La troisième Conférence des Nations Unies sur les Océans (UNOC 3) s’est ouverte ce lundi à Nice, en France. Pendant cinq jours, les dirigeants du monde entier vont débattre de la protection des océans, essentiels à l’équilibre de la planète.

Des cas de persécution envers les ressortissants burundais et d'autres étrangers exerçant diverses activités économiques en Zambie se multiplient de jour en jour. Ce samedi, plusieurs Burundais ont été brutalisés par des policiers à Lusaka. Certains d'entre eux ont ensuite été arrêtés et incarcérés, qu'ils soient en possession de documents légaux ou non.
Tôt le matin du samedi 2 octobre, de nombreux Burundais travaillant dans le petit commerce en Zambie ont été appréhendés par les services d'immigration. Ils auraient été violemment malmenés avant d'être embarqués dans des véhicules. Un témoin burundais raconte : « L'opération a débuté vers 5h du matin, au moment où les étrangers se rassemblent pour s'approvisionner en pain et commencer leur distribution. Les services de renseignement nous ont pris par surprise et nous ont suivis jusqu'à nos domiciles. Ils arrêtaient tous les étrangers, avec ou sans papiers, les frappaient sévèrement avant de les jeter violemment dans un véhicule. »
Le témoin poursuit : « À l'heure actuelle, de nombreux Burundais arrêtés sont toujours incarcérés. Ceux qui possèdent des documents doivent verser une somme d'argent pour être libérés. Même ceux sans papiers mais ayant de l'argent sont relâchés. En revanche, les sans-papiers qui n'ont pas d'argent à donner aux policiers sont expulsés. »
Les ressortissants burundais sollicitent l'intervention de l'ambassade du Burundi en Zambie pour faciliter leurs démarches, notamment pour le renouvellement des documents expirés. Un autre témoignage souligne : « Nous demandons à Madame l'Ambassadrice d'intervenir auprès du gouvernement zambien pour convenir d'un traitement plus humain. Nous souhaitons que les arrestations se déroulent dans le calme, avec une simple vérification des documents, et que les personnes sans papiers soient présentées à la justice de manière légale. »
Les Burundais évoquent également les obstacles rencontrés pour obtenir ou renouveler leurs documents : « Le processus peut prendre un mois entier, avec des allers-retours constants aux bureaux administratifs. Entre-temps, nous devons continuer à travailler, risquant l'arrestation à tout moment. Nous demandons à l'ambassade de faciliter ces démarches et de nous protéger des intermédiaires qui nous imposent des frais exorbitants. »
La rédaction de la RPA n'a pas encore pu obtenir de commentaire d'Evelyne Butoyi, ambassadrice du Burundi en Zambie.

Certains députés de l'Assemblée législative de la communauté est-africaine réclament la destitution du président de cette Assemblée pour incompétence et violation des règles. Une motion de censure a été déposée par un groupe de députés contre le Burundais Joseph Ntakirutimana.
La motion de censure contre Joseph Ntakirutimana a été lancée par un groupe de parlementaires dirigés par le député ougandais Gerald Seranda. Selon le journal ougandais Nile Post, ces députés accusent le président de l’Assemblée législative de la communauté est-africaine de violer le règlement intérieur qui impose à l’Assemblée d’exercer son mandat de manière indépendante, l’attitude qui risque de compromettre l'existence et l'efficacité de l'Assemblée elle-même. Ces députés accusent également Joseph Ntakirutimana de modifier unilatéralement les programmes convenus sans impliquer les présidents des commissions, d’utiliser un langage non parlementaire dans la Chambre, contraire aux conventions parlementaires.
Selon Nile Post, ces députés accusent aussi le Burundais Joseph Ntakirutimana d’incompétence. Sur ce point, ils l’accusent de renvoyer et différer de manière irrégulière des rapports dûment présentés aux commissions, contrairement au Règlement intérieur, de renvoyer des questions devant l'Assemblée à des processus et procédures inconnus en dehors du Règlement intérieur, et de ne pas guider la Chambre pendant les débats, et en différant plutôt cette responsabilité aux greffiers.
La semaine dernière, selon toujours Nile Post, l'Assemblée a été ajournée prématurément après que les députés kenyans de l’EALA ont contesté un rapport sur la mauvaise gestion de fonds s'élevant à près de 6 millions de dollars par l’ancien secrétaire général de l’EAC Peter Mathuki. Joseph Ntakirutimana a renvoyé le rapport à la Commission du Règlement pour un examen plus approfondi.
Le Burundais Joseph Ntakirutimana, qui est actuellement contesté par certains parlementaires, a été élu président de l’assemblée législative de l’East African Community en décembre 2022 pour un mandat de cinq ans.
………………
Photo : Joseph Ntakirutimana, le président de l’EALA

Le Secrétariat de la Communauté de l'Afrique de l'Est (CEA) appelle les États partenaires à éduquer leurs citoyens sur la manière de se protéger et de prévenir la propagation de la variole du singe, Mpox. L’appel a été lancé après enregistrement des cas de cette maladie dans de nouveaux États membres. Pour le secrétariat de la CEA, les États membres doivent fournir les informations nécessaires sur la maladie et prendre des mesures préventives.
Le Burundi a confirmé trois cas de Mpox à Bujumbura et à Isare, vérifiés par les laboratoires nationaux et l'OMS. C’est dans ces termes que le Secrétariat Général de la CEA a commencé dans son communiqué du 29 juillet 2024. Le communiqué ajoute que fin mai 2024, 7 851 cas et 384 décès avaient été signalés en RDC. Les experts de la santé, précise le communiqué, ont identifié une nouvelle souche du virus dans une partie du pays.
Etant donné que le Burundi est limitrophe de la RDC, du Rwanda et de la Tanzanie, tandis que la RDC est limitrophe de cinq États partenaires de la CAE, la Tanzanie, le Burundi, le Rwanda, l’Ouganda et le Soudan du Sud, la Secrétaire générale adjointe de la CEA en charge des infrastructures, des secteurs productifs, sociaux et politiques a souligné l'importance de prendre des mesures préventives pour minimiser la propagation du Mpox.
« Les États membres de la CAE doivent fournir les informations nécessaires sur la maladie et prendre des mesures préventives », a déclaré l’honorable l'honorable Andrea Aguer Ariik Malueth. Pour elle, la communication factuelle sur les risques, l’engagement communautaire et une surveillance renforcée sont des étapes cruciales pour gérer la maladie.
Pour le communiqué du Secrétariat Général, les personnes soupçonnant une infection par le virus Mpox doivent s’isoler et consulter immédiatement un médecin. Le communiqué annonce qu’un vaccin contre le virus Mpox est disponible, mais que l’OMS recommande la vaccination en priorité aux personnes à haut risque d’exposition.
La CEA annonce enfin qu’elle convoquera une réunion d’experts de la santé pour délibérer sur la situation.