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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Kigali  révèle le mensonge de Gitega

Kigali révèle le mensonge de Gitega

Plus de deux mois après la fermeture des frontières burundo-rwandaises par Gitega et ses attaques verbales contre le chef de l’Etat rwandais, ce dernier vient de s’exprimer sur ses relations avec son homologue burundais. Dans un entretien exclusif avec Jeune Afrique, le président  Paul Kagame  s’est dit déçu  par le comportement mensonger du président burundais Evariste Ndayishimiye. Selon  le président Kagame, le Burundi faisait juge et partie dans le conflit M23-FARDC, l’armée du pays qui héberge les génocidaires des Tutsi au Rwanda.

Au cours d’un entretien avec Le journal Jeune Afrique à propos de la détérioration des relations bilatérales avec le Burundi, le numéro 1 Rwandais a dit qu’ils avaient appris, grâce à leurs services de renseignements, que Gitega comptait envoyer un  renfort militaire à Kinshasa avant le déploiement de celui-ci. « J’ai  téléphoné au président Ndayishimiye. Je lui ai demandé s’il comptait effectivement envoyer son armée se battre au nom de Kinshasa, en contradiction avec sa mission d’origine. Je lui ai dit que c’était dangereux, car cela impliquait qu’il collabore avec les FDLR près de notre frontière, ce qui constitue une menace pour nous.  Le président m’a juré que cela n’était pas vrai et que mon informateur mentait. Deux semaines plus tard, peut-être moins, ses troupes étaient aux côtés des forces armées congolaises et des FDLR. C’est donc lui qui m’avait raconté des mensonges !»

Face à ce mensonge, Kigali dit avoir cherché à savoir les raisons de ces agissements. « Depuis, nous ne cessons de demander aux Burundais pourquoi ils ont agi ainsi. C’est à partir de ce moment-là qu’ils ont commencé à fabriquer des histoires. » A déclaré le président Paul Kagame.

Effectivement, Evariste Ndayishimiye a, en décembre dernier,  avoué  publiquement  qu’il s’était rendu en RDC pour secourir son voisin avec qui, il avait des accords bilatéraux. C’était au cours d’une émission publique. « Si la maison de ton voisin brûle et que tu n’interviens pas, le voisin se méfiera aussi de ton sort lorsque la tienne prendra feu. Si alors le Burundi porte secours à la RDC, c’est comme pour se secourir soi-même, puisqu’il faut stratégiquement anticiper la guerre. »   

Dans la même interview avec Jeune Afrique, le président Kagame  a aussi évoqué sa volonté manifeste de sauvegarder l’amitié et la confraternité avec le Burundi. Paul Kagame n’a pas caché d’un iota les bons offices qu’il avait accordés à Ndayishimiye. Dans ces propres mots il a dit : «  Les Burundais nous ont demandés de les mettre en contact avec le Général Godefroid Niyombare et avec ses collègues putschistes. Nous l’avons fait, ils ont discuté. Mais lorsqu’ils ont commencé à s’impliquer en RDC, ils ont disparu. Ils sont ensuite réapparus en nous reprochant ce que justement nous étions en train de régler avec eux. »

Le président rwandais a toutefois nié et rejeté toute allégation selon laquelle il soutiendrait le mouvement rebelle Red-Tabara  qui combat le pouvoir de Gitega.

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Photo : Paul Kagame, le président du Rwanda

Contribuer pour le CNDD-FDD, comme un quotidien  à  Ruziba

Contribuer pour le CNDD-FDD, comme un quotidien à Ruziba

Les commerçants qui exercent  leurs activités dans le quartier Ruziba, zone Kanyosha commune Muha de la mairie de Bujumbura  s’insurgent contre les incessantes  contributions forcées leur exigé  par le parti CNDD-FDD. Ceux qui ne sont pas membre de ce  parti au pouvoir sont également  menacés.

Ces derniers jours, les imbonerakure du quartier Ruziba de la zone Kanyosha  exigent à tout détenteur de boutique dans ce quartier à leur donner de l’argent. Selon notre source, chaque boutique doit contribuer à hauteur de 5 mille francs burundais. Sans plus de détails,  ils leur  juste signifient que c’est pour le parti au pouvoir. « On nous dit que cet argent sert dans les activités du parti et que l’ordre émane de la direction nationale du parti. Donc qu’il y a un montant que chaque quartier doit contribuer »,  explique un des habitants de Ruziba.

Lors de cette collecte, le traitement de la population est différent selon leur appartenance  politique.  Celui qui n’est pas membre du CNDD-FDD est menacé et malmené ce qui n’est pas le cas pour les  membres du  parti au pouvoir, révèlent les habitants de Ruziba qui précisent qu'ils ne sont pas à leur première contribution. "Ils s'arrangent à trouver des motifs pour nous exiger à contribuer pour ce parti."

Frustrés, les habitants du quartier Ruziba et ses environs demandent aux autorités administratives de la zone Kanyosha en particulier et ceux de la commune Muha en général  de faire en sorte que ces contributions forcées s’arrêtent.

Dévote Ndayisenga, administrateur de la commune Muha n'a pas encore réagi à ce propos.

 

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Photo : Permanence nationale du parti CNDD-FDD

Indice de démocratie : le Burundi parmi les régimes autoritaires

Indice de démocratie : le Burundi parmi les régimes autoritaires

Au Burundi, règne un régime autoritaire selon the Economist Intelligence Unit dans son évaluation de l'état des lieux de la démocratie dans le monde. Cette agence du journal britannique the Economist tient compte de plusieurs facteurs dont le fonctionnement des gouvernements, les libertés civiles et la participation politique.

