demandent à leurs autorités de tenir compte des intérêts de la population avant de prendre des décisions.

 
Le président Ndayishimiye compterait-il mettre l’avenir de son peuple entre les mains des gens mentalement déficients ?

Le président Ndayishimiye compterait-il mettre l’avenir de son peuple entre les mains des gens mentalement déficients ?

Double langage du président Evariste Ndayishimiye en ce qui est des poursuites contre les personnes pointées du doigt dans des cas de détournement des biens publics. D’un côté, il les menace de poursuites et de l’autre il n’hésite pas à les inviter à sa table, comme si de rien n’était.

Samedi le 03 décembre, le numéro un burundais était en visite à Kayanza où il a procédé à l’inauguration d’un bâtiment dénommé People’s house. Là, il s’en est pris aux entrepreneurs en général, et à ceux de Kayanza en particulier qu’il reprochait d’avoir spolié l’argent tiré de la vente des minerais y extraits. Avec insistance, il a pointé du doigt le nommé François Uwiragiye surnommé Mayondori. « J’ai était stupéfait quand j’ai vu les vestiges de l’endroit où vous avez extrait de l’or. C’est très vaste. Mais où est passé tout l’argent que vous avez tiré de la vente de ces minerais ? Mayondori, il ne faut pas baisser les yeux. Amstel, je t’ai vu même si tu essaies de te cacher. Qu’avez-vous fait de tout cet argent ? Vous êtes si bête au point de dilapider tout l’argent du pays en faveur des étrangers ? C’est vraiment hallucinant.», fulminait le président de la République du Burundi.

Quelques heures après ces remontrances, une liste de 41 entrepreneurs sollicités par le président de la République pour l’accompagner dans son voyage aux Etats-Unis est sortie. En 6ème position figure le même Mayondori interpellé par le président Evariste Ndayishimiye. Et comme si cela avait été fait derrière son dos, le numéro un burundais a continué sa litanie. Mais cette fois-ci, il a qualifié ces entrepreneurs de vagabonds. « Vous voulez juste aller déambuler et vous pavaner dans les rues sous prétexte que vous accompagnez le Président, en privant certains entrepreneurs sérieux de la chance de développer le pays. Vous êtes responsables de la faillite du pays et c’est vraiment désolant et honteux. J’ai pris un peu de recul et je me suis demandé si ce pays est fait de gens maudits et idiots. » S’est-il emporté.

Un autre entrepreneur qui a alimenté la polémique est le nommé Prosper Hakizimana alias Gisiga. Ce dernier fait aussi partie de la délégation présidentielle alors qu’il est en libération conditionnelle car poursuivi pour trafic des stupéfiants. Ce qui l’empêche de se rendre en dehors du pays. Mais tout cela n’a pas été tenu en considération par le président Ndayishimiye qui dit avoir décidé d’accorder son pardon à tous ces entrepreneurs qu’il considère comme des gens mentalement dérangés. « Au fait, j’ai compris qu’ils ne savent pas ce qu’ils font. Le diable a pris possession de leur cerveau. C’est comme des malades mentaux qui passent leur temps à jeter des pierres sur des passants ou à incendier des maisons. Et la place des malades mentaux n’est pas en prison mais plutôt dans un centre psychiatrique. » A conclu le chef de l’Etat burundais.

Pour le moment, plus d’un s’interrogent sur les agissements du président Evariste Ndayishimiye qui, d’un côté, lapide publiquement ceux qu’il appelle des voleurs de la République, et de l’autre les prend sous son aile protecteur.

Le CNL interdit de célébrer son anniversaire pour des « conflits internes »

Le CNL interdit de célébrer son anniversaire pour des « conflits internes »

