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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Spéculation dans le commerce des produits Brarudi à Rutana.

Les habitants de commune et province Rutana dénoncent la spéculation sur les boissons de la Brarudi faite par les vendeurs de ces boissons. Ils font savoir que ces vendeurs ont augmenté une somme comprise 500 et 1000 fbu par rapport aux prix officiels  pour les boissons alcoolisées.

Les vendeurs du quartier Birongozi de la commune de Rutana sont pointés du doigt dans la spéculation sur des boissons de la Brarudi. Les habitants de la localité indiquent que les prix qui ont sensiblement grimpé sont ceux des boissons alcoolisées. « Le prix officiel d’Amstel est de 1900 francs burundais mais se vend a entre 2500 et 3000 francs. Celui de la Primus est de 1500 mais se vend actuellement entre 1700 et 2000francs burundais », raconte un habitant de la localité.

Plus étonnant, cette spéculation se fait au vu et au su des autorités administratives. Les habitants de Rutana demandent que cette spéculation cesse. « Nous demandons que les prix officiels des boissons de la Brarudi soient respectés. Que ces vendeurs ne spéculent pas comme ils veulent. Ce qui nous étonnent est que les administratifs ne réagissent pas à cette situation. Qu’ils sortent de leur silence car parfois on pense qu’ils sont complices dans cette spéculation », insiste- t- il.

Cette spéculation sur les boissons de la Brarudi s’observe également au quartier de Karinda de la même commune de Rutana selon toujours nos sources.

A ce propos, la rédaction a essayé de joindre Éric NTIRAMPEBA, administrateur de la commune Rutana, mais sans succès.

Les riziculteurs de la zone Gatumba sont toujours en attente de l’engrais de la dernière saison culturale.

Les riziculteurs de  la zone Gatumba  en commune  de Mutimbuzi de la  province de Bujumbura  réclament  les engrais chimiques pour lesquels ils ont payé  la totalité de  l’argent  depuis la saison des pluies de l’an 2021. De plus, ils demandent au gouvernement d’autoriser aux autres d’importer ce produit si  jamais l’usine FOMI ne peut plus satisfaire toutes les demandes.

Ces riziculteurs de la zone de Gatumba sont estimés à 700  et disent qu’ils ont payé depuis le mois de septembre 2021 la totalité de la somme nécessaire pour les engrais fabriqués par l’usine FOMI.  Mais, ils n’ont pas encore été servis à ce jour.

Pour l’engrais de type TOTAHAZA ou Urée, ces habitants indiquent qu’ils ont payé une somme de 26 mille francs  équivalente au prix  d’un sac de 25 kilogrames. Pour l’engrais de type IMBURA ou DAP, le montant payé était de  29 mille francs pour un sac de 25 kilos.  Pour le moment, ces riziculteurs  indiquent qu’ils ne savent plus à  quel saint se vouer  dans la mesure  où c’est  la période de sarclage de la deuxième saison alors qu’ils n’ont pas  été servis  pour la première saison. « Au départ,  nous avons  payé  une avance. Puis,  on nous a obligés de payer le reste du montant. C’était au cours de la première saison ou saison des pluies. Maintenant,  nous sommes  dans la saison B et c’est la période de sarclage   alors que nous n’avons  pas encore eu ces engrais. Pourtant, nous avons payé cet argent via la poste comme l’avait exigé le gouvernement. Ceux qui bénéficient de ces fertilisants  sont ceux qui  l’achètent  au marché noir. Nous ne savons pas si le problème réside au sein de la FOMI ou au sein de la poste et ou encore au sein du gouvernement», se plaint un riziculteur

Ces citoyens demandent au gouvernement de donner l’autorisation aux importateurs de ce produit si  jamais l’usine FOMI ne peut plus satisfaire toutes les demandes. « Si le problème  se trouve  au niveau de  l’usine FOMI, il faut que l’Etat autorise l’engrais en provenance de l’extérieur  pour  essayer de combler le vide. Comme la FOMI est la seule usine de fabrication des engrais, elle ne peut pas satisfaire tous les agriculteurs du Burundi. C’est pour cette raison qu’il n’y a pas de production suffisante car il n’y a pas de fertilisants. Nombreux gardent encore leurs jetons dans les maisons », a –t- il ajouté.