Le gouvernement du Burundi fait partie des 59 régimes autoritaires dans le monde selon le classement de 2023 de l’agence the Economist Intelligence Unit. Dans la sous-région, le Burundi devance seulement la République Démocratique du Congo. Le Burundi est 147ème et la RDC 160ème sur 167 pays et territoires selon ce récent classement d’indice de démocratie dans le monde.

 Pour faire ce classement, the Economist Intelligence Unit se base sur les libertés civiles, le processus électoral et le pluralisme, le fonctionnement du gouvernement, la culture politique ainsi que la participation politique. Selon cette agence, la catégorie des régimes autoritaires dont fait partie le Burundi est souvent caractérisée par  la corruption, le manque de transparence et le manque de responsabilité qui minent la confiance dans le gouvernement et les partis politiques.

 Dans de nombreux régimes autoritaires, de puissants groupes d’intérêt exercent une influence considérable. Dans ces régimes autoritaires, les citoyens ont de plus en plus le sentiment qu’ils n’ont aucun contrôle sur leur gouvernement ou sur leur vie selon the Economist Intelligence Unit. Cette agence indique aussi que beaucoup de régimes autoritaires adoptent les systèmes multipartites, autorisant par exemple la participation des partis d’opposition aux élections mais utilisent leur monopole du pouvoir institutionnel et du contrôle des médias pour empêcher des règles du jeu équitables et truquer les résultats.

 Le Burundi en phase d’expérimenter des lapins-sauveurs

Le Burundi en phase d’expérimenter des lapins-sauveurs

Le responsable du marasme économique que connait le Burundi est désormais connu. Il s’agit bel et bien du colonisateur. C’est du moins la révélation faite ce samedi 16 mars par le numéro un burundais lors de la fête dédiée aux femmes du parti de l’aigle. Et Evariste Ndayishimiye de faire savoir que l’élevage des lapins est l’un des meilleurs remèdes pour sortir le pays de ce gouffre.

Pour corriger ses erreurs, il faut d’abord les reconnaitre afin d’essayer d’y remédier. Mais au Burundi, c’est loin d’être le cas car il y a toujours quelqu’un à qui on fait porter le chapeau. Et le bouc-émissaire favori est le colon, et ce malgré que le pays est indépendant depuis plus de 60 ans. ‘’Le premier obstacle à notre développement fut la colonisation. En effet, nous avons été gouvernés par un Roi qui ne connaissait rien de nos coutumes et traditions. On était un peuple forgeron, cultivateur et éleveur. On produisait nous-mêmes les houes qu’on utilisait, les haches et les serpettes, etc. Et petit à petit, il nous a contraints à abandonner tout ça afin de n’utiliser que les outils venus d’Europe. C’est là qu’à commencer notre chute.’’ A fait savoir le numéro un burundais avant de continuer à égrener son chapelet, expliquant toutes les astuces que le même colon continue d’utiliser pour montrer que le Burundi connait une situation chaotique sans précédent alors que le franc burundais ne s’est jamais porté aussi bien qu’aujourd’hui vu qu’il n’a rien à envier au dollar américain. ‘’ J’ai eu le temps de l’expliquer aux habitants de Nyabihanga. Moi, j’ai été témoin de ça. Un avocat aux Etats-Unis coûte 5 dollars. A Nyabihanga, il revient à 100 francs burundais. Alors, par transitivité, je peux déduire que 5 dollars américains valent 100 Francs burundais. Que voulez-vous savoir d’autre ? Je vous le redis. Un américain a le même standard de vie que vous vu que vous êtes tous à mesure de consommer des avocats.’’ A martelé le président burundais pour essayer de convaincre son auditoire pour qui la pilule ne semblait pas passer.

Lors de ces activités, le président Ndayishimiye en a profité pour rassurer les Burundais comme quoi l’avenir est bien meilleur qu’on le croit. Et de leur promettre que, dans un avenir très proche, chaque Murundi aura son propre business à gérer. Un espoir fondé, selon le numéro un burundais, sur un grand projet d’élevage de lapins. ‘’J’ai beaucoup réfléchi sur le projet d’un lapin pour chaque famille. Supposons que tout le monde fait sien ce projet, on sera tellement déborder qu’il ne nous restera qu’à trouver un marché extérieur afin d’écouler tous les lapins vu qu’il n’y aura pas de marché local étant donné que tout le monde aura ses propres lapins. Alors si l’on tient compte de la population burundaise qui est de 12 millions, et que chacun arrive à vendre un lapin par jour, cela veut dire que journalièrement, on sera capable d’écouler 12 millions de lapins. Imaginez alors le nombre de tonnes de viande que cela représente et autant d’argent que ça va générer.  Ça veut dire qu’on pourra construire au moins une route goudronné de plus de 50 km de long par jour, et cela grâce uniquement aux lapins. C’est pour cela que je suis très confiant et que j’ai la certitude que le Burundi pourra bientôt vivre sans l’aide extérieur, et pourra assister à son tour les autres nations car on aura des caisses tellement garni jusqu’à ne savoir quoi faire de tout ce qu’on aura amassé.’’

Selon les dires du président Ndayishimiye, les Burundais devraient lui faire confiance les yeux fermés car, a-t-il révélé, tous ses projets ne sont que ‘’la réalisation de la volonté céleste.’’

 

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Photo : Le couple présidentiel à la fête dédiée aux femmes du parti CNDD-FDD

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