Le ministre de l’intérieur n’est pas revenu sur sa décision comme l’attendaient
certains responsables du parti CNL. Le double anniversaire de ce principal parti
de l’opposition n’a pas été célébré à la fin de la semaine dernière. Pourtant,
quelques membres se sont présentés sur le lieu où devraient se dérouler les
cérémonies.
Tout était prêt pour accueillir la double commémoration depuis samedi soir dans
l’espace où le parti CNL compte construire sa permanence nationale en zone
Ngagara. Certains membres du Congrès National pour la Liberté, surtout ceux qui
viennent de l’intérieur du pays, ont passé la nuit à Bujumbura dans le but de la
célébration du 4 ème anniversaire de l’agrément et l’échange de vœux pour l’année
2023. « Ces sont des gens qui viennent de l’intérieur du pays et qui n’ont pas de
téléphones portables pouvant leur permettre de recevoir des informations via les
réseaux sociaux. A cause de la pénurie de carburant, ils étaient venus en avance à
Bujumbura. Ils s’étaient rendus au lieu de rendez-vous puisqu’ils ignoraient les
décisions prises par le gouvernement. Il y a aussi des habitants de Bujumbura qui
se sont présentés sur les lieux parce qu’ils n’ont pas été informés. » Raconte un
membre de ce parti d’Agathon Rwasa.
Les forces de l’ordre, qui étaient sur place, ont demandé aux militants du parti
CNL de rebrousser chemin selon notre source.
Le ministre de l’intérieur a pris la décision de suspendre la double cérémonie du
Congrès National pour la Liberté pour ce qu’il a qualifié de raisons de sécurité.
Dans sa correspondance du 17 février au président du CNL, le ministre de
l’intérieur, de la sécurité publique et du développement communautaire Martin
Niteretse avait ordonné aux responsables du parti CNL de régler d’abord leurs
différends internes et lui communiquer les résultats avant les cérémonies. Dans
son communiqué de la même date du 17 février, le bureau politique du CNL a
annoncé qu’il avait rempli les conditions après la réunion des différents
responsables du parti mais cela n’a pas suffi pour convaincre le ministre de
l’intérieur. Un politicien se trouvant à Bujumbura voit, dans tout cela, le retour de

la pratique du gouvernement de semer les divisions au sein des partis politiques
de l’opposition.

Mini-sommet de Luanda : RED-Tabara réclame les élections crédibles

Mini-sommet de Luanda : RED-Tabara réclame les élections crédibles

Les clauses du mini-sommet tenu le 23 novembre dernier dans la ville de Luanda en Angola recommandent que RED-Tabara et d’autres groupes armés étrangers basés en République Démocratique du Congo déposent immédiatement les armes et retournent sans condition dans leurs pays d’origine. Considérant que les raisons de sa lutte n’ont pas été prises en compte au cours de cette rencontre des Chefs d’Etat de la région, le mouvement de la Résistance pour un Etat de Droit a sorti un communiqué de contestation.

RED-Tabara indique d’abord qu’il a pris les armes au lendemain des échecs de cette communauté internationale pour « protéger la population burundaise victime notamment d’une armée parallèle de la milice imbonerakure du CNDD-FDD ». Selon le mouvement RED-Tabara, l’insécurité causée par la crise burundaise est une conséquence directe du rejet par le régime du CNDD-FDD de toutes les voies de solution pacifique proposées par de nombreuses organisations comme les Nations Unies, l'Union Africaine, la Communauté Est-Africaine et la Conférence Internationale sur la Région des Grands Lacs. Comme ces mêmes organisations sont garantes de l'accord d'Arusha pour la paix et la réconciliation, le groupe rebelle leur demande d’être conséquentes avec leurs propres engagements et de se concentrer donc sur sa réhabilitation. Le groupe armé burundais estime que c'est la violation de cet accord d’Arusha qui est à l'origine de la crise que traverse le pays. RED-Tabara rappelle que même la cour de justice de l'EAC a confirmé l'illégalité du troisième mandat du président issu du parti CNDD-FDD Pierre Nkurunziza qui a violé et l’accord d’Arusha et la Constitution.

Selon le mouvement RED-Tabara, l’accord d’Arusha avait été une légitime fierté de la diplomatie africaine sous l’impulsion de Julius Nyerere et Nelson Mandela. « Si les acteurs des processus de Nairobi et de Luanda veulent se donner des chances de réussir en ce qui concerne le Burundi, ils ne doivent pas ignorer cette œuvre diplomatique qui a été accomplie avec succès et porteuse de solutions de bon sens ».

Pour le mouvement rebelle, il appartient donc aux Nations Unies, à l'Union Africaine, à la Conférence Internationale sur la Région des Grands Lacs et à la Communauté Est-Africaine de contraindre le gouvernement burundais à engager des négociations sincères et inclusives pour arriver aux élections démocratiques, libres, inclusives et transparentes.

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