La rédaction de la RPA n’a pas encore pu joindre Simon  NTIRAMPEBA, directeur général de l’usine de production des engrais chimiques FOMI, pour recueillir   sa réaction.

Crainte de famine au camp de réfugiés de Nakivale.

Les réfugiés burundais du camp de Nakivalé en Ouganda craignent la famine suite à la sécheresse prolongée qui a endommagé les cultures. Pire, le peu de cultures qui ont survécu ont été endommagées par le bétail.

Beaucoup de soleil a sévit au camp des réfugiés burundais de Nakivale depuis le mois d’Avril 2022. A cause de cette sécheresse, les réfugiés font savoir qu’ils n’ont rien récolté dans les champs car les cultures ont été asséchées. Ce cultivateur fait savoir que même le peu de cultures a été endommagé par le bétail. « Depuis le mois d’Avril,  il n’a pas plu. Cela a empêchénles plantes à pousser. Par conséquent,  la récolte n’a pas été bonne du tout. Comme il n’y avait même pas de pâturage, les éleveurs ont  nourri leur bétail avec nos plantes. Actuellement, il n’y a plus rien sur les montagnes car le soleil était dur », a précisé un réfugié.   

Pour le moment, les réfugiés burundais de Nakivale en Ouganda révèlent qu’ils vivent dans de mauvaises conditions car même l’aide qu’ils recevaient de la part du Haut-commissariat des Réfugiés est devenu insuffisante. La plupart d’entre eux ne fait que pleurer. « Ce n’est pas du  tout facile. Nous n’attendons  rien de l’aide que nous recevions. Nous recevons une petite quantité d’aide.  Mais, ils nous avaient dit qu’ils peuvent  bientôt augmenter l’aide et nous attendons cette promesse jusqu’à présent. Peut-être qu’ils vont faire quelque  chose. La réalité est que la situation est très mauvaise pour les réfugiés burundais. La récolte n’a pas été bonne et le soleil était très sévère dans les champs des réfugiés de Nakivale », a- t- il poursuivi. 

En plus de cette situation, les prix des denrées alimentaires les plus sollicités comme le haricot et les maïs sont devenus de plus en plus chers suite à cette mauvaise saison culturale.

Les enfants de Gitega proposent l’apprentissage des métiers pour mieux quitter la rue

Au lendemain de l’expiration de l’ultimatum de la ministre des droits de l’homme, la présence des enfants en situation de la rue reste une réalité dans la ville de Gitega. Ces enfants demandent plutôt qu'ils soient emmenés dans des centres où ils peuvent bénéficier des formations de métiers pour que dans l'avenir ils arrivent à dépendre d'eux-mêmes.

Le délai de deux semaines données par la ministre de la solidarité nationale et des droits de l’homme pour que tous les enfants de la rue quittent ces endroits est arrivé à terme ce mardi. Pourtant,  ces enfants se remarquent toujours en grand nombre dans certains endroits de la capitale politique de Gitega.

Ils sont souvent devant les restaurants, dans les parkings des bus de transport en commun, au marché central de Gitega, devant les maisons de cinéma, dans les différentes rues du centre-ville de Gitega et dans les quartiers situés tout près du centre-ville. Mais, ces enfants craignent les policiers et se déplacent par petits groupes de deux à trois personnes. Les administratifs ou les policiers ne courent pas derrière eux pour les arrêter.

Ces enfants souhaitent d’être placés dans des centres pour enfants afin qu’ils bénéficient des formations des métiers. Cela les aideraient à quitter définitivement la rue, disent- ils.

Parmi les métiers souhaités par ces enfants figurent la conduite automobile, de moto ou de vélo, la mécanique, la soudure, la réparation d’appareils électro- ménagers ainsi que d’autres petits métiers.

Ces enfants en situation de la rue demandent au gouvernement de leur donner cette chance d’apprendre ces métiers dans le but de les aider à avoir un meilleur avenir sans devoir plus mendier dans la rue.